On ne s’était quasiment pas parlé…. Chacune bloquée dans le mutisme. On était incapable de se parler, de parler au monde entier à vrai dire. Après ce qu’il venait de se passer… comment reprendre une vie comme si de rien n’était. Impossible. Une avalanche de choses s’étaient déroulé, toutes plus affreuses, les uns que les autres et des histoires de famille par-dessus. Comme si cela ne suffisait pas. Je ne dors plus, je n’ai pas faim… La seule chose qui me tient en vie, c’est Laura. Je somnole prêt d’elle chaque nuit, impossible de rester seule dans ma chambre. Ces images, elles me tuent dès que je ferme les yeux… ces morts, ces bruits, la vision de papa se faisant scier le bras. J’ai toujours l’impression de vivre et revivre ce moment, en boucle, à l’infinie. Ça aurait pu s’arrêter là… c’est assez traumatisant comme ça pour deux jeunes filles.
On a du vivre l’humiliation d’un père se préoccupant plus de savoir où était sa petite amie, notre amie, plutôt que de s’inquiéter de ses propres enfants en une vie. J’étais présente, avec maman… et il la remercier d’avoir protéger Alice. Il dit nous aimer, vouloir rattraper le temps… Mais le temps il ne l’a jamais eux. Même en travaillant avec lui, dans son laboratoire il n’a pas le temps pour moi, sa propre fille. Oncle Nathaniel, lui, à toujours trouvé le temps quand on avait un souci… Papa veut se racheter, qu’il commence par nous le prouver. Les mots c’est bien, les actions c’est mieux. Ça nous a énervé… la soirée avait été longue, tumultueuse et la dernière personne que j’avais envie de voir à ce moment précis… c’était Alice. Mon père lové dans ses bras. Pas là, pas maintenant.
Il est quatre heures du matin… comme à ma nouvelle habitude, je ne dors pas, j’ai une boule à l’estomac. Une angoisse si pesante qu’elle empêche de parler, de sourire, de vivre. Je me tourne dans le lit et ma jumelle n’y ait pas non plus. Je me lève, frottant mes yeux pour la retrouver dans le canapé, elle aussi, seule. Je m’assoie à côté d’elle, sans un bruit, sans un mot. C’est comme ça depuis l’incident du zoo. Cette situation m’angoisse encore plus. Je veux faire plus, pour ma sœur, pour moi. Cette situation me rend encore plus malheureuse et … et je me sens si inutile. Je me laisse glisser dans le canapé, totalement avachi dans celui-ci.
« J’en reviens toujours pas … » J’ai enfin réussi à parler. Avec Laura pas de faux semblant, pas de triche. On est fusionnelle, c’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’on ne parle pas. On n’en a peut-être pas besoin… On se comprend, c’est tout. On est jumelle, un lien invisible pour la vie. À jamais elle et moi pour le pire et le meilleur. « La probabilité qu’il pense à nous, là maintenant ? Inférieure ou supérieure à 10 % ? »
Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus.
Pando
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Dim 4 Avr - 17:00
Toi, moi. Toujours
Aria&Laura
Le zoo, l'hôpital, Alice, c'était beaucoup trop à gérer pour moi. En fait, pour nous deux. Aria et moi sommes beaucoup trop dans nos émotions en ce moment. Il faut nous comprendre, apprendre pour la relation de notre amie avec notre père. De voir notre père, notre famille en direct se faire attaquer pour ensuite, moi, péter un plomb à l'hôpital. J'en pouvais plus, le mutisme était devenu très important dans ma vie, plutôt dans notre vie. Aria et moi on se comprenait, on savait.. On vivait la même chose.. Je..
