C'était une journée tout à fait ordinaire pour Kate. Elle préparait la maison pour le retour de Vaas. Comme elle avait hâte de le revoir. Plus que 3 jours à attendre, elle était nerveuse. Elle était censée devoir lui résister, ne pas laisser la passion les gagner. C'était encore son karma de merde qui avait fait des siennes. Juste avant le déménagement à New-York, elle avait commencé à mal réagir, mais très mal, aux injections de contraceptif. Étourdissement soudain et intense, une énorme fatigue constante, des maux de tête, des crampes abominable. Elle avait eu un rendez-vous médical en urgent, et on lui avait donné un truc pour neutraliser le contraceptif, mais elle ne pouvait plus reprendre d'injection. Et il fallait attendre au moins 3 mois avant qu'elle ne puisse prendre autre chose.

Elle avait ensuite déménagé, et là, elle galérait pour trouver un nouveau médecin de famille. Et en plus, elle avait encore un peu plus d'un mois à attendre avant de pouvoir reprendre quelques contraceptifs que ce soit. Donc, elle allait devoir trouver des alternatives... et elle ne faisait absolument pas confiance au condom. Pas avec sa chance légendaire. Mais aura-t-elle le choix ? Juste de pensée à lui, et elle était dans tous ses états. Il lui manquait tellement, c'était une douleur presque physique. Elle ne regrettait pas son choix de rester à la maison et d'élever les triplés, mais quand même. L'aventure et surtout son Mari et sa fille lui manquait tellement. Le voir, les voir, seulement quelques jours par-ci, par-là ce n'était pas suffisant.

Elle entendit alors la porte d'entrée s'ouvrir. Aucun des systèmes d'alarme ne s'était déclenché, signe que la personne qui entrait était autorisé sur la propriété. Mais les triplés étaient à la maison, et elle n'attendait aucune visite. D'ailleurs, les gens aurait sonné à la porte, pas simplement ouvert.

Elle se retourna juste à temps pour voir Vaas courir vers elle. Son cerveau oublia alors toute prudence. Une vague de désir tellement intense qu'elle en perdit ses jambes l'envahi. Vaas était alors sur elle, la soutenant, la caressant, l'embrassant. Elle en oublia même les enfants qui jouaient non loin. Elle en était à grimper sur lui, prête à lui arracher son pantalon quand la voix de Vicky la sort brutalement de la passion qui l'avait envahi. C'était comme une douche froide, mais qui la laissait pantelante, insatisfaite et horrifiée. La passion brûlait encore dans ses veines, mais la mère en elle était horrifiée d'avoir montré ça à ses enfants.

Le souffle court, les joues rouge, les yeux brillants de désir réprimé, elle se remit sur ses jambes et s'éloigna de Vaas. S'il la touchait, s'il disait quoi que ce soit, elle avait l'impression que le peu de contrôle qu'elle venait de regagner prendrait la poubelle. Marché était difficile, elle se sentait molle, brûlante, mais elle passa outre. Elle était entraînée à mettre son inconfort physique de côté, à combattre toute sorte d'effets de drogues ou de torture sur son corps.

Elle se pencha devant les triplés.

"Les enfants, votre père viens de revenir d'un très long voyage." Elle prit une grande inspiration alors qu'une autre vague de désir l'envahissait à la simple mention de son retour. Heureusement que les enfants étaient trop jeunes pour comprendre. "Il... mmm... je vais l'aider à s'installer, et nous aurons un dîner... humfff en famille ce soir. Ramasser vos jouées et traverser chez votre Nannie, je viendrai vous chercher." Oh, c'était plus difficile qu'elle le pensait. Juste sa présence la mettait dans un tel état. Heureusement que les enfants étaient entraînés à écouter ce genre d'ordre. Il était déçu, Hope lança même un regard suppliant à son père. Elle voulait un câlin, voulait passer du temps avec lui. Kate, elle, garda son regard résolument tourné vers ses enfants pour garder le peu de contrôle qu'elle avait. Dieu que c'était difficile. Elle s'était relevée et se tenait rigide, les bras de chaque côté pour éviter de vaciller sur place, pour éviter de se retourner et de le regarder.

S'occuper des enfants pendant que Vaas la regardait était une pure torture. Elle sentait son regard comme une caresse, chacun de ses mouvements envoyait des ondes électriques dans tout son corps. Garder sa respiration normale et ne pas se retourner pour le dévorer tout entier lui prenait toute sa volonté. Jamais torture n'avait été plus exquise. Jamais elle n'avait autant eu envie de son Mari qu'en ce moment non plus. L'attente, la torture, son regard, les enfants devant elle, tout semblait lui rappeler les nuits de passion passée, et sa si longue absence de son amant.

