Avatar : Shay MitchellAge : 27 ansHumeur : Cœur en réparationHabitation : ManhattanJob/Fonction : A la recherche d'une nouvelle vieSituation Familliale : Pour moi, il n'y a que mon frère Charlie qui compte <3
Lun 3 Jan - 20:17
Nos cœurs courent en rythme
Je suis tellement heureuse qu'Alexander est accepté de venir courir avec moi. J'aime beaucoup courir et je suis vraiment très contente de pouvoir partager ce moment avec lui. J'aime le sport en général, mais je ne suis pas sûr qu'Alexander aime soulever des poids ou encore faire de la corde à sauter. Courir c'est différent. Il y a un certain sentiment de liberté. Un sentiment d'être fort. Au vu des SMS d'Alexander, je crois comprendre qu'il n'a jamais couru. J'espère qu'il aimera et qu'il ressentira ce même sentiment de liberté en courant avec moi.
Je me suis donc préparé pour aller faire du sport, mettant un legging et une brassière, avant d'aller chez Alexander. Bien sûr, j'avais pensé à prendre une cordelette qui trainais dans mon garage depuis des années, afin de pouvoir courir en sécurité avec Alexander. Arrivé chez lui, j'alla toquer à la porte, le sourire aux lèvres. C'est lui qui m'ouvrit, faisant rayonner mon cœur de bonheur.
« Salut, mon ange. »
Tout en posant une main sur son bras, je m'avança pour l'embrasser. Un bref baisé une seconde, sur le moment, mais à peine je m'éloigna de lui, je me sentis de nouveau attiré par ses lèvres que j'embrassais de nouveau avec plaisir. Mes mains se glissèrent autour de sa taille, l'attirant tout contre moi. Je profitais de ce moment rien qu'à nous, autant qu'il nous était possible, avant de m'éloigner doucement de lui.
« Tu m'avais manqué. »
Je le garda dans mes bras, tout en venant poser mon front contre le sien.
« Alors... Tu es prêt à courir ? »
J'écoutais sa réponse, tout en profitant de notre proximité pour caresser son dos du bout des doigts.
« Je vais t'expliquer comment on va faire. »
Je m'écarta quelque peu, prenant sa main dans la mienne.
« Nous allons tenir une cordelette chacun dans la main, relié entre elle. Nous allons commencer à courir doucement, trouvant un rythme commun et... Voilà. Tout simplement. Tu me fais confiance pour essayer ? »
Je fus très pertrubé par le sms de Kaléa. Elle m'a proposé de courir avec elle, comme si... Comme si j'étais quelqu'un de totalement normal... pourtant non... et elle le sait... mais... elle ne me voit pas de la même façon que la plupart des gens. Elle m'a même dit que je pouvais courir. Courir... Je n'ai jamais fait ça de toute ma vie... Je sais que c'est normal pour n'importe qui de courir mais... pas pour moi. J'ai dit oui à Kaléa parce que... Je l'aime... et en réalité ça me ferait plaisir de pouvoir partager ça avec elle, vraiment... mais ça me fait peur aussi... J'ai peur de me ridiculiser. J'ai peur qu'elle voit... qu'elle voit vraiment que je ne suis pas comme les autres... pas du tout... J'ai terriblement peur de la décevoir... C'est donc nerveux que je cherche un jogging dans mon armoire. Je sors tout un tas de vêtements que je mets au sol... Je trouve quelque chose mais... je crois que c'est plus une tenue de pluie qu'un vraie jogging... enfin je crois. J'en sais rien. Je ne sais pas ce qu'on doit porter pour faire du sport...
Intervention de Victoria:
- Alexander Je fouille dans mon armoire à la recherche d'un jogging mais je n'ai pas grand chose... Je me sens tellement stressé... Je sors plein de vêtements que je mets par terre. Je finis par trouver quelque chose mais... C'est plus un vêtement de pluie qu'un jogging je crois...
- J'ai rien... J'ai rien pour ça... Je vais me ridiculiser...
Je me laisse tomber au sol, assis, me frottant le visage de stress.
- Victoria J'envoyais des messages à Warren, en direction de ma chambre, qu'en j'entendis la voix de mon oncle. Je tourna la tête vers sa chambre, il avait laissé la porte ouverte, le voyant ainsi par terre entouré par une multitude de vêtement.
- Est-ce que ça va, tonton ?
