Comment avais-je pu être aussi égoïste ? Je n'ai fait que penser à moi, à ma pauvre petite personne, même lors de ce massacre sans nom, je n'ai fait que penser à moi et... À Chappie aussi, il est vrai, mais j'en ai complétement oublié mes amis. Greg, Ellis, Elio, et même Alice. Je n'ai rien pu faire pour les aider, j'ai à peine assez de faire quoi que ce soit pour eux, et ils sont peut-être gravement blessés, si ce n'est pire encore. Comment puis-je me reposer ainsi que moi-même, ne faisant que réfléchir à un futur prénom pour le bébé comme ci tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Je suis vraiment la pire des personnes qui soit... Dire que je m'inquiétais simplement des sentiments de Chappie à mon égard, alors que... Je me déteste tellement...
Les larmes coulent en trombe sur mes joues sans que rien ne puisse les arrêter. Il faut que je voie mes amis, que je m'assure qu'ils vont bien. Je ne peux pas rester bêtement là, dans ce lit d'hôpital, à pleurer sur mon propre sort en ignorant tout bonnement les leurs. Je me redresse donc ignorant cette vive douleur qui vient me transpercer le corps. J'essaye de retirer les lourdes couvertures posées sur moi, mais je suis si faible. L'opération et les anesthésiant m'affaiblisse énormément, sans parler d'un autre détail qu'on appelle grossesse.
J'avais du mal à me redresser, et Chappie en rajouta une couche en me repoussant. Gentiment, il me forçait à m'allonger de nouveau, reprenant ma position initiale. Je n'avais pas d'autre choix que de capituler, j'étais si faible à cet instant. Je le regardais, les yeux larmoyant de tristesse. Il me disait d'attendre l'arrivée d'un médecin, que je ne pouvais pas me permettre de bouger de la sorte alors que je sortais tout juste du bloc. Il avait raison, certes, mais cela me confortait dans l'idée que j'étais vraiment une amie pitoyable à ne rien pouvoir faire à part pleurer.
« Je suis une amie vraiment minable... Comment puis-je prétendre être leur amie d'ailleurs, alors que je me suis même pas inquiéter de leur état de santé jusqu'à maintenant ? Ils sont peut-être gravement blessés et moi je.... Comme d'habitude je n'ai fait que penser à moi. Qu'à savoir ce que tu peux ressentir suite à notre baisé, alors que clairement tu... »
J'avais balancé mes paroles comme si c'était du venin, lancé d'ailleurs sur ma propre personne. C'était contre moi que j'étais en colère, contre le fait que j'étais tellement focalisé sur moi-même simplement parce que j'avais peur de me retrouver seul. Mais c'est justement à cause de cela que je suis surement toute seule aujourd'hui, avec un bébé dans le ventre, n'ayant ni mari et encore moins de petit ami. Qu'est que mes amis allaient d'ailleurs penser de moi en me voyant ainsi, en me sachant enceinte et sans père qui va avec ? Ils allaient surement me trouver plus que ridicule. Je suis presque sûr que Chappie pense la même chose à mon égard... Chappie, mon beau Chappie, que ferais-je sans lui ?
« Je suis vraiment ridicule, je m'inquiète plus pour tes sentiments envers moi que pour tout le reste. Alors que clairement il n'a rien... »Disais-je dans un triste soupire, tout en laissant ma tête retombée en arrière, mes yeux se levant vers le plafond blanc de la chambre.
Chappie gardait sa main sur l'épaule d'Emily, au cas où qu'elle refasse une tentative de fuite. Il s'inquiétait horriblement pour elle. Surtout depuis son réveil, elle agissait bizarrement. L'attaque l'avait bien plus atteint qu'on pourrait croire. Mais qui pourrait l'excuser? Personne. Après un évènement aussi traumatisant, il était normal d'agir de la sorte, même Emily n'y échappait pas. De plus, avec son caractère altruiste, l'idée que ses amis soient en mauvais état l'effraie. Par contre de là se flageller ça allait trop loin. Il ne pouvait pas croire qu'elle disait ça d'elle-même. Ce n'était pas la première fois certes, mais là ce n'était franchement pas le moment.
