Avatar : David AndersAge : 40 ansHabitation : BrooklynSituation Familliale : Demi frère de Stella Price (décédée)
Jeu 27 Mai - 15:18
I'm not a saint but I could be if I try
Je suis soulagé quand elle saisit ma main. Elle se redresse enfin, bien qu'elle me lâche rapidement. Au moins elle va bien... enfin presque. Elle s'excuse, me dit que c'est plus fort qu'elle. Je la comprends... Je pense que ce que l'on a vécu n'est pas comparable, mais j'ai aussi subi un viol de la part de mon ex... si on peut l'appeler ainsi. Et Tim... Mon dieu Tim a vécu quelque chose de pire encore...
- Je comprends... Ne vous en faites pas.
Au moins, les gens ont cessé de nous regarder, et ont poursuivi leur route. Je vois qu'elle se retient de pleurer. J'aimerais tellement pouvoir faire quelque chose pour elle... Mais je n'ose plus rien faire...
Elle me dit alors qu'elle connait Tim. Oh elle l'a vu au magasin... Bon au moins elle sait que lui est quelqu'un de bien... Peut-être qu'elle finira par en déduire que moi aussi ? Je lui adresse un doux sourire, commençant à me détendre. Je la voix souffrir en tentant de porter le sac de croquettes. Je vais l'aider. Elle me propose de me conseiller pour la litière cette fois.
- Avec plaisir. Mais laissez moi porter vos affaires. D'accord ?
Je lui adresse un nouveau sourire et me baisse pour prendre le sac entre mes deux bras. C'est que c'est pas léger non plus... Mais ça va. On se positionne à nouveau face aux litières.
- Merci, c'est vraiment gentil de m'aider. Je n'ai jamais eu d'animaux avant, et il y a tellement de sortes différentes... Je ne sais pas où donner de la tête.
Je regarde discrètement, du coin de l'œil, si elle semble plus détendue. Je ne veux pas qu'elle s'oblige et qu'elle se sente mal par ma présence...
KoalaVolant
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Dim 30 Mai - 15:38
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Non... Non, il ne peut pas comprendre. Personne ne peut comprendre. Surtout pas un homme... J'aimerais être un homme. Tout serait plus simple si j'étais un homme. Je n'aurais pas cette peur horrible qui brûle chacun de mes pas. Qui m'empêche d'avancer. Qui me fait baisser la tête. Qui me rend docile et timide. Donc non. Il ne peut pas comprendre. Il ne peut comprendre ce que je ressens à l'heure actuel. Personne ne peut comprendre personne, d'ailleurs. C'est une phrase trop facile à dire. Personne ne peut se mettre dans la tête de quelqu'un d'autre. Personne ne peut savoir ce que traverse quelqu'un, même si elle en parle, car personne ne peut sentir à l'instant précis la douleur qui trouble son cœur. Même si je suis convaincu de cela, je ne dis rien.
J'essaye de parler d'autre chose, de façon à détourner mon esprit de cette peur qui semble emprisonner chaque partie de mon être. J'informe l'homme que je connais son ami. Enfin, son... Bref, je le connais et c'est vrai qu'il a été très gentil avec moi. Il m'a aidé à choisir un nouveau lit. Il a été très patient. Les poils de chat que j'avais vu sur son uniforme... ça doit être pour ce même chat qu'il est venu acheter de la litière. C'est cette raison, à la base, qui a fait que je suis venu aborder cet homme... Dieu du ciel, pourquoi ai-je fait ça ?
Il accepte que je le conseille sur la litière, mais uniquement si je le laisse m'aider. J'ai envie de refuser immédiatement. Cependant, c'est déjà trop tard. Il c'est baisser pour récupérer le paquet de croquette pour Roméo. L'idée de m'approcher de lui pour lui retirer... Non... Je n'ose même pas imaginer. Je l'ai touché une fois. Je ne veux pas. Je ne veux pas le toucher de nouveau. Mon corps tremble de peur rien qu'à cette idée. La litière. Il faut que je me concentre sur la litière. Oui. Uniquement sur ça.
« C'est normal, je... Il y a beaucoup de sorte... »
Ma voix était faible, comme si elle retenait un sanglot. Je crois que c'est réellement le cas, d'ailleurs. Litière. Pensons litière.
« Comme tout produit, il a la marque de luxe et la marque accessible à tous. Pourtant, ce n'est parce que vous dépenser beaucoup d'argent dans un produit qu'il sera forcément de bonne qualité. D'abord il faut savoir sur quel type de litière vous voulez avant de parler de marque. »
J'essaye de ne penser qu'à la litière, gardant mes yeux focalisés sur les produits.