Elle réussi cependant à faire bonne figure, ses enfants passaient avant tout, sa propre vie tout autant que le désir qui la consumait tout entière. Les triplés firent rapidement ce qu'on leur disaient, Kate les savaient suffisamment intelligent aussi pour comprendre que leur parents avait besoin de se retrouver. Elle les avaient aussi entrainés encore et encore à ramasser tout en quelques secondes et à se rendre chez la nourrice (elle aussi entraîner et accrédité par la CIA) sans se retourner. Elle leur dit que c'était un nouvel exercice, qu'ils iraient les chercher dans quelques heures.

Finalement, la porte se referme derrière eux, et alors qu'elle s'assurait, mère poule qu'elle était, que les enfants se dirigeait au bon endroit, elle sentit les mains de Vaas l'attraper et la retourner. Le feu qui couvait en elle devint alors un brasier. La baiser qu'il lui donne la consume entièrement, elle perd la raison, et l'usage de son corps. Elle n'est alors que passion. Elle l'embrasse comme jamais, elle a besoin de lui, ici et maintenant, encore plus qu'elle n'a besoin d'air.

- Tu m'as manqué, tu m'as tellement manqué !

Elle l'entend à peine les mots qu'il lui dit. Elle ne peut plus parler. Elle n'a plus de mots, elle n'est que sons gutturaux et caresses passionnelles. Ses mains caressent ses fesses et elle saute sur lui sans se faire prier. Elle le dévore, le caressant avec une urgence et un désir fiévreux. Elle se met alors à l'embrasser partout, à le goûter de sa langue, son corps ondulant contre lui avec grâce. Il goûte l'aventure, les voyages, le soleil, l'amour. Elle se rend à peine compte qu'ils sont maintenant sur le lit. Elle continue ses caresses, entièrement sous son emprise. Il peut faire d'elle ce qu'il veut, elle est entièrement à sa merci. Son souffle est court, le désir colorant son regard et sa voix. Il se relève soudainement, et elle se sent comme une noyée en manque d'air. Pourtant, elle reste sur le lit, combattant son désir. Elle doit dire quelque chose. Il y avait un truc important qu'elle devait faire.

- Je suis beaucoup trop heureux d'être rentré.

Les mots la clouent au lit telle la flèche de Cupidon. Elle qui ne pensait pas pouvoir désiré quelqu'un à ce point un jour sent une vague de désir plus intense encore l'assouvir. Elle en reste pantelante sur le lit, au bord du gouffre, mais tout autant naufragé. Elle a besoin de lui maintenant, et il semble le sentir, car il se jette sur elle avec une passion aussi intense que la sienne. Elle voudrait lui répondre, mais elle a oublié ce qu'elle était censée lui dire. Vaas commence à lui retirer ses vêtements et elle essaie de l'aider, mais le désir est si intense qu'elle n'a plus aucun contrôle. Elle ne peut que le caresser, essayant de le convaincre de simplement arracher ses vêtements pour aller plus vite.

Il semble cependant vouloir prendre son temps. C'est une vraie torture, ne voit-il pas qu'elle n'en peut déjà plus ? Il fait durer la torture et se relève, à cheval sur elle et c'est son regard qui se met à la caresser. Elle voit la boule dure dans son pantalon, elle entend son désir dans sa voix, mais il semble déterminer à faire durer la chose. Et bien soit, deux peuvent jouer à ce jeu. Enfin, elle l'espère. Une autre vague l'emporte encore un peu plus haut, et il ne réussit ça qu'avec son regard. Décidé à se venger, à le faire accélérer, à l'avoir en elle maintenant... non, elle devait dire quelque chose ? Mais quoi ! Elle n'arrive plus à penser.

Sa main va caresser, avec une douceur infinie malgré l'urgence qu'elle ressent, sa cuisse vers son entrejambe. Elle le dévisage elle aussi du regard. Ses doigts danse sur sa peau jusqu'à sa fermeture. Tout en caressant oh si doucement, si subtilement son entrejambe de ses petits doigts, elle commence à déboutonner son pantalon.

"Tu es si ohhh! " Elle s'arque alors sous l'effet d'une autre vague de désir. "Je... t'aime... Ahhh !"

Dieu, il est trop beau, trop intense, comme elle l'aime... mais MERDE ! Les condoms, il faut un...

"Va... Vaas... il... il faut un... mmmmm... condom."

Ses mains n'ont pas cessé leur caresse cependant, son corps ne répond pas à sa tête. Elle devrait arrêter, elle le sait, mais elle le désir tellement qu'elle n'en peut plus. Le pantalon cède, il ne reste plus que la glissière. D'un bon, elle le renverse et se jette sur lui. Elle se remet à l'embrasser et à le caresser avec une énergie désespérée. Elle se louvoie contre son corps avec férocité. Essayant malgré le désir qui l'aveugle, de lui retirer son pantalon. Elle a déjà oublié sa requête.