«Ce n'est pas vrai. Vous n'êtes pas minable. Vous êtes la femme, l'humaine, la plus généreuse que j'ai rencontré. Gentille, douce, généreuse. Vous vous souciez plus de vos amis que de vous-mêmes, même si vous êtes dans un sale état, même si vous êtes dans une mauvaise situation, vous passez toujours le bonheur des autres en premier. Ils ont de la chance de vous avoir dans leur vie. Je suis chanceux de vous avoir comme propriétaire. J'ai eu votre grand-mère avant, et je peux dire que vous lui ressemblez beaucoup.»
Et c'était la pure vérité. Une vérité qu'elle ne voyait malheureusement pas. Et c'était triste de voir ça. De la voir se rabaisser ainsi. Il savait que ça n'allait pas bien avec sa mère. Grandir dans une famille aussi dysfonctionnel pouvait créer des ravages chez les enfants. Même s'ils s'en sortent, il y a des séquelles dont ils pouvaient difficilement se débarrasser. Même parmi les androïdes ça pouvait arriver.
«Et je suis désolé. Désolé ne pas pouvoir vous donnez plus. J'aimerais...J'aimerais que ce soit différent.»
Chappie exprimait jamais son avis. Voir presque jamais. Il essayait de le faire avec Emily, puisqu'elle le poussait à le faire. Mais il ne pouvait être plus honnête avec elle que maintenant. Il lui faisait clairement comprendre qu'il voudrait être avec elle comme un être humain normal. Qu'il aimerait l'aimer comme elle l'aimait.
J'ai toujours énormément apprécié Chappie, dès notre première rencontre. Ma grand-mère était toute contente de me le présenter, comme si il s'agissait d'un vieil ami à elle. Elle n'arrêtait pas me vanter de ses talents de cuisinier, de sa façon de faire le ménage, de sa gentillesse sans faille. À chaque fois que je le voyais, ou que je lui parlais au téléphone, elle me parlait de Chappie, me racontant ce qu'il avait fait dans la journée, comme si il s'agissait de son enfant. Cela m'amusait beaucoup au début, voyant Chappie comme... Comme une sorte d'animal de compagnie pour ma grand-mère. J'ai un peu honte de le dire, de penser que j'ai pu être ainsi, surtout aujourd'hui.
Aujourd'hui.... Non... Pas seulement aujourd'hui, depuis toujours même. Chappie avait toujours été adorable avec moi, peut être plus depuis qu'il était mon androïde. Non... Je n'aime plus ce mot, il me semble trop fade, trop dur, trop... Machine... Non, Chappie tu n'est pas mon androïde, tu es mon ami, tu es mon confident, tu es mon colocataire, tu es la personne dont je suis en train de tomber amoureuse, ... Tu es tout ce que tu veux, mais ne pense plus jamais que tu es simplement mon androïde. Pour tout ce que tu fais, pour tout ce que m'apporte... Tu as fait bien plus qu'aucun homme sur terre ne l'a jamais fait pour moi.
Les mots que prononcent de Chappie sont si beau, si doux, c'est comme une douce caresse dans mon cœur. Il dit qu'il est chanceux de m'avoir, alors que c'est tout l'inverse en fait. Il avait toujours réussi à trouver les mots justes pour me réconforter, pour me rassurer, pour m'apaiser, même dans les pires moments dont je faisait face dans la vie. Je tente de lui sourire, quelque peu tristement, face à ses douces paroles qui me plaisaient tant, oubliant un peu cette colère qui était dirigé contre ma propre personne.
Les dernières paroles que prononcèrent Chappie, me rendirent soudainement perplexe. Il aimerait que ça soit différent ? Vraiment ? Pour me faire plaisir ou parce que... Non... Un androïde ne peut pas ressentir ce genre de chose... Non ?
« Je... »
« Et voilà votre plateau repas. Bon appétit. »
L'infirmière qui était venue plutôt m'apporter le fauteuil roulant, était revenu avec un plateau repas qu'elle déposa sur une petite table roulante avant de le faire glisser jusqu'à moi. La femme partie aussi vite qu'elle était rentrée, surement pas peur de se voir assaillir d'une énième question de ma part. J'aurais pu, mais mon esprit était totalement ailleurs à cet instant. Le regard dans le vite, mes yeux se posèrent sur le pauvre repas pas très appétissant qui m'était offert. Si seulement les choses étaient différentes. Je posa mes mains sur le plateau, attrapant la fourchette et le couteau. Qu'est ce qui différent tant Chappie à un être humain normal. Je tourne la tête, reposant mon regard perdu sur Chappie. Il ressemble tellement à un homme normal. Je pose la fourchette sans m'en rendre compte, ma main venant caresser sa joue. Si seulement il n'avais pas sa LED...
