Carte d'identité Feat*: Dove Cameron Amour pour les Androïdes: (95/100) Information importante à savoir:
Avatar : Dove CameronAge : 1 ans Humeur : SolitaireHabitation : En France actuellementJob/Fonction : Idole Situation Familliale : Je n'ai ni père, ni mère
Mer 6 Mai - 0:20
❝ Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. ❞Nous sommes unC'est étrange à quel point la couleur du ciel me semble si différents depuis quelque temps. Est-ce que c'est grâce à l'amour que me porte mon Greg ? Ou bien c'est parce que je vois le monde à travers mes yeux d'androïde à présent ? Je ne sais pas, tout me semble si différent à présent, comme si j'étais passé de chenille à papillon. Mon père avait voulu me garder le plus longtemps possible dans un cocon précieux, me couvrant les yeux devant les horribles choses qui étaient présentes sous mes yeux, comme le fait que ma mère ne m'avait jamais aimé. Mais finalement, elle n'est pas vraiment ma mère, car je ne suis pas cette Alice qu'elle haïssait tant, je ne suis que la suite vivante de sa mémoire. Je ne suis pas elle, je n'ai jamais été elle, je ne suis que moi, Alice l'androïde.
Chaque jour me semble être le premier dans ce monde. Il m'arrive parfois de me perdre dans mes pensés, d'arrêter tout mouvement pour réfléchir au sens de la vie, la mienne pour être précis. Aujourd'hui, j'ai besoin de me balader, de découvrir ce coin de la ville dont lequel je venais tout juste d'emménager. J'avais aperçu un parc pas non loin de là. C'était parfait, j'avais besoin de prendre l'air.
J'enfila une belle robe noir, avec des fleurs sur le jupon, mis des petites chaussures plates ouverte, pris le soin de mettre mon téléphone portable et mon portefeuille dans les poches de ma robe, et attrapa la poignée de l'étui de mon violon. Je pris mon instrument de musique avec moi, ne sachant trop si j'allais en jouer, mais j'espérais y trouver l'inspiration.
Je marcha tranquillement jusqu'au parc, m'arrêtant plusieurs fois pour regarder le paysage autour de moi. J'envoie même un sms accompagné d'une photo à mon Greg. Il est boulot, mais ce n'est pas grave, car ce soir je le retrouverais chez nous. Oui, chez nous. Mes joues se mettent à rougir et un doux sourire béa se dessine sur mes lèvres.
Je finis par m'asseoir sur un banc, posant l'étui de mon violon sur mes genoux. Je l'ouvris délicatement, venant prendre l'instrument entre mes doigts fins. Je placa le bouton dans mon cou, avant de poser naturellement mon menton sur la mentonnière prévue pour. Je pris ensuite l'archet et d'un geste je viens frotter les cordes faisant sortir un doux son presque poétique.
J'avais décidé de me rendre à Staten Island aujourd'hui. C'était un quartier que je n'avais pas encore exploré pour aider de potentiels androïdes. Je sais qu'ils sont moins nombreux là bas. Mais justement, ils doivent se sentir seuls. Ca me permettra aussi de découvrir un nouvel endroit.
J'ai donc pris le taxi et je m'y suis rendu. Je commence par un grand parc. Il fait doux aujourd'hui et le soleil rayonne. C'est apaisant. Je me perds un peu dans mes pensées, marchant dans ce parc, au bord de l'eau. J'ai la sensation que ça me fait du bien de marcher, de me détendre. Je me demande si je vais vraiment réussir à sauver mes frères. Je l'espère... Ils comptent tellement sur moi... Je dois réussir. Je n'ai pas le droit de les décevoir...
Soudain, un son de violon m'attire. Qu'est ce que c'est ? C'est... Tellement beau. C'est vraiment émouvant... Envoutant... Attiré par la musique, je me dirige en sa direction et vois une jeune fille entrain de jouer. Sa musique est magnifique... Et elle est vraiment jolie. Elle semble passionnée par sa musique et ça m'intrigue beaucoup. Je ressens la même passion pour la musique et le chant. J'oublie un instant qu'elle est une humaine. Je suis comme hypnotisé par sa musique. Je m'approche d'elle sans vraiment m'en rendre compte.