Oh divine torture, comme elle aime son Mari, son corps tout autant que son esprit. Elle remarque à peine qu'il ouvre le tiroir de sa table de nuit. Une toute petite voix au fond de son esprit tente de lui dire que c'est une mauvaise idée, qu'elle devrait se lever et aller chercher ceux qu'elle viens d'acheter à la pharmacie, que ce tiroir n'a pas été ouvert depuis sa dernière visite à lui... Mais la petite voix est noyée sous la passion qui la contrôle et la torture toute entière.

Une toute petite part de raison réussie à reprendre suffisament le dessus pour qu'elle ralentisse ses caresses, pour qu'elle laisse à Vaas le temps de chercher le condom, mais son corps, lui répond à peine. Elle continue d'onduler sur lui, de l'embrasser férocement sous les assauts de son désir. Sa respiration se fait encore plus hachée, et malgré son esprit qui lui hurle qu'elle ne devrait pas respiré à cet instant précis, elle ne l'entend pas. Elle ne voit pas non plus le petit nuage de poussière soulever par la fouille de Vaas. Elle ne sent même pas le chatouillement et la brûlure qui grandit subtilement dans ses sinus. Son mari est là, sous elle, et c'est la seule chose qui compte. Assouvir son désir qui la consume, qui la brûle et la dévore tout entière.

Vaas se tortille sous elle, ajoutant à son plaisir. Il finit par retirer son caleçon et il faut toute la volonté du monde pour ne pas s'empaler sur lui à la vu du membre dévoiler dans toute sa gloire. Elle prend une grande inspiration, le chatouillement la déconcentrent alors quelques secondes. Ah non ! Elle ne va pas éternuer maintenant, le moment est trop parfait, il est trop magnifique, avec ce mat si glorieusement élever en son honneur à elle. Le chatouillis passe, et le désir le lui fait vite oublier. Vaas a maintenant terminé de mettre le foutu truc en latex. Mais avant qu'elle ne puisse se jeter sur lui, Vaas se redresse et termine de lui enlever ses vêtements. Elle se trouve bête d'avoir oublié ce détail, mais une fois encore, les pensées se perde rapidement alors qu'il la mord férocement. Elle n'en peut plus, c'est trop !

"Oh ! Va...as ! Oh !"

Elle l'aime, Dieu qu'il est parfait ! Ouff !!! Elle doit... oh ! Il plaque son corps contre le sien, la brassière est tombé, elle se met à l'embrasser et à le mordiller dans le coup. Le chatouillement reprend, mais son corps est conditionné à l'ignorer et à le repousser. Elle n'y pense même pas. Non, Vaas est bien plus important, il est son Dieu, son Univers, il est la passion et le désir, son amour. Ses frissons la comblent de bonheur et de plaisir, son corps se remettant à onduler contre lui. Elle continue de le mordiller et il s'active sur son dernier vêtement. Oh ! fait vite Amour !

Et finalement, elle est libre. Enfin ! Elle le repousse d'un geste brusque, sa respiration haletante, mais aussi difficile. Ses sinus la brûle, la démange, elle a une vague idée du désastre qui s'en vient, mais elle n'arrive pas à s'en inquiéter. Elle continue de le combattre. Elle grimpe sur son Homme avec férocité, et alors qu'elle le plaque au lit pour l'enfourcher... Elle n'eut que le temps de tourner la tête et de l'enfouir dans son coude.

"Atchi..."

Un, deux, trois... elle perd le contrôle et s'écrase contre Vaas, qu'elle douche froide. 10... 15... elle doit trouver ses anti-histaminique. Dieu qu'elle a envie de lui, mais collé sur lui, elle n'arrive même pas à bouger, elle ne voit rien à travers les larmes allergique qui coule sur ses joues, et ne peut bouger, trop secouer par les éternuements. Elle doit trouver une solution. Son corps soutenu par son mari, elle tente de se relever pour mettre la main sur les mouchoirs et ses anti-histaminique, mais elle n'arrive pas à bouger. Elle ne peut qu'éternuer et haleter, le souffle trop court.

Lorsque Kate réalise que Vaas étant la main pour attraper ce qu'elle n'arrive pas à prendre, elle le laisse faire, simplement contente de rester dans ses bras protecteurs et de le laissé prendre soin d'elle pour une fois. Ils ont eu si peu la chance de vivre ce genre de moment. En choisissait d'élever leur famille seule, elle a choisis d'être forte pour quatre, toute seules pendant 4 ans. Elle ne regrette rien, mais elle est heureuse de sentir qu'elle peut se reposer sur lui pendant quelques minutes, le temps de reprendre son souffle.