À cet instant précis, quelque chose se passa en moi. C'est comme si mon esprit se mit sur pause pour laisser mon corps et mon cœur agir en même temps. Je ne m'en rendis compte de mon geste qu'une fois que je tenais la LED de Chappie entre les doigts. Et encore, même là, je sentis une nouvelle pause se faire en moins, à moins que cela soit une pulsion folle qui me fait simplement réagir de la sorte. Après avoir retiré d'un geste et rapide la LED de Chappie, je la balança à travers la fenêtre de la chambre qui était grande ouverte. Je sentais mon cœur battre à mille à l'heure dans ma poitrine.
« Voilà ! »Disais-je un peu sous le choc de mon propre geste, tout en relâchant le couteau sur le plateau. « Comme ça tu... Tu n'es plus un androïde, tu es juste Chappie. »Mes deux mains se posèrent sur ses joues, mon regard plongeant dans le sien. « Je ne veux plus que tu sois mon androïde, je veux... Je veux que tu sois mon ami, mon colocataire, peu importe... Je veux juste être avec toi, avec toi, et non avec la personne qui se trouve sous cette peau. »
Chappie essaya d'imaginer sa vie s'il n'était pas ''né'' androïde. S'il était né normalement comme tout le monde. Qu'est-ce qu'il ferait de son temps libre, comment il serait, les gens qu'il fréquenterait. Il essaya d'imaginer sa rencontre avec Emily, une vrai rencontre, pas un objet qu'on lègue. Comment il la trouverai fabuleuse dès les premières minutes de leur conversation. Comment de fil en aiguille tomberont amoureux l'un de l'autre. Peut-être qu'il serait le père de cet enfant qui était en train de grandir dans le ventre de la jeune femme. Il l'a demanderai en mariage pas longtemps après l'annonce de la grossesse pour partager officiellement leur vie, comme Chappie l'avait vu dans de nombreux film à l'eau de rose. Ils élèveront leur enfant du mieux qu'ils pourront. Ils prendraient de l'âge ensemble et mourront ensemble. Mais voilà un autre problème de taille. Chappie ne peut vieillir. Et il ne le pourra jamais. Pendant qu'Emily prendra des rides de plus en plus, lui restera jeune.
Emily voulu lui dire quelque chose après ses paroles mais fut couper par l'arrivée du repas. Il se poussa un peu en retrait pour la laisser manger sans qu'il ne soit sur son chemin. Elle fixa son repas sans grande conviction. Elle ne devrait pas avoir trop faim après tout. Puis le fixa de nouveau et posa sa main sur sa joue encore une fois. À son contact Chappie ferma les yeux. Il ne la sentait que très peu mais apprécia tout de même. Mais ce qu'il appréciait vraiment c'était le fait que ce soit elle qui le touche, avec tout ce qui impliquait. Donc de ce fait, il ne sentit à peine qu'elle lui retira sa LED. Il le remarqua que quand il ouvrit les yeux et la vit dans sa main...pour finir jeter à travers la fenêtre. Le geste le choqua plus que de raison. Il resta planté là, la regardant surprit et choqué. Pas un mot sortie de sa bouche. Il ne savait pas quoi dire non plus. Qu'est-ce qu'elle venait de faire? C'était de la folie. Emily va avoir des problèmes pour avoir osé faire ça.
L'androïde revint dans la réalité aux paroles d'Emily. Malgré tout, malgré ce qu'elle venait de faire, il était touché de ses mots. S'il pouvait le faire il pleurait presque. Cette femme était étonnante et pleine de surprise, même encore aujourd'hui. Il prit ses deux mains dans les siennes et les embrassa. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire d'elle.
«Vous prenez de gros risque...Je veux autant être avec vous dans d'autres circonstance que maitre et robot. Mais pas si vous avez des problèmes à cause de moi.»
Je n'arrive pas à croire ce que je viens de faire. Je suis complétement folle. Je viens d'arracher la LED de Chappie de sa tempe avant de la jeter par la fenêtre. Pour une fois que j'arrive à ne faire preuve de maladresse, c'est presque un miracle. Ce que je viens de faire est grave, très grave même, on pourrait m'arrêter, me demander de payer une très grosse amende, à moi qui ai déjà du mal à payer mon propre loyer. Pourtant, même en ayant inconscience de tout ça, même en reprenant un tant soit peu mes esprits, même en réalisant ce que je viens de faire, je... Je m'en moque... Je m'en fout royalement, car j'en ai plus qu'assez de toutes ces lois, de ces règles et de refouler au fond de moi quelque chose que j'ai cherché à cacher depuis un bon moment à moi-même déjà. Je l'aime...