Je rentra doucement dans sa chambre, rangeant le téléphone dans ma poche
- Alexander Je me redresse en entendant la voix de Victoria. Je suis toujours assis au sol. Je lâche un léger soupir.
- Désolé Victoria... Je... Je suis juste stressé à cause d'un... rendez-vous... avec Kaléa...
- Victoria Stressé à cause d'un rendez-vous ? Un rendez-vous galant ? Oh oui, Kaléa c'est le nom de sa chérie. Oh, c'est trop mignon
- Tu n'as pas à t'excuser. Pourquoi tu es stressé ? Tu n'es pas plutôt heureux de la voir ?
Je viens m'asseoir à côté de lui
- Alexander Je souris doucement face à ses paroles.
- Si je suis toujours vraiment très heureux de la voir mais... Elle veut... qu'on aille courir... et ça me plait beaucoup mais... enfin tu vois... Je suis aveugle... Je n'ai jamais couru de ma vie et je pense pas en être capable. J'ai peur que... qu'elle se rende compte... à quel point je suis... différent... Je n'ai même pas de vrai jogging d'ailleurs...
- Victoria Je souris tendrement en l'écoutant parler. Il est mignon, mais je crois qu'il se prend un peu trop la tête avec son handicap.
- Je ne pense pas que Kaléa ait vraiment envie que vous courriez. Je veux dire, pour moi, je pense qu'elle a juste envie de partager un moment tous les deux ensemble. Je crois qu'elle s'en moque que tu sache bien courir ou non, elle veut juste partager ça avec toi.
Je posa ma main sur la mienne
- Pour ce qui est du jogging, je pense qu'on en a dans notre armoire. Tu veux que je regarde ?
- Alexander Je sens sa main se poser sur la mienne. Elle est si adorable... Je comprends ce qu'elle veut dire mais... Je ne sais pas.... Je tourne doucement ma main afin de serrer la sienne entre mes doigts.
- Merci Victoria... C'est vraiment très gentil... C'est juste que... on m'a déjà repoussé... à cause de mon handicap... et j'ai peur que... qu'à cause de ça... Kaléa se lasse de moi... comme si pour l'instant elle... elle se rendait pas vraiment compte de ça... Mais je veux bien... pour le jogging c'est vraiment gentil. Tu es sûr que ça ne dérangera personne ?
- Victoria Je serre doucement la main de mon oncle, l'écoutant tristement. Il l'aime et il a peur, comme moi avec Warren
- Pour le jogging, oui, je t'assure que cela ne dérange personne. En plus, pour le moment, c'est moi qui suis là, donc je ne vais pas le mettre, c'est sûr.
Je me releva, lâchant doucement sa main
- Je reviens.
J'alla chercher le jogging que j'avais en tête dans l'armoire qui se trouvait dans ma chambre, et retourna voir mon oncle
- Tu sais, je comprends ce que tu ressens. J'étais terrifié à l'idée que Warren sache pour le TDI. J'étais convaincu qu'il allait me quitter et... En réalité, je crois qu'il m'aime encore plus qu'avant. Et... Je suis sur que c'est la même chose pour toi et Kaléa. D'ailleurs, si tu y pense trop, tu devrais lui en parler. Crois-en mon expérience
- Alexander Victoria est partie chercher un jogging. Je suis toujours nerveux... Elle revient et me parle à nouveau. Ce qu'elle dit me touche beaucoup... Je me redresse, m'aidant en m'appuyant sur le lit.
C'est vrai... Tu as raison Victoria. Je crois que tu es plus courageuse que moi. Merci...
Je souris doucement, tentant de me calmer.
- Victoria Je rigole légèrement quand mon oncle me dit que je suis courageuse
- Je ne pense pas que je suis courageuse. Après tout, c'est suite au comportement procteur de Sirius que je suis venu à parler et... Si c'était possible, j'aurais voulu en parler posément à Warren dès le début et ne pas attendre... Ne laisse pas la peur prendre le dessus. Tu es quelqu'un de super, tonton. Crois en toi
- Alexander Je m'approche doucement de Victoria en me guidant au son de sa voix. Je tends ma main afin de m'assurer qu'elle se trouve devant moi puis je la prends dans mes bras, la serrant doucement contre moi. Je crois que j'ai les larmes aux yeux.
- Merci Victoria... toi aussi tu l'es.