Le nombre de fois, dans les dernières semaines, que j'ai été voir Aria dans son lit. Le nombre de nuit blanches que je vis.. À penser à Alice, à penser comment a-t-elle pu faire quelque chose de pareille. Comment mon père, mon propre père, n'avait pas prit de nouvelle, mais voulait absolument savoir comment Alice allait. Comment, en tant qu'enfant, pouvais-je passer par-dessus cette situation ? J'en voulais à mon père de nous oublier de cette manière, à ma mère de le protéger et de me dire de lui laisser une chance.. Et à Alice de vouloir se mêler des choses familiales. Elle n'est pas ma famille, elle n'est q'une femme qui a vécue une aventure cachée dans le dos de ma mère. Je.. Mon père qui essaie du mieux qu'il peut pour venir nous chercher émotionnellement moi et Aria.. Mais comprends-tu père ? Tu es arrivé beaucoup trop tard.
Ce soir, le stress est beaucoup trop présent. Les cauchemars, les pensées agressantes, les émotions. Non, mon âme se fait ravagée par tout ces événements. J'ai besoin de respirer, j'ai besoin de réconfort.. J'ai besoin de Aria, mais.. Pour une fois, je l'entends dormir.. Je l'entends respirer doucement. Je décide de me lever, me prendre une tasse de thé. Et je regarde devant moi, la télévision et son écran noir. Incapable de fermer mes yeux, incapable de dormir, les images incroyables du bras qui se déchirent face à l'attaque. Des mots d'excuses de mon père, qui veut absolument une relation. J'étouffe un rire.. Tu as plus de 20 ans de retard, Gregory. Sans même l'entendre, je ressens Aria. Je sais qu'elle est réveillée et qu'elle s'en vient. Ça toujours été comme ça, elle et moi. Nous sommes fusionnel au point de savoir ce que pense l'autre. Elle s'assit à mes côtés, toujours en silence. Je lui présente ma tasse et hausse les sourcils.
« J'en reviens pas non plus, mais en même temps.. M'attendais-je à autre chose ? »
Ma voix était rauque et ferme. Notre père n'a jamais été présent pour nous. Tout ce qui l'intéressait était son laboratoire même notre mère, ne semblait plus l'intéresser autant.. En vue des derniers événements..
« Totalement inférieur.. Et ça depuis de nombreuses années. Ça ne changera pas du jour au lendemain Aria. Je crois que nous en avons eu la preuve.. »
Oui, ce jour où Alice est devenu plus importante que la totalité de sa famille. Où savoir si ces enfants était ok, n'était plus quelque chose d'important. L'amertume remplissait mes paroles, malheureusement.. C'était tout ce que j'étais capable de donner.
À quoi bon espérer. C’est ce que dis tout le monde dans cette famille… j’ai l’impression d’être la seule qui espère toujours quelque chose de papa et finalement j’en souffre. Peut-être ont-ils raison après tout. Il ne changera pas, il est ce qu’il est. En presque trente ans il n’a jamais été le père qu’il devrait être alors pourquoi aujourd’hui ? Je suis trop rêveuse, j’espère trop de lui, j’attend trop de lui. Depuis aussi loin que je m’en souvienne je l’admire mais pour ne recevoir qu’un infime regard tout juste professionnelle dans un grand laboratoire. Ça me fatigue. Tout ça pour passer après mon ami. En parlant d’ʺamieʺ, est-ce qu’une amie ferait ça ? Prendre le cœur de notre père au détriment de notre mère, dans son dos. Rien ne va en réalité. Me laissant aller dans le canapé, je m’enfonce de tout mon être. Pourquoi on se fait du mal comme ça ? Tellement de chose se bouscule entre ces problèmes de famille, le travail, cette explosion de violence. Rien ne va plus. « Je ne sais pas comment fait maman… » Soufflais-je. Pour le supporter, tant d’année. Supporter ses erreurs, cette tromperie, ce divorce, tout. Et encore lui trouver la force de le pardonner et de nous demander d’en faire autant. L’amour la rend soit aveugle soit elle est stupide. Pourtant notre mère est bien loin d’être stupide. Pourtant elle fait toujours bloc avec papa. Pour nous protéger ? Ça ressemble plus à maman.