« Vous pouvez partir sur une litière végétale. Elle présente ainsi moins de risque pour la santé du chat et de son propriétaire, car elle dégage moins de poussière et surtout aucune poussière toxique. Cependant, elles sont très chères et elles sont moins absorbantes que d'autres litières. Donc plus compliqué à nettoyer.
Vous avez aussi la litière minérale. C'est la moins chère de toutes, mais elle fait pas mal de poussière, malheureusement. C'est la moins chère et pas forcément la meilleure.
Et vous avez la plus absorbante de tout reste les litières en silice. Son gros avantage est d’absorber de grandes quantités d’urines et d’odeurs en drainant les liquides vers l’intérieur des grains. Son efficacité en la matière est impressionnante si on la compare avec une litière minérale. »
Au fils de la discussion, ma voix se posait et se calmait.
Avatar : David AndersAge : 40 ansHabitation : BrooklynSituation Familliale : Demi frère de Stella Price (décédée)
Sam 19 Juin - 8:15
I'm not a saint but I could be if I try
Elle a encore l'air sous le choc mais au moins elle me laisse l'aider, et elle m'aide en retour. J'ai vraiment mal au coeur pour elle... Mais je ne vois pas comment je pourrais l'aider. Elle a déjà tellement peur de moi... C'est terrible... Ca me met un peu mal à l'aise mais surtout, ça me rend profondément triste... Je ne peut qu'imaginer ce qu'elle a pu endurer... Comme Timothy... Moi je... J'ai failli subir ce genre de chose mais... Adam m'a sauvé... avant de... Oh bon sang il ne faut pas que je pense à ça. Je suis pris d'un haut de coeur. Je fais tout pour penser à autre chose. Heureusement, Mélodie prend la parole, m'expliquant pour les litières.
Wow elle a l'air de vraiment s'y connaître. On dirait presque qu'elle travaille dans ce magasin. Je la regarde, je l'écoute. Je remarque qu'elle n'ose pas tourner son regard vers moi... Alors finalement, un peu gêné, je regarde les litières. Je ne veux pas la mettre encore plus mal à l'aise...
J'ai la sensation que plus elle parle, plus elle se calme. Elle semble presque... A l'aise ? Je crois que ce sujet la passionne plus que je n'aurais pu le croire. Je commence à sourire doucement, me détendant à mon tour.
- Merci beaucoup. C'est impressionnant à quel point vous vous y connaissez. Je crois que je vais prendre une litière en silice.
Je mets le sac de croquettes dans l'un de mes bras, puis je tends l'autre pour récupérer la litière. Bordel c'est hyper lourd... Mais je vais tenir jusqu'aux caisses ! Je laisse la litière à sa place afin de demander à Mélodie
- Vous avez besoin d'autre chose ? Ou bien j'emmène tout en caisse ?
KoalaVolant
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Ven 25 Juin - 5:07
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Parler d'un sujet que je connais me fait du bien. J'arrive à me concentrer dessus et à me calmer tout doucement. Après, les choses seraient bien différentes, si je devais parler de tout cela si j'étais chez lui. Là, je me trouve dans une animalerie, un endroit dit neutre, entouré par tout un tas de produit qui me rappelle mon amour pour les animaux. C'est, d'ailleurs, grâce à cela que je m'y connais autant. Un autre vétérinaire ne serait, sans doute, pas autant conseiller une litière que moi. C'est moi qui aie lu autant de livre, depuis ma plus tendre enfance, afin de tout savoir, de A à Z, sur les animaux.
Le compliment de l'homme me fit légèrement sursauter, me rappelant peu à peu tout ce qui venait de se passer avant que je me lance dans un monologue. Le doute vient m'envahir tout doucement. Et si j'avais trop parlé ? Et si il disait merci pas dans le but de me remercier, mais plus pour mettre court à toute cette conversation. Une femme qui parle trop est une femme qui mérite de recevoir des baffes. Encore de belles paroles venant de mon professeur...
Je regarda l'homme prendre la litière, tenant toujours mes croquettes. J'ai envie de tendre les bras pour récupérer ce que je dois acheter pour Roméo, mais... j'ai beaucoup trop peur de le toucher. Rien que penser que je pourrais... je me souvient de sa main touchant la mienne... Je baissa doucement les yeux.
« Vous... Vous pouvez tout emmener en caisse... Monsieur... »
Je suivis silencieusement l'homme jusqu'aux caisses. Il me laissa passer en premier, posant mon paquet de croquette sur le tapis.
« Merci... » Murmurais-je à voix basse.
À peine je paya mes articles, que je pris tous mes bras et partis très rapidement. J'avais peur. Peur qu'il m'arrête. Peur qu'il me touche. Peur qu'il me propose d'aller boire un verre. Peur... de lui...
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