Je suis donc parti me changer, et très vite, Kaléa sonne à la porte. Je viens ouvrir. Je souris en entendant sa voix. Elle vient m'embrasser et je réponds avec plaisir. Surtout au deuxième baiser... je passe mes mains dans son dos, prolongeant le baiser.
- Tu m'as énormément manqué aussi mon trésor.
Elle me demande si je suis prêt à courir et... je ne réponds pas tout de suite. Je sens une boule se former dans ma gorge. Elle m'explique comment on va faire pour courir ensemble. Je n'arrive pas à me retirer cette angoisse de la tête. Mais je repense à ce que m'a dit Victoria... Alors je soupire doucement pour tenter de trouver le courage de parler, tout en serrant doucement la corde dans ma main.
- Kaléa... Je... Je dois te parler avant... J'ai... vraiment très envie de faire ça avec toi. Et je te fais confiance. Totalement confiance. C'est... c'est en moi que je n'ai pas confiance... et j'ai peur que... que tu te rendes compte... que mon handicap est... plus lourd à vivre... que tu ne pourrais le penser... Je... Je suis désolé... tellement désolé...
Je m'en veux... Kaléa semble si heureuse qu'on fasse ça ensemble et moi... j'ai l'impression de tout gâcher...
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Sam 8 Jan - 0:01
Nos cœurs courent en rythme
J'ai tellement hâte d'aller courir avec Alexander. J'espère que cela lui plaira. J'ai très envie de partager ce moment avec lui. Après, si il n'aime pas, c'est pas grave, mais je serais déjà heureuse qu'il essaye avec moi. Cependant, je crois que j'étais tellement excité par le fait d'aller courir avec lui, que je n'ai pas pensé à me demander si il avait réellement envie de partager ce moment avec moi. Cette idée ne vient seulement germer dans mon esprit quand il commence à parler et que je fais plus attention à l'expression sur son visage. Il n'a changé d'avis ? Je commence à stresser quand il me dit qu'il veut me parler. Et plus il parle, plus je commence à stresser. Un stress qui vient seulement s'amoindrir quand il me confie qu'il manque de confiance en lui. De confiance ? Oh... C'est à cause de son handicap. J'ignorais que cela lui faisait autant peur de me perdre... à cause de ça.
« Hé ! Mon cœur... »
Je posa mes mains sur son visage, venant doucement caresser ses joues avec mes pouces.
« Tu n'as pas du tout à être désolé. Pas du tout. »
Je viens l'embrasser tendrement, juste quelques secondes.
« Je suis contente que tu me confie ça, mais sache que j'ai jamais vu une seule seconde ton handicap comme comme... un handicap pour moi. »
Je viens poser une main sur son cœur, prenant l'une des siennes, de ma main libre, pour la poser sur mon propre cœur.
« Pour nous, même. Je t'aime, Alexander. Je t'aime énormément. »
Je ne sais pas si mes mots pouvaient suffire à l'aider, mais j'ignorais comment le rassurer autrement. Enfin, j'avais bien une petite idée...
« Pour tout te dire, je... Je dois t'avouer que moi aussi j'ai peur. »
Je pris une grande inspiration avant de continuer.
« J'ai peur que tu me quitte. J'ai peur de mal faire les choses. J'ai peur de mal jouer mon rôle de femme. J'ai peur que tu trouve mieux ailleurs. J'ai peur que... tu me brise le cœur... »
Je sentais des larmes monter à mes yeux en disant ça.
Ses mains sur mes joues, ainsi que son baiser, me font vraiment du bien. Je n'ai pas à être désolé ? Je ne veux pas gâcher ce moment... vraiment pas... je me sens bête... Elle dit... qu'elle n'a jamais vu mon handicap comme un handicap pour elle ? Pourtant... Je pensais... Je ne sais pas... je devrais sans doute cesser de penser... Je sens sa main prendre la mienne et la déposer sur son coeur tandis que la sienne vient sur le mien. Mes yeux se ferment doucement par reflexe en sentant son coeur battre contre ma main. Ca m'apaise... Je souris doucement face à ses paroles.
- Moi aussi Kaléa... Je t'aime tellement...