Je la regarde, subjugué par le son qu'elle produit avec son violon. J'en oublie les gens tout autour, jusqu'à entendre une personne murmurer "Mais c'est Alice ! La nouvelle compagne de Gregory Theïrin !" Je ne l'avais pas reconnu... Je n'avais pas fait attention... Je me sens triste. J'avais la sensation de ressentir une sorte de connexion avec elle... Mais ce n'était qu'une humaine soutenant les Theïrin. Je me sens profondément triste, comme si j'étais trahi alors que je ne la connais même pas. Une étrange sensation... Soudain la musique du violon semble me dévorer de l'intérieur. Je me recule doucement et m'assois sur le banc se trouvant derrière moi.
Je me sens profondément triste sans vraiment comprendre pourquoi. Je me laisse dévorer par ma mélancolie bercée par le son de la musique...
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Harmonie Marsh
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Jeu 28 Mai - 15:16
❝ Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. ❞Nous sommes unLes yeux clos je me laissais bercer par ma propre musique, oubliant peu à peu l'endroit ou je me trouve. Je n'entends même pas les voix des personnes qui se sont arrêtés non loin de moi, me dévisageant du regard. Heureusement, j'ai les yeux fermés et je ne vois pas cette façon horrible dont ils me regardent. Ils me jugent, sans problème, sans honte, simplement parce que je suis la petite amie de Greg. Beaucoup de personnes se permettent d'avoir un avis sur ma relation amoureuse, la critiquant beaucoup. Les paroles me blessent parfois, surtout quand cela vient de certains de mes anciens amis à l'école. Mais ce n'est pas grave, je l'aime, je l'aime tellement mon Greg. Peu importe ce que les gens pensent de nous, tant que lui il m'aime.
Mon archet vient gratter une dernière fois les cordes de mon violon, me faisant doucement ouvrir les yeux, qui papillonnent légèrement. Je me rends soudain compte que beaucoup de personne me regarde. Je les vois chuchoter, tout en ayant les yeux rivés sur moi. Je me mets à rougir, tout en baisant la tête gênée. Je ne pensais pas attirer autant l'attention en me mettant à jouer. Je devrais me sentir flatter, mais je sens bien que certaines des personnes ne sont nullement arrêtés pour écouter ma musique. J'entends, je les entendent clairement ses murmures à mon égard. "Non, mais tu a vu son look ?" ; "Elle est vraiment moche en vrai" ; "Je suis sûr qu'elle sort avec lui uniquement pour se servir de lui". Tellement de méchanceté dans leur parole, tellement.
Je sens me recroqueviller sur moi-même, venant même entendre quelques ricanements. Est-ce qu'ils se moquent de moi ? Ma main se resserre sur mon violon. Je devrais surement m'en aller. Je range doucement mon instrument de musique dans son étui, alors que j'entends soudainement la voix d'un homme résonner presque dans tout le parc. Je lève les yeux rapidement. Je vois un homme, non loin de moi, s'énerver sur son androïde, venant même à le frapper.
Je me lève d'un bond en voyant la scène. Je sens une poussée d'adrénaline m'envahir et je me mets à courir vers l'homme, lui attrapant le bras, alors qu'il s'apprêtait à frapper une nouvelle fois son androïde, qui était déjà à terre.
« Laissez tout de suite cet androïde tranquille ! »Disais-je fermement.
« Ha ouai ? Et sinon, quoi ? Tu crois que tu me fais peur petite conne ? »
L'homme me repousse sans grand mal, me faisant tomber sur l'androïde. J'ai mal, mais je me relève tout de même pour protéger ce dernier. J'écarte les bras, prêt à le défendre, même avec mes faibles muscles.
Plongé dans ma tristesse, sur ce banc, je ne peux m'empêcher d'entendre les chuchotements plutôt bruyant du public d'Alice. Même si je n'ai aucune confiance en cette demoiselle, j'ai de la peine pour elle... En plus... Même si j'ai peur de ce Theïrin... Je sais que Shawn est très proche de lui. Alors je ne sais pas trop quoi en penser. Mais je ne supporte pas la méchanceté gratuite. J'ai presque envie d'intervenir... Mais ce serait me mettre en danger bêtement... Shawn ne serait vraiment pas content...