« Ca me … je … Arf » Impossible de trouver mes mots pour exprimer ce que je ressens, vraiment, j’essaye mais. Rien ! C’est bloqué dans ma gorge, beaucoup trop de sentiments, de sensations. Tous aussi différents, confus en même temps. « Putain ! » Je ne suis pas vulgaire, mais il devait sortir celui-là. Je n’étais pas plus soulagé mais il représentait bien la situation. Un merdier sans nom. « Après tout ce que cette famille a fait et subit pour lui… c’est comme ça qu’on est catalogué. En dernier derrière la copine sexy. Je ne pensais pas qu’un jour papa pourrait tomber si bas. » Je savais que notre famille n’était pas parfaite. Mais on avait deux parents soudaient, qui s’aiment. Finalement papa a fait comme ses riches investisseurs et s’est jeter dans les bras d’une belle blonde vingt ans plus jeune que lui. « Il était obligé de la prendre dans nos copines, sinon ça n’aurait pas été palpitant... » Je suis écœuré. Je me lève du canapé, mollassonne. « Tu reveux du thé ? Je vais m’en faire… » Une bonne boisson chaude me fera le plus grand bien.
Pendant ce temps, je prépare du thé, dans le silence le plus profond. Dix minutes plus tard, je suis de retour dans le salon, une tasse et la théière à la main que je dépose sur la table basse si jamais ma sœur ou moi en désire une nouvelle fournée. Je n’ose même pas allumer la TV de peur de tomber sur des images de cette soirée. Je n’ai pas envie de revoir la moindre scène, le moindre son pouvant me rappeler cette inauguration. J’en revois encore chaque moment dans mon esprit… les sons, les odeurs, les sensations… tout. Heureusement peut-être que je me sois évanouie à un moment donné finalement. Ça m’aura permis de m’enfuir de cet enfer. Je m’installe tout prêt de Laura, glissant mon bras derrière ses épaules et poser ma tête délicatement contre sa tête.
Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus.
Pando
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Lun 24 Mai - 15:51
Toi, moi. Toujours
Aria&Laura
Maman, oui notre mère qui a été totalement détruite en direct. Comment notre père à pu faire une telle chose. J'étais toujours sous le choc des nouvelles que nous avions apprise, mais aussi de l'attaque. Mes sentiments étaient sans dessus dessous. J'étais en colère, j'étais en peine, j'étais jalouse.. J'étais tout.. Mon énergie, mon corps donnait tout ce qu'il pouvait, mais bientôt je n'aurais plus assez d'énergie pour pouvoir continuer à vivre cette colère envers mon père et envers Alice. Pourquoi nous avait-elle jamais parlé de sa relation, pourquoi l'avoir garder secret. Je croyais que nous étions proches, je croyais que j'étais son amie... je croyais beaucoup de chose et c'est ce qui me fait le plus de mal dans tout cela. Le sentiment de m'avoir fait trahir était si profond, si encrée.
« J'en ai aucune idée, maman est forte.. Elle.. est.. »
Je n'avais plus aucun mot à dire, j'étais.. Aria est moi, étions sur la même longueur d'onde. Nous n'avions plus aucun mot ou aucune parole pour nous exprimer face à cette situation. Pour ma part, j'avais tant de colère.. Tant de colère contre cette situation que j'en oubliais quasiment que notre père avait faillis mourir en cette soirée, mais j'ai été si trahi.. Et ma mère, ma mère qui apprenait le tout en direct, en direct dans un événement.. Je ne sais aucunement comment elle fait pour avoir survécu à tout cela, a-t-elle survécu.. J'en ai aucune idée, je lui aie seulement parlé lorsque je suis allée à l'hôpital pour voir notre père.. Depuis, je me tiens loin.. J'ai besoin de respirer, j'ai besoin de comprendre ce qui se passe dans notre famille..
« Je n'aurais jamais cru aussi.. En même temps, est-ce qu'on le connait réellement ? Nous avons eu que rarement des rapprochements avec lui.. Je.. »
J'étais aussi outrée que ma soeur, mais je décidai de garder le silence. Que pouvais-je dire qui réglera cette situation ? Rien, aucune parole ne pouvait m'aider à remettre en place ces émotions qui ne savaient pas où se placer.