Je suis surpris quand elle me dit qu'elle a peur, elle aussi. Je rouvre les yeux par pur reflexe. Je ne comprends pas trop. Je reste silencieux et je l'écoute, gardant ma main sur son coeur, me concentrant sur ses battements tout autant que sur ses mots. Plus elle parle et plus mon propre coeur se serre de douleur. Je ne pensais pas... qu'elle avait toutes ses craintes... Je suis heureux que Victoria m'ait dit de lui parler sinon... on se serait sans doute jamais confié tout ça et... c'est tellement important... Je glisse doucement mes doigts le long de son bras avant de venir saisir sa main dans la mienne.
- Ma chérie... tu n'as pas à avoir peur. Je t'aime telle que tu es. Tu es parfaite à mes yeux - si je puis dire - et il n'y a personne d'autre. Je suis fou amoureux de toi et ce que tu peux faire ou non n'y changera rien. Pourquoi... tu parles de... rôle de femme ?? Qu'est ce que tu entends par là ? Kaléa... Tu n'as aucun rôle à jouer. Tu dois juste être toi. Et surtout, tu dois être épanouie, et heureuse. Et je peux te certifier que si un jour je te brise le coeur malgré moi... je n'y survivrais pas... Je ne supporterais pas de te faire souffrir mon trésor...
Tenant toujours sa main, je l'invite à s'assoir sur les marches devant chez moi. Je ferme la porte, je descends une marche et je m'assois.
- Kaléa... On doit tout se dire à partir de maintenant... Tu es d'accord ? Plus d'angoisses cachées et... plus de secret... Je... J'ai quelque chose à te dire. Je ne le gardais pas vraiment secret c'est juste... que c'est une situation compliquée...
Je ne lâche pas sa main. En dehors d'un contact visuel, j'ai besoin d'un contact physique pour me sentir en connexion avec elle... et aussi parce que j'ai peur qu'elle me fuit...
- J'ai... une fille... Elle a 21 ans... Je n'ai pas pu être à ses côtés parce que... sa mère... c'était... pas sérieux... j'aurais bien aimé sur le coup mais... mon handicap la dégoûtait et... elle m'a dit que j'étais incapable d'élever un enfant... que je serais un danger pour elle... d'ailleurs je n'ai su son existance que lorsqu'elle avait cinq ans... sa mère est venue me rélamer de l'argent, tout en me convainquant de ne pas m'impliquer dans sa vie... Je... J'ai retrouvé ma fille récemment, un peu par hasard... J'ai discuté avec elle... Je lui ai tout dit... Je suis désolé de ne pas t'en avoir parlé plus tôt... J'espère que... que tu m'en veux pas... Je suis vraiment désolé...
Je serre doucement sa main dans la mienne. J'ai terriblement envie de la prendre dans mes bras mais je n'ose pas. Je dois la laisser digérer l'information...
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Mar 18 Jan - 1:51
Nos cœurs courent en rythme
Cela me faisait mal de dire tout cela à voix haute. Parler de toutes mes peurs, c'était... J'en avais déjà bel et bien conscience, mais là, c'était pire. Qu'allait penser Alexander de moi ? J'étais une femme si peu sûre de moi... Cependant, lui aussi m'avait fait par de ses craintes. J'espère que mes mots avaient réussi à le rassurer, car je pensais très sérieusement à chacun d'entre eux. Jamais, au grand jamais, je n'avais vu son handicap comme une contrainte.
Je sentais les doigts d'Alexander glisser sur mon bras, jusqu'à ma main. Ses paroles me touchaient grandement. Il me trouvait vraiment parfaite ? Pourtant, j'ai l'impression que je pourrais tellement faire plus pour lui. J'ai le sentiment de n'être qu'à un seul petit dixième de la femme parfaite, pour être sa petite amie. Au moins, ces mots, sur le fait qu'il m'aimait d'un amour fou, me faisait beaucoup de bien. Cependant... Être moi ? Juste moi ? Non, je... Je dois être une bonne petite amie, c'est mon rôle. Je... Enfin, c'est ce que je crois, mais... Voilà qu'Alexander me fait douter...