Mais soudain, je la vois ranger son violon et se précipiter vers un homme pour... Défendre un androïde ?? Je n'avais même pas vu qu'un androïde était entrain de se faire agresser. Qu'est ce qu'il m'arrive ?! L'homme la violente à son tour et la balance au sol. Elle protège l'androïde de ses bras quitte à se faire frapper. Pourquoi ?? Je n'ai pas le temps de réfléchir. Alors que l'homme est sur le point de la frapper, je me précipite vers eux et me jette face à Alice, voulant les protéger elle et l'androïde en tournant le dos à l'agresseur. Le poing qu'il voulait lancer dans le visage de la jeune femme atterrit contre ma tête. Ca me fait un léger choc mais les carcasses androïdes sont plus résistantes que celles des hommes. En plus je vis la plupart du temps avec ma fonction douleur désactivée. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de cette fonction...
Je ne bouge pas, restant en position de défense. L'homme se met dans une rage noire. Parce que je lui résiste ? Parce que je suis intervenu ? Je n'en sais rien. Je finis par me lever rapidement et lui faire face, juste au cas où il tente quelque chose. Je le dépasse de quelques centimètres. J'espère que ça suffira pour le faire fuir. Je ne dois pas dévoiler mon identité d'androïde. Surtout pas devant autant de monde... Mon regard est extrêmement sombre . J'ai la mâchoire et les poings serrés. Les sourcils froncés.
- Va t'en.
J'ai envie de le faire souffrir, de le frapper encore et encore. Mais je ne veux pas me montrer violent. Pas encore. Je tente la manière douce avant toute chose. Heureusement, le type finit par prendre la fuite. Les humains sont tous les mêmes. Ils sont cruels et lâches. Je me tourne vers Alice et l'androïde au sol. Heureusement il n'est pas trop abîmé. Et Alice n'a pas été blessée je crois. Je m'adresse alors à eux deux.
- Vous allez bien ?
Je voudrais tant parler du refuge à cet androïde... Mais je ne peux pas en présence d'humains. Ca m'agace. J'ai à peine eu le temps de vérifier leur état à tous les deux que l'humain de tout à l'heure revient avec deux acolytes. La lâcheté humaine... J'en ai ma claque. Je sens la colère monter en moi. Je me redresse et me place dos à Alice et l'androïde, face aux humains qui arrivent. Je suis prêt à me battre pour ma cause. - Vous allez me rendre mon androïde si vous tenez à la vie ! Au prix que j'ai payé cette merde ! Il est à moi !
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Harmonie Marsh
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Sam 6 Juin - 11:01
❝ Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. ❞Nous sommes unJe ne sais pas exactement ce qu'il c'est passé dans mon esprit à l'instant même ou j'ai vu cet homme s'en prendre à son androïde. Je me suis sentie bondir du banc pour accourir vers ce dernier, prêt à le protéger de mon faible corps. L'idée de le voir se prendre des coups me rendait malade. Est-ce que parce qu'il est justement un robot, un androïde tout comme moi ? Et si cela avait été deux hommes qui se battaient aurais-je accouru de la même façon ? Aurais-je mis ainsi ma vie en danger pour autrui en sachant que je ne fais clairement pas le poids ? Je l'ignore, mais là, ce dont j'étais sur, c'était que je me sentais prête à tout pour le protéger quitte à recevoir des coups dans la figure à mon tour.
L'homme me pousse violent au sol, mais je me relève, écartant les bras en signant de défense. Je le vois lever le poing sur moi, prêt à me frapper. Cependant, un autre homme arrive et nous protège tous les deux, moi et l'androïde au sol. Mes yeux papillonnent légèrement face à ce géant. Je me sens vraiment toute petite à côté de lui, il doit presque faire un mètre quatre-vingt-dix. Mais ce n'est pas sa taille qui me surprend le plus, mais le fait qu'il cherche à se prendre des coups à notre place. Il crie à l'homme de partir, arrivant à le faire fuir sans très grand mal. Qui est donc cet homme ?