« Moi, c'est plutôt qu'ils ont gardé le secret. Pourquoi Alice ne nous en pas parler ? Pourquoi notre père à dit ça ouvertement dans un événement devant notre mère.. »
J'hochais la tête lorsque Aria me proposait d'autre thé. Pour l'instant, c'était bien la seule chose qui me calmait les nerfs. Aria et le thé, c'était tout ce qui me tenait en place dans les derniers jours et j'étais bien heureuse d'avoir cette personne dans ma vie. Cette personne qui me complétait tout simplement.
« Je suis épuisée, que vais devenir notre famille.. »
Je soufflais tellement j'étais désespérée dans les événements. Je passais une main dans mes cheveux et mon visage. Je fermais les yeux quelques instants. Une migraine se préparait, je le ressentais dans mes yeux.
C’est terrible en tant qu’enfant de se dire qu’on ne connait pas si bien son père. Simplement parce qu’on ne l’a jamais vu assez. On n’a jamais appris à la connaitre car il était absent, tout simplement. Ça fait mal, vraiment. On a juste l’impression de le connaitre du peu de chose que l’on voit de lui que ce soit au travail ou lors de rare moments familiaux mais en en faite on est à côté de la plaque. Il est nul comme père et j’imagine nul comme mari. Quelque part j’arrive à plaindre Alice, elle ne sait pas dans quel tourmente elle vient de s’engager… peut-être même que c’est une histoire qui ne durera pas. On n’en sait rien. Papa n’a jamais eu de tact que ce soit dans la vie, ou au travail. Il est comme il est, au détriment des sentiments des autres et même de ses propres enfants. Apprendre que son père n’est plus avec sa mère s’est une chose, savoir qu’elle est remplacée, comme ça, devant des millions de gens c’est encore une autre chose. « Je sais pas. Ca doit encore être une idée de papa, il a toujours aimer faire dans le spectaculaire… » Même si c’était à eux deux de nous le dire… j’aurais apprécier de ne pas le découvrir en direct d’une chaine de tv, devant des millions de gens. Même simplement de papa, ou d’Alice mais dans l’intimité… On n’est pas dans une émission de télé réalité… ou ce genre de famille de télé réalité absurde ! On vaut mieux que ça… enfin j’imagine.
Je décide de refaire du thé, revenant au salon. Je nous serre une tasse de thé chacune. Et m’installe tout contre ma moitié, cherchant un peu de chaleur et de réconfort après cette épreuve. « Le plus important… c’est de rester ensemble. » Je prend la main de ma jumelle et la serre entre mes doigts. « On fera comme on a toujours fait, du mieux qu’on peut. On se protègera comme on a toujours fait, pour Sam et Sirius, Harry et maman. Le reste… on verra dans un second temps. » Oui, j’écarte volontairement papa et Alice pour le moment. C’est un sujet bien trop douloureux pour tout le monde alors autant se concentrer sur la partie de la famille qui ne nous fait pas souffrir. Nos petits frères, notre grand frère et notre mère. On a besoin d’être unis, de se serrer les coudes et d’avancer.
Mais ce qui me fait le plus froid dans le dos, c’est surtout toutes cette violence à l’encontre de notre famille… Cette montée de la violence m’effraie. Et surtout je ne la comprends pas… Après quelques secondes de silence je finis par demander à Laura. « Où est-ce qu’on s’est planté dans ce projet… je comprends pas … Comment … comment la situation a pu déraper comme ça sans qu’on n’ouvre les yeux avant ? » Je pensais vraiment qu’un zoo robotique serait une idée génial… On y a bossé pendant des mois. J’ai vraiment apprécié ce projet car j’avais pu me rapprocher de papa car c’était quelque chose qui me tenait à cœur. La protection de la vie animale et des animaux sauvage… On n’a rien vu… J’arrive même à douter de nous, des androïdes… Impossible ! Ils font parties de nos vies, de ma vie, ça ne peut pas être leur faute.