« Tes mots me réconfortent énormément, mon ange. Merci. »
Alexander m'invita à m'asseoir sur les marches sur le parvis de sa maison, chose que je fis. Je le laissa fermer la porte, avant qu'il vienne s'assoir à côté de moi. Il veut que l'on se dise tout, à présent. Plus d'angoisse cachée. Plus de secret. Tout ce dire ? Je... Oh, il a quelque chose à me dire. Il a... Il a une fille ? Oh... Elle a 21 ans ? Oh... ouah... Oh, mais que... Quoi ? Quelle est donc cette femme ? Cette mère ? Je sentais une colère venir s'élever en moi. Le handicap d'Alexander... Dégoutant ? Qu'elle vienne me le dire en face ! Comment elle a pu dire ça à Alexander ? C'est un homme tellement formidable. De plus, j'en suis certains, Alexander serait un excellent papa. Dire que cette femme lui à en plus réclamé de l'argent... Vraiment, cette femme, si je l'avais sous la main ! Heureusement, Dieu... Oh, non, je veux dire... Le hasard ? Enfin, il a réussi à retrouver sa fille, quel soulagement !
« Oh, mon pauvre chéri ! »
Je pris Alexander dans mes bras, le serrant fortement contre moi.
« Quelle femme horrible est cette... mère... Oh, non ! Comment peut-on se dire mère, vraiment ! » Disais-je avec une légèrement colère dans la voix.
Je m'écarta légèrement d'Alexander, venant poser une main sur sa joue.
« Je suis sincèrement désolé pour toi. Cette femme est assurément un monstre. Elle n'aurait jamais dû te priver de te voir ta fille. En plus, ce qu'elle a osé dire sur toi... Il vaut mieux que je ne la croise jamais. Crois-moi ! »
Je prie une grande inspiration, cherchant à me calmer. Je n'avais nullement besoin de montrer une quelconque forme de colère. Alexander n'avait pas besoin de cela.
« Je suis vraiment très heureuse que tu es pu la retrouver. » Disais-je d'une voix plus calme, avant de venir embrasser ses lèvres.« Tu voudrais bien me parler d'elle ? J'espère qu'elle a héritier de toutes les magnifiques qualités de son père. »
Elle... Elle me plaint ? Je la sens me prendre dans ses bras, me serrant contre elle. Une vague de chaleur réconfortante m'envahit. Elle m'aime... Elle accepte le fait que j'ai une fille. J'ai tellement de chance... J'avais si peur qu'elle le prenne mal... que ça crée une tension entre nous... Je sais qu'elle est bien plus jeune que moi et... ça aurait pu le lui rappeler... en plus du fait d'avoir à gérer le fait d'avoir une belle fille... Comment Kaléa peut-elle être si parfaite ? Dire qu'elle avait peur de ne pas être assez bien pour moi... Je ne comprends pas. J'ai tellement de chance !
Elle semble... en colère contre la mère de Kate. Ca me touche énormément. Elle se recule et pose une main sur ma joue. Je souris tendrement. Ses paroles me touchent tellement...
- Je... J'ai tellement de chance de t'avoir dans ma vie Kaléa. Je t'aime tant... Tu sais je... je ne connais pas beaucoup ma fille encore. Elle s'appelle Kate. Elle est douce et vraiment adorable.
Je pose ma main sur celle de Kaléa tout en souriant.
- Un jour... si tu as envie, tu pourras la rencontrer.
Je pose une main au sol et me lève, tout en tenant la main de Kaléa dans la miennen l'entrainant ainsi avec moi. J'enlace mes doigts entre les siens. Je me sens encore un peu nerveux, mais je me sens plus confiant... Je fais confiance à Kaléa alors... si elle croit que je peux courir... peut-être que je le peux vraiment ?
- On peut... aller courir.
Je ressens un mélange d'appréhension et d'excitation. J'espère vraiment ne pas me ridiculiser. Même si je sais que... qu'elle m'aimera quand même... je déteste me montrer faible à cause de mon handicap... J'aimerais tant être simplement... normal. Ca parait hypocrite de ma part alors que... que j'essaye d'apprendre aux enfants à comprendre les gens différents et à les accepter comme ils sont... même, à ne pas faire de différences entre les individus... Mais c'est plus fort que moi... mon handicap me pèse terriblement.
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Jeu 3 Mar - 18:45
Nos cœurs courent en rythme
J'aurais aimé connaitre Alexander plus tôt. Être plus vieille. Qu'il soit plus jeune. Dire qu'il a rencontré cette femme qui a dit toutes ses choses et qui... Pauvre Alexander. C'est vraiment horrible ce qu'il a vécu. Il n'a même pas pu profiter de sa fille pendant toutes ses années. Heureusement qu'ils puissent enfin passer du temps ensemble, à présent. Je suis convaincue que sa fille verra, tout comme j'ai vu dès le début, que le handicap d'Alexander n'en est pas un. Alexander peut être un père comme n'importe qui d'autre. Je pense même qu'il puisse être un excellent père.