Il se retourne de nouveau vers nous, nous demandons si on vas bien, alors que j'aide l'androïde à se relever. Ce dernier, n'a pas l'air en trop mauvais état, mais j'aimerais bien l'emmener à Greg, ou au pire à un magasin d'Android Technology pour lui faire un petit contrôle. Mais je veux surtout l'emmener loin de son propriétaire sans cœur. Je pose les yeux sur notre sauveur, devant bien lever la tête pour poser mon regard dans le sien.
« Je crois qu'il vas bien, mais il faudrait le faire analyser pour en être sûr. »
Moi état à moi n'a guère d'importance, et puis l'homme m'a à peine touché. D'ailleurs, voilà qu'il revient à la charge avec deux amis à lui. Il ne compte pas lâcher l'affaire aussi facilement. Le sauveur, appelons-le comme ça vu que j'ignore son dos, se tient face aux trois hommes qui s'approche. Il veut surement encore nous protéger. Le propriétaire de l'androïde nous menace, mais cela me fait pas peur, au contraire. Je sens une colère monter en moi, une colère inconnue à mes yeux. J'attrape mon téléphone portable et prend une photo du propriétaire. Le flash les surprend tous les trois, mais les mets encore plus en colère.
« Tu viens de nous prendre en photo, connasse ? »
« Non, seulement toi ! »Disais-je sûr de moi, tout en tapotant rapidement sur mon téléphone. « Il ne faudrait pas qu'une personne dans ton genre puisse toucher de nouveau à un androïde. Je préviens donc Android Technology que tu es une personne dangereuse, en leur envoyant une petite photo. »Je relevais la tête, croisant son regard. Non, je ne baisserai pas les yeux face à lui, je suis même prête à le défier du regard.
« Attends, tu te fou de ma gueule ? Tu te prends pour qui pour faire ça ? »
« Hé mec, tu n’a pas reconnu qui c'est ? C'est la nouvelle meuf de Gregory Theïrin. »
« Rien à foutre, je vais récupérer mon androïde, quitte à leur péter la gueule à tous les deux. »
Je me mets à côtés du sauveur, prête à me battre à mon tour, même si je ne sais clairement pas comment on fait.
Pourquoi... Elle a risqué sa vie pour lui et elle s'inquiète encore... Elle l'aide, me dit qu'il semble aller bien. Elle ne me parle pas d'elle. Je crois qu'elle n'a reçu aucun coup. Je n'ai pas le temps de lui demander que le type est de retour avec du renfort... Il me dégoûte...
Je suis prêt à me battre s'il le faut... Et visiblement Alice aussi. Je ne comprends toujours pas pourquoi mais elle me semble bien trop fragile pour ça... Elle est si petite et... Humaine. Les humains sont si fragiles... Mais ce qu'elle fait me surprend. Elle le prend en photo ? Je suis la scène sans un mot, tentant de comprendre ce qu'elle fait... Oh... Je vois... Elle est maligne. Un sourire se dessine sur mon visage. Malheureusement ça ne semble pas suffisant pour faire fuir l'homme.
On a toujours du public autour de nous... Certains sont partis par peur d'être mêlé au combat, d'autres filment avec leur téléphone portable. Merde... Comment je fais pour nous sortir de là ? J'aimerais tant leur faire peur... Mais je ne peux pas me le permettre... Pas devant tout ce monde et encore moins devant des caméras... Je dois garder mon identité secrète... En plus... Qui sait ce que ferait la fiancée de Theïrin si elle voyait un altéré ? Peut-être qu'elle me dénoncerait...
Je décide de tenter une autre méthode. Je me tiens droit et sur de moi tout en m'approchant de l'homme.
- Écoutez... Cet androïde n'a pas été créé pour être détérioré. Savez-vous que c'est contre la loi ? Je vous conseille de partir avant d’aggraver votre situation... Détériorer un androïde est passible d'une amande, mais refuser de coopérer avec des représentants d'Android Technology par la suite, sans parler de la violence... Cela est passible de prison. Et nous avons tout un tas de témoins qui filment la scène. Alors je vous en prie. Rentrez chez vous et laissez-nous ramener cet androïde à l"usine.