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Pando
Invité
Invité
Ven 23 Juil - 15:47
Toi, moi. Toujours
Aria&Laura
Lorsque Aria disait que notre père aimait faire le tout dans le spectaculaire un rire las et blasée sortit de ma bouche. Il avait bien une envie de faire du spectaculaire pour les autres, mais sa famille restait toujours sur la banc à l'arrière à entendre patiemment qu'un moment donné, ils seront la star du spectacle. Malheureusement, cela ne semblait pas arriver.. Pas du tout même, notre père était dans une nouvelle relation avec une nouvelle femme et nous l'avons apprit en même temps que le mon en entier.. Était-ce quelque chose de logique ? Étions-nous une réelle famille ? Pas vraiment, non.. Et j'étais en colère, en colère de devoir vivre des émotions pour une personne qui n'en mérite clairement aucunement.
« Malheureusement, nous ne faisons pas partie de son spectacle.. et cela depuis toujours »
J'étais devenue pour un serpent sur ses minutes avant une attaque. J'avais tellement de rancoeur envers mon père, envers le monde entier, en fait. Ma mère qui n'avait pas su mettre son pied au sol, mon père qui semble se fait une famille par lui-même et nous oublier petit peu par petit, Sirius qui devint acèbre dans ses paroles... En fait, la seule personne que je pouvais endurer en ce moment était celle qui était à mes côtés, Aria..
Une nouvelle tasse de thé dans mes mains, le corps chaud de ma soeur, je dépose ma tête sur celle à mes côtés et je ferme les yeux. J'avais besoin de réconfort et je savais que Aria comprenait amplement mon non-verbal. C'est ce que j'aimais entre nous. Je n'avais jamais besoin de répondre, de parler, un seul regard réglait le tout et nous savions tout les deux ce que nous voulions faire.
« Le plus important, oui.. Il ne faudrait pas se perdre dans un moment aussi critique dans notre famille. Aria, dit moi.. Tu ne me laissera jamais.. D'accord ?.. »
Est-ce un peu intense de demander à sa soeur d'être toujours présente. Pas vraiment, en ce moment j'avais besoin de cette intensité, j'avais besoin de savoir que j'avais quelqu'un sur qui compter. Surtout si nous avions d'autre surprise comme celle de notre père. Je ne pouvais vivre à travers d'autres nouvelles aussi accablante. Je pris une longue gorgée de mon thé. Et pour la première fois depuis plusieurs jours, mon coeur était beaucoup moins lourd.
« Je sais.. Il faut être fortes pour la famille, mais Aria.. Je commence à être fatiguée.. Malgré, que dans tous les cas, je sais que je vais le faire.. »
Je disais cela avec un ton las et fatiguée. Effectivement, nous avions toujours été les mailles qui tenaient cette famille, avec Sirius qui était en train de vivre une révolte. Harry qui semblait être heureux peu importe ce qui arrivait, Sam, notre petit frère.. Et notre mère qui semblait loin, très loin en ce moment.. Nous étions les seuls piliers de cette famille et malheureusement, c'était une tâche de plus en plus difficile.
J'étais toujours dans mes pensées lorsque j'entendis les paroles de Aria à propos de Androïd Technology. Elle avait bien raison, où sommes-nous tromper pour avoir autant de rancune et de violence fait par les humains envers nous. Il fallait beaucoup de colère pour aller sur scène et couper le bras d'un homme. Peu importe ce qu'il avait fait au niveau personnel, notre père ne méritait en rien sur le côté professionnel. Il avait tant aider des gens, il avait augmenter l'efficacité de plusieurs compagnie. Il avait aidé des gens dans le besoin, une avancé technologique comme on avait jamais vu dans les dernières années. Je ne comprenais pas, non plus.. Je..
« J'en ai aucune idée, c'est incroyable. Je n'aurais jamais cru que l'on aurait eu des gens aussi en colère.. Nous avons eu une avancé technologique incroyable. Je.. »
J'étais sans mot, autant de violence, de méchanceté.. Je ne pouvais croire.En fait, ce n'est pas vrai, je peux le croire, car avec la colère que je suis en train de vivre envers mon père et Alice.. mais quand même.. Je n'aurais jamais posé de comportement aussi dangereux..