Je souris tendrement face à ses paroles. C'est moi qui aie de la chance à l'avoir dans ma vie. Il est tellement adorable et parfait. Je serait prête à tout pour lui. Il ne connait pas encore beaucoup sa fille ? Je ferais tout pour que ça soit l'inverse très vite. Je suis très heureuse qu'Alexander me dise que je puisse la rencontrer, un jour, si je le souhaite.
« Je serais plus que ravie de la rencontrer. »
Alexander se releva le premier, tout en me tenant la main pour que je fasse de même. Il veut toujours bien courir avec moi. Je suis tellement heureuse. Dire qu'il va courir pour la première fois de sa vie et c'est avec moi. J'espère que cela lui fera du bien.
« Bien, je vais t'expliquer comment ça va se passer. On va d'abord marcher, puis commencer à courir doucement. Ne t'inquiète pas si tu te fatigue vite, c'est ta première fois après tout. »
Je viens l'embrasser tendrement sur les lèvres, avant de lui donner un côté de la cordelette, prenant l'autre dans ma main. En premier lieu, nous allions devoir marcher côte à côte sans qu'Alexander se tienne à moi. La cordelette est là pour nous permettre de rester l'un près de l'autre, mais aussi et surtout pour qu'Alexander sente le rythme de mes pas. Je lui expliqua calmement, un pas après l'autre. Nos bras commencèrent à se balancer en rythme, alors que nous avançons de plus en plus vite. Pour l'aider, je disais à voix haute "droite" et "gauche", afin qu'il sache quel pied poser. Peu à peu, nous ne marchions plus, mais trottions. Je souris tendrement, les larmes aux yeux en regardant Alexander du coin de l'œil.
« Tu y arrive, mon chéri. Tu y arrive ! » Disais-je toute émue.
J'avança le pas, pour commencer à courir. On courra à peine quelques mètres, avant de ralentir le rythme jusqu'à m'arrêter. Je ne veux pas épuiser Alexander alors qu'il court pour la première fois. Je viens le prendre dans mes bras, sourire aux lèvres, avant de m'écarter, me disant qu'avec toute la sueur, il trouvait peut-être cela dégoutant.
« Alors ? Comment tu te sens, mon ange ? Tu aimes courir ? »
Je tiens fermement la corde alors que l'on commence à marcher. Je me sens étrange de marcher sans canne et sans me tenir à quelqu'un. J'ai la sensation d'être incapable de tenir debout... comme si j'allais tomber à tout moment. J'ai si peur de chuter face à Kaléa. Ce n'est pas tant le fait d'être ridicule qui me fait peur c'est plus... qu'elle pense que je suis incapable d'être autonome... Après tout c'est le cas non ? Va-t-elle se lasser ? Va-t-elle finir par me fuir en comprenant que je suis plus un poids qu'autre chose ?
Mes doigts se resserrent sur la corde. J'essaye de me concentrer sur la voix de Kaléa. Elle m'aime... et je l'aime si fort. J'ai totalement confiance en elle. Me concentrer sur Kaléa m'aide à me détendre un peu. J'arrive... J'arrive à marcher ! J'arrive à suivre son rythme et... je n'ai pas peur. Je... C'est tellement bizarre comme sensation... Comme une sensation de... liberté ?
Nos pas s'accélèrent et petit à petit on commence à courir légèrement et... Je... J'y arrive je... Je sens les larmes monter à mes yeux, surtout quand Kaléa semble si heureuse. C'est la première fois de ma vie que je cours et c'est... Mon dieu c'est génial ! Je sens le vent fouetter mon visage un peu plus fort. La sensation de liberté que je ressentais ne faisait qu'augmenter petit à petit.
On finit par courir plus vite. Je voulais aller de plus en plus vite, encore et encore !! Je ne voulais pas que ça s'arrête ! Je suis complètement essoufflé, mais je veux continuer !! Mais je sens Kaléa ralentir jusqu'à s'arrêter et je la suis. Elle me prend dans ses bras. Je la serre un instant contre moi avant de la laisser reculer.
- J'adore ça ! Je... veux rercommencer !
J'ai du mal à parler tant je suis essoufflé. Mais je parle quand même avec beaucoup d'enthousiasme.