Je tente le bluff... Je ne sais pas s'il va me croire... Je tente de lui faire croire qu'Alice et moi travaillons pour Android Technology et qu'il risque la prison. Je prie pour que ça fonctionne... Je le vois hésiter... Il se rapproche de moi, menaçant.
- T'as de la chance ! Mais crois moi j'oublierai pas vos visages...
Ils s'en vont. Je lâche un soupire de soulagement. Ca aurait pu très mal finir... Maintenant nous devons protéger cet androïde. Il ne doit surtout pas retourner à l'usine... J'espère qu'Alice ne m'empêchera pas de lui donner l'adresse du refuge...
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Dim 21 Juin - 17:17
❝ Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. ❞Nous sommes unJe ne me suis jamais battu de toute ma vie, et je sais clairement, d'avance, que si je donnais un coup de poing à l'un des trois hommes, j'aurais plus mal qu'eux. Je suis sûrement l'une des dernières personne sur terre à vouloir faire face à une telle confrontation, malheureusement je crois ne pas trop avoir le choix à cet instant précis. J'avais espéré que le fait que je le prenne en photo, en lui disant que je l'envoyais directement à Android Technology, suffirait à le faire fuir lui, le propriétaire de l'androïde, ainsi que ses deux acolytes. Je cherchais plus à le faire fuir qu'autre chose. Pas de chance pour moi, cela sembla avoir l'effet inverse. Tant pis, si il faut en venir aux poings et bien soit, car je ne compte pas le laisser repartir avec cet androïde qu'il maltraite pour le plaisir.
Heureusement, je ne suis pas seule, et l'homme se trouvant à mes côtes, semble avoir des arguments qui font plus mouche que les miennes. Dire que c'est moi la future avocate, il va falloir que je revoie sérieusement mes plaidoiries à l'avenir. En tout cas, le coup du "nous sommes des employés d chez Android Technology" semble parfaitement fonctionner. Même si techniquement, il n'existe encore une loi traitant de la protection des androïdes. Je sens mon cœur se serrer à cette pensée.
Les hommes finissent par partir, le propriétaire nous menace tout de même une dernière fois avant de tourner les talons. Je soupire de soulagement, voyant toutes les personnes autour de nous s'éloigner peu à peu de la scène. Il faut croire que nous les intéressons plus du tout à présent. Bon au moins, nous allons pouvoir nous occuper de ce pauvre androïde plus tranquillement, sans sentir des regards en biais de certains passant trop curieux.
Je me tournais donc vers l'androïde, ayant assisté à toute la scène sans dire un trait mot. Il recula légèrement quand je m'approcha de lui.
« Tout va bien, plus personne ne te fera de mal. »Disais-je d'une voix calme, en restant à une certaine distance de lui pour ne pas l'effrayer. « Je m'appelle Alice. Puis-je connaitre ton nom ? »
« Je suis l'androïde numéro LP8561. Mon propriétaire m'a donné le nom de Ethan. »
« C'est un très joli ça, Ethan. »
Je souriais doucement à l'androïde, qui semblait quelque peu surprit de voir tant de gentillesse émaner de moi. Cela me faisait mal au cœur. Combien d'atrocité cet homme avait pu lui faire vivre ?
« Ethan, tu veux bien faire une analyse de ton système interne ? »
« Bien, madame. »
Sa LED verte, passa au jaune quelques instants, avant de redevenir verte très rapidement.
« Tout est en ordre. Aucun dysfonctionnement. »
« Ouf... Je suis rassurée. »
Je me tourna ensuite vers le grand sauveur de toute cette situation, sans qui tout cela aurait pu virer au drame.