Et lorsqu'elle a enfin repris son souffle, la tendresse dont il fait preuve envers elle emplit son cœur de bonheur. Elle se laisse en profiter, laisse la passion grandir doucement, savourant chaque seconde de ce moment qui leur appartiens, sans retenue, sans masque, sans arrière-pensées. Et quand le point culminant arrive, elle se laisse envahir complètement, puis elle s'étend aux côtés de l'homme qu'elle aime. Il est enfin à la maison, avec elle, elle n'est plus seule.

Et alors qu'elle tourne le regard vers lui, elle vois la peur, et réalise qu'elle est encore seule, malgré tout. Un pincement au cœur l'envahi, mais elle aime cet homme, malgré sa noirceur, malgré ses peurs et ses doutes. Elle est là pour le guider, et Lily viendra l'aider aussi elle le croit.

Elle posa sa main sur la sienne.

"Vaas, ne t'inquiète pas. Tu n'es pas seul, je suis là, je t'aiderai à te faire à tout ça. Je crois en toi, et je sais que tu finiras par réaliser que tu as en toi ce qu'il faut pour être un bon père. Nous ne sommes pas parfaite, et ne le serons jamais, mais je pense qu'ensemble, on peut y arriver. Je t'aime, et les enfants aussi. Le reste, nous le prendrons une étape à la fois."

Elle se doutait bien que ses paroles ne soient pas suffisantes, mais elle espérait néanmoins qu'il croit suffisamment en elle.

Ce qu'il lui dit est comme un saut d'eau glacé. Elle réalise alors qu'il n'ont jamais prit le temps de discuter, de réellement ce connaitre. Il lui dit qu'il l'aime, mais en fait, il ne semble chercher, encore une fois, que son propre bonheur, sans chercher à comprendre ou à vouloir celui des autres. Elle aurait du savoir à quoi s'attendre avec lui. Leur relation est né d'un désir sexuel et de compétition, d'une guerre même. Elle s'est aveuglé elle-même sur le fait qu'il deviendrait une famille quand il reviendrait. Elle aurait du savoir que c'était idiot, qu'il ne changerait pas pour eux.

Il reviens s'assoir, mais le mal est fait. Elle a comprit qu'une fois encore, elle a choisis un homme qui finirait par lui faire mal, par la trahir. Mais elle ne peut pas trahir ses enfants. Eux n'ont pas demander à venir au monde, et si elle n'a pas planifié leur venue, elle est maintenant responsable d'eux. Vaas ne veux pas assumer sa part, et bien soit. Elle a vécu 5 ans sans lui, en étant une amante plus qu'une épouse ou une amoureuse. Si c'est une amante qu'il veux, c'est ce qu'il aura.

"Pour ce qui est des enfants, c'est dans leur nature d'aimé leur parents, et de poser des questions. Je ne leur ai rien caché, même si j'ai édulcorer la vérité sur notre histoire. Je leur ai raconté des contes pour enfants inspiré de nos aventures. Je ne t'ai jamais peint comme une héros ou ce que tu n'es pas, mais tu est leur père et ils t'admirent. Tu n'en veux pas, d'accord, mais je ne tolérerai pas que tu leur fasse du mal, même indirectement. Je leur expliquerai les choses, mais ne t'attend pas à ce qu'il te laisse tranquille, se sont des enfants. Tous ce qu'ils veulent, c'est plaire et être aimé. Alors soit poli et doux avec eux si tu peux, et sinon, demande de l'aide."

Elle était froide maintenant, et directe. Elle avait voulu essayer de temporisé, de prendre les choses doucement, mais il ne veux même pas essayer. Elle est donc dans l'obligation de mettre des limites claires. Son bonheur passe après celui des enfants, elle l'a accepter le jour où elle a accouché. Elle ne s'appartient plus.

"Cette maison reste la tienne si tu la veux, mais c'est d'abord la leur. Si tu as quoi que se soit par rapport à eux, tu n'aura qu'à venir me voir et je règlerai les choses. Je t'aime, mais je suis maintenant une mère avant tout autre chose. Les nuits nous appartiendrons, mais en tout temps, ils sont ma priorités."

Dieu que ça faisait mal à dire. Elle avait l'impression qu'on venait de lui mettre un poids énorme sur les épaules. Elle se sentait tellement idiote d'avoir espéré l'impossible. Vaas aimait l'idée d'elle, il aimait la compétitions, la guerre de pouvoirs qu'il s'était livré l'un et l'autre, mais il ne l'aimait pas elle, pas toute entière, plus maintenant. C'était inévitable. Elle aurait du le savoir. Elle n'était plus aussi désirable qu'avant. Elle était une maman. Elle se sentait vielle et laide tout à coup. Mais elle se força a rester sur le lit, à ne pas se cacher, à le défier du regard. Dans quelques minutes, elle allait devoir se lever et préparer à manger, elle était vraiment devenue une parfaite mère au foyer, ça avait désormais un gout amer dans sa bouche et dans son cœur.