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Ven 3 Juin - 13:11
Nos cœurs courent en rythme
Je suis tellement heureuse, tellement fière. Voir Alexander courir, c'est... C'est un magnifique miracle. Enfin, miracle, j'exagère sans doute un peu, bien que je pourrais qualifier notre amour ainsi. Il est tellement un ange, un amour avec moi. Le voir s'épanouir ainsi était un réel bonheur. Il voulait continuer. Il voulait aller plus loin. Il m'affirmait même qu'il adore ça. Partager ma passion est déjà un bonheur, mais voir qu'il est presque partagé, c'est encore plus fort.
« D'accord, mon chéri. On va recommencer, mais respire un peu avant. Il ne faudrait pas que tu t'évanouisse. »
Je laissa Alexander reprendre un peu son souffle, avant de l'inviter à courir de nouveau. Comme tout à l'heure, on marcha tout d'abord, puis on trottina tranquillement, avant d'augmenter de plus en plus la cadence. On se remit à courir, côte à côté. Du coin de l'œil, je le regardais, 'admirant prendre plaisir à courir. Je prenais encore plus plaisir à courir que d'habitude, bien que je ne courrais pas à mon allure maximale. Je ne voulais pas épuiser Alexander, bien au contraire. Je voulais qu'il profite le plus possible.
On courut autant que pu Alexander, avant de reprendre une cadence de marche normale, bien qu'il soit à bout de souffle.
« Il est important de marcher et de ne pas s'arrêter de suite. Profite en pour bien respirer. »
Ma main vient prendre la sienne, tout en marchant. Je souriais tendrement en le regardant. Je suis tellement heureuse d'avoir pu lui faire partager ma passion et surtout de l'avoir vu aimer courir. Je ne doute pas qu'il sera heureux de venir courir régulièrement avec moi. Cela pourrait devenir notre passion à tous les deux. Notre activité en amoureux.
On finit par revenir à notre point de départ, la maison d'Alexander.
« Tu dois être épuisé, non ? »
Je viens embrasser tendrement Alexander, avant de le laisser ouvrir la porte de chez lui.
« Tu dois avoir envie de prendre une douche. Je t'avoue que moi aussi. » Disais-je en rigolant légèrement.
Cette adrénaline... elle envahit tout mon être. Je n'ai jamais ressenti une telle chose. Je veux courir encore. Je veux courir plus vite. Même si je sens que mon corps ne suit pas. Même si j'ai mal aux jambes. Même si j'ai du mal à respirer. Je veux courir plus vite ! Mais Kaléa me dit d'attendre, de faire une pause. Que je m'évanouisse ? Mon dieu je ne pensais pas que c'était possible... Je ne veux pas imposer ça à Kaléa... Alors je l'écoute.
On a recommencé et c'était incroyable. Mais j'avoue que je commence à me sentir un peu mal physiquement. On finit par macher jusqu'à la maison, main dans la main. Je me sens tellement bien maintenant. Tellement...
Je profite du baiser de Kaléa avant de lui répondre, dans un sourire.
- Oui c'est vrai... Mais Kaléa... Merci. Merci c'était incroyable...
J'ouvre la porte. Mes mains tremblent. Tout mon corps tremblent. J'ai mal partout. Mais je me sens bien. Je ris doucement face aux paroles de Kaléa.
- C'est vrai qu'une douche serait la bienvenue.
Il n'y a personne à la maison. Je prends la main de Kaléa et l'entraine doucement vers la salle de bain en m'aidant de ma main libre contre les murs, bien que je commence à plutôt bien connaître cette maison.
Je nous prépare deux serviettes que je dépose sur le rebord du lavabo.
- Tu veux prendre ta douche en premier ? Ca ne me dérange pas d'attendre.
Accueil
Je suis tellement heureuse qu'Alexander est accepté de venir courir avec moi. J'aime beaucoup courir et je suis vraiment très contente de pouvoir partager ce moment avec lui. J'aime le sport en général, mais je ne suis pas sûr qu'Alexander aime soulever des poids ou encore faire de la corde à sauter. Courir c'est différent. Il y a un certain sentiment de liberté. Un sentiment d'être fort. Au vu des SMS d'Alexander, je crois comprendre qu'il n'a jamais couru. J'espère qu'il aimera et qu'il ressentira ce même sentiment de liberté en courant avec moi.