« Je vous remercie sincèrement d'avoir aidé Ethan, ainsi que moi-même. »Disais-je poliment, tout m'inclinant légèrement devant lui. « Je ferais mieux d'emmener Ethan, chez Android Technology. Je pourrais leur expliquer correctement la situation, tout en m'assurant que son propriétaire soit banni de la liste de leur client. »
Heureusement, tout rentre dans l'ordre. Même si l'homme nous menace, il s'en va. C'est tout ce qui compte. Je me tourne vers Alice et l'androïde. Elle s'inquiète pour lui. Je la laisse faire, m'assurant ainsi que tout va bien. Je suis rassuré. Mais pourquoi l'amie de Gregory Theïrin s'inquiète-t-elle autant pour un androïde ? Je ne comprends pas. C'est pourtant eux qui nous créent pour nous réduire en esclavage. Non décidément je ne peux comprendre... Ils nous considèrent comme de vulgaires machines prêtes à les servir. Alors pourquoi ?
Je sors de mes pensées alors qu'elle s'adresse à moi. Je fais un léger sourire avant de le perdre très vite en entendant ses paroles.
- Non ! S'il vous plait ne l'emmenez pas là bas. Il sera soit détruit soit réduit en esclavage au près d'un autre propriétaire. Je...
J'hésite un instant. Je me sens tellement coincé. C'est une humaine et en plus pratiquement une Theïrin. Je ne peux pas lui dévoiler l'existence du refuge. Mais je refuse qu'elle l'emmène.
- Je connais un endroit sûr pour lui. Si vous êtes d'accord je lui dirai comment s'y rendre.
Je me tourne vers Ethan et lui adresse un sourire rassurant. Je ne peux même pas lui dire que je suis moi-même un androïde. Je ne sais pas s'il va me faire confiance.
- Qu'en dis-tu Ethan ? Un endroit où tu serais libre de vivre. Simplement. Sans que l'on te donne des ordres. Sans que l'on te maltraite.
Ethan acquiesce d'un signe de tête. Je me sens soulagé. J'espère juste qu'Alice ne va pas se mettre sur son chemin. Je dois m'assurer qu'elle ne sache pas où il se rend. Je vais rester avec elle pendant qu'Ethan part, histoire d'être certain qu'elle ne le suive pas. Aussi, je dois donner l'adresse à notre nouvel ami sans qu'elle ne la voit. Je me tourne vers elle, le regard plein de sincérité. J'ai envie de lui faire confiance au vu de son comportement...
- Alice... Vous comprendrez que cet endroit doit rester secret pour sa sécurité. Alors si vous le voulez bien, je vais donner l'adresse à notre ami sans que vous ne la voyiez.
Elle va comprendre n'est ce pas ? Elle ne va pas insisté pour voir l'adresse ou pire, l'emmener chez Android Technology ? Je veux y croire. Sinon pourquoi elle l'aurait défendu ? Ethan reprend la parole. Je veux absolument l'aider.
- S'il vous plait... Je veux juste vivre... En sécurité...
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Mar 14 Juil - 23:16
❝ Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c'est l'âme du lecteur. ❞Nous sommes unJe suis soulagée de voir que le pire a pu être évité. Je pensais vraiment que toute cette histoire allait se finir en bagarre, mais grâce à cet homme, que je surnomme affectueuse mon sauveur, dans mon esprit seulement, ignorant toujours son nom, a trouvé les mots justes pour faire fuir ces trois hommes. De plus, l'androïde ne semble pas aller mal, peut être simplement un peu secoué à cause de tout ce que lui faisait subir son propriétaire. A-t-il toujours été ainsi d'ailleurs ? Ou bien y a-t-il eu un événement dans sa vie qui la poussée à rejeter autant sa colère contre Ethan ? Je l'ignore totalement, et je n'aurais sans doute jamais de réponse à cette question. En tout cas, qu'importent les raisons ou non, l'homme n'avait nullement le droit de s'en prendre ainsi à Ethan.
Enfin, maintenant que nous sommes sûrs que ces hommes sont bien loin de nous, je remercie mon sauveur pour tout ce qu'il a fait. Je vais pouvoir aller tranquillement chez Android Technology pour m'assurer que cet homme ne puisse plus jamais remettre sur un androïde, et aussi faire en sorte qu'Ethan ait une meilleure vie. Peut-être que Greg accepterait qu'Ethan vive chez nous, un peu comme papa à l'époque, même si lui il faisait semblant. D'ailleurs, mon Blue serait sans doute bien mieux géré cette situation de client beaucoup trop méchant avec les androïdes. Peut-être que je pourrais voir avec lui pour mettre en place quelque chose, un système, une loi, un truc du genre pour empêcher que cela ne se reproduise.