« Il va falloir trouver rapidement une solution pour diminuer toute cette révolte. Sinon... on va aller vers une guerre civile, très rapidement. »
C’est dur à entendre, surtout de la bouche de sa moitié. Mais oui, on n’a jamais fait parti de son spectacle… Pourtant physiquement on y était, peut-être au fond de son cœur mais pourtant si invisible… ça fait et fera toujours mal de se sentir invisible aux yeux de son propre père. Pourquoi faire des enfants, fonder une famille pour en arriver là. Je n’ai jamais manqué de rien dans ma vie, ni d’argent, ni de nourriture et encore moins du côté matérialisme. Pourtant l’absence d’un père… ça ne se remplace pas avec de l’argent ou des vacances a Dubaï. Je n’ai rien de plus à dire à laura car elle a raison. J’ai toujours su trouver des mots pour la rassurer, pour l’aider pour… défendre la famille mais là. J’en ai marre de me voiler les yeux pour sauver ce qui ne l’est pas. Ces années passées à le regarder dans son labo, l’espionner, vouloir être un enfant parfait, une ingénieure parfaite à ses yeux et finalement ne voir que je ne suis qu’un employé comme les autres, avec la même indifférence… Que je suis classé au même rang que les autres même quand il s’agit de sa vie personnelle et intime.
Le plus important, c’est notre famille, notre noyau. Maman et nos frères. Mais la question de Laura me tord le cœur. Comment peut-elle imaginer, un seul instant, une seule seconde que je puisse lui faire ça. Jamais. Je sais qu’elle a peur, qu’elle est inquiète et que surtout elle est en colère. Je pose ma tasse sur la table basse et la prend par les épaules. « JAMAIS je ne te laisserai. TOUJOURS je serai près de toi. » On est collé ensemble depuis 29 ans et 9 mois. Elle est tout, ma moitié, ma vie, mon petit ange sur mon épaule, ma meilleure amie. Sans elle, il n’y a plus rien. Elle pourra toujours compter sur moi dans le meilleur comme dans le pire, elle le sait au fond elle. Elle a juste besoin d‘être rassurer. J’embrasse sa joue et imite ma sœur en buvant une longue gorgée de thé.
Étrangement, c’est toujours plus facile de parler boulot que famille. Surtout chez nous ! J’en viens à parler à ma jumelle de l’avenir de l’entreprise, de ce que l’on a raté dans ce projet… Je peux toujours entendre qu’il y est des personnes mécontentes, il y en aura toujours. Mais de là à attaquer des gens lors d’un rassemblement, d’essayer de tuer quelqu’un, de mutiler et de faire preuve d’une aussi grande violence… c’est bien loin d’une simple manifestation. Et visiblement, Laura est dans le même état que moi. On ne comprend pas… « Je pensais… vraiment que ce zoo serait une nouvelle étape pour la défense des animaux, de l’environnement et … c’est devenu un champ de bataille… » J’ai toujours défendu les animaux, l’environnement. C’était un projet qui me tenait vraiment à cœur. Un projet que papa avait vraiment fait parce que je l’ai défendu bec et ongle pour la terre et les animaux sauvagement chassés. Je pensais… que ça changerait les choses. Mais pas comme ça, pas dans le sang et la violence. Et j’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas.
Les mots de Laura ne vont pas dans le sens d’une amélioration. On doit trouver quelque chose pour arranger le problème, la colère qui gronde. Mais on n’est pas des politiciennes. Soit atténuer les tensions, une diversion ou autre chose. Mais on ne peut pas rester dans le silence aussi longtemps. « C’est quoi exactement les revendications de ces gens, il faut trouver pourquoi ils sont mécontents des androïdes et peut-être proposer une alternative ou une solution qui conviennent à tous. Je sais qu’on ne peut pas faire plaisir à tout le monde mais… C’est trop grave ce qu’il s’est passé. Là c’était papa… je n’ai pas envie de revoir ce genre d’image avec maman, ou l’un de nous. » Je ne le supporterai pas. Il faut qu’on trouve une solution… Même si on est en guerre avec papa, il en va de notre sécurité et de notre monde. On ne peut pas laisser des gens aussi en colère sans une réponse de la société.
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