Les paroles de mon sauveur me glacent presque le sang. Les mots qu'il prononce me semble si dur. Réduit en esclavage ? Je sens mon cœur se serrer. Je n'avais jamais vu les choses de cette façon, c'est... Tout bonnement horrible. Je tourne le regard vers Ethan, sentant une vague de tristesse m'envahir. J'écoute d'une oreille les paroles de mon sauveur, toujours en fixant Ethan dans les yeux. Ethan est un androïde, je suis une androïde, nous sommes pareils et si différent à la fois. Pourtant... Un esclave ? Ce mot résonne dans ma tête.
Mon sauveur semble connaitre un endroit sur pour Ethan, un endroit ou il pourrait être... Libre ? Un nouveau qui semble si difficile à entendre. Des larmes menacent de perler sur mes joues. Je les retiens, sentant une nouvelle fois mon cœur se serrer dans ma poitrine. Mais je ne peux me contenir plus longtemps quand Ethan finit par prendre la parole. Une larme finit par couler. Il veut vivre... Vivre... Comme moi... Comme mon sauveur...
« Je... Je comprend... »Disais-je en me tournant de nouveau mon sauveur, le visage rempli de tristesse. « Je vais... Je vais vous laissez donner l'adresse à Ethan... »
Une larme se met à couler, alors que je me tourne vers Ethan. Je me rapproche de lui, délicatement je viens prendre sa main, pendant que mon autre main vient caresser doucement sa joue. Mes gestes semblent le surprendre étrangement, je vois sa LED virer au jaune vif et me regarder avec étonnement.
« Prends soin de toi Ethan... Et... Sois heureux surtout. »
Je me força à afficher un sourire joyeux sur mes lèvres, avant de m'éloigner d'eux pour laisser mon sauveur donner cette fameuse adresse à Ethan.
Pour être honnête, je ne pensais pas que la petite amie de Gregory Theïrin accepterait de laisser partir un androïde de la sorte. Cette jeune femme me perturbe décidément... J'ai du mal à comprendre... Je lui adresse un sourire sincère, reconnaissant. Elle dit au revoir à Ethan. Elle semble si touchée... Et si tendre envers lui... Pourquoi ? Je n'en sais rien. Elle est fascinante... Mais pour le moment je dois me concentrer sur Ethan. Alice s'éloigne d'elle-même tandis que je me rapproche de lui, parlant tout bas.
- Bien Ethan, il y a un refuge pour les androïdes...
Je lui indique l'emplacement, lui précisant qu'il ne doit en parler à personne, sauf si un androïde a besoin de notre aide. Mais surtout ne jamais dévoiler l'existence de ce refuge à un humain. Il part finalement en hâte. Un léger sourire s'affiche sur mon visage. Encore un androïde de sauvé.
Je me retourne et me rends compte qu'Alice est toujours là. Heureusement il n'y a plus grand monde qui nous regarde. Hésitant un instant, je finis par me rapprocher d'elle. Elle m'intrigue trop pour la fuir.
- Merci pour votre confiance... Je m'appelle James. Je sais qui vous êtes vous l'aurez compris.
J'ai envie de lui poser des questions, mais je ne dois pas griller ma couverture. Elle doit me prendre pour un humain. C'est plus important que jamais vu la personne qui se trouve en face de moi. Mais pourquoi pas faire simplement sa connaissance ? Tenter d'en savoir plus...
- Je vous ai entendu jouer du violon. C'était vraiment très beau... J'adore la musique. Je suis désolé que vous ayez à subir des insultes... Je ne comprendrai jamais les... gens.
J'ai bien failli dire les humains... J'ai eu chaud. Quoiqu'il en soit je suis sincèrement désolé qu'elle doive subir ce genre d'insultes. C'est si puéril et simplement méchant...
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