Je regarda Chappie prendre mes mains dans les siennes, les portant jusqu'à son visage pour les embrasser. Il dit que je prends des gros risque. Je sais et je m'en moque. Il ajoute qu'il veut être avec moi. Qu'il veut la même chose que moi, une autre relation que celle qui nous unis déjà, androïde et propriétaire. Un doux sourire sourire vient naître sur mes lèvres, entourer par deux larmes qui viennent à perler sur mon visage. Il veut la même chose que moi, je suis tellement heureuse.
« Cela n'a aucune importance si je m'attire des ennuies, car... Oui, car je t'aime... Je t'aime Chappie. Je t'aime de tout mon cœur. Je t'aime plus que n'importe qui d'autre dans ce monde. Cela peu sembler complétement fou, mais je t'aime et je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. »
Je ne veux plus d'histoire d'un soir, je ne veux plus trainer dans ses bars en espérant tomber sur un bel homme qui comblera ma solitude et ma nuit. Non, je veux plus de tout ça. Je veux juste Chappie à présent. Je ne veux que lui, même si il ne pourra jamais venir à m'offrir ce qu'un humain pourrait me donner. Je me contenterai depuis peu qu'il a m'offrir, tant qu'il reste à mes côtés cela me convient. Je suis folle ? Et alors, je m'en moque, je l'aime.
Je retira une des mains des siennes, afin d'essuyer les traces humides sur mes joues. Je n'arrive pas à cesser ce sourire présent et presque joyeux sur mes joues. Je me sens... Soulagée ? Oui, je crois que c'est ça. Je me sens soulagée d'avoir avoué tout cela à Chappie. J'ai l'impression d'avoir retiré un poids énorme sur mon cœur.
« Je parlerai à Greg, peut être qu'il pourra nous aider. Il pourrait te retirer de la liste des androïdes d'Android Technology. Au pire, si il ne peu pas ou ne veut pas, on quittera cette ville, ce pays et puis voilà. Tant que je peux être à tes côtés, cela me va. D'ailleurs... » Un léger rire s'échappa de ma bouche. « Tu pourrais me tutoyer maintenant. »
KoalaVolant
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Mar 18 Aoû - 20:52
Quel piètre propriétaire je suis
Comment sa vie avait-elle pu changer à ce point en si peu de temps? Le mois dernier cela a été difficile de faire un choix entre elle et Gregory, alors qu'elle devait passé en premier et qu'il devait obéir. Sa rencontre James lui a fait voir tout un monde dans l'ombre, dans la réalité des androïdes, et qu'il lui a fait remarqué qu'il tenait à Emily bien plus qu'il pensait. L'attaque...a été de trop. Vraiment trop. Il avait osé repoussé un humain, réagir avec ferveur, pour protéger cette femme qu'il appréciait tant, qu'il ne voulait pas perdre. Et maintenant le voilà, qui n'avait plus de LED parce que sa propriétaire l'aimait bien plus qu'une simple machine.
Chappie ouvrit la bouche, voulant répondre à sa déclaration, mais la referma, impuissant. Pourquoi ne pouvait-il pas lui dire la même? Pourquoi ces simples mots ne voulaient pas sortir? Était-ce parce qu'il ne ressentait pas la même, ou bien que c'était juste carrément impossible pour quelqu'un comme lui? Il trouvait ça vraiment chiant peut importe la réponse. Une chose est sûr, il fera des efforts pour qu'un jour, il puisse lui rendre la pareil.
«Ne faisons pas trop de présomption, allons lui parler d'abord. Il ne voudra surement pas que vous...tu partes loin de lui. Il sera compréhensif. Il a Alice après tout.»
De ce qu'il connaissait de Gregory Theïrin, Chappie ne croyait pas qu'il allait s'énerver et lui refuser cette demande. Et comme il avait dit, il sortait avec Alice, une androïde non enregistré, très humaine qui plus est. Il était donc mal placé pour faire la morale à Emily. Et après tout ce qui s'était passé au zoo, le mieux pour protéger les androïdes c'était d'être méconnaissable parmi la foule.
Je l'aime. Je l'aime de tout mon cœur. Je lui ai dit. J'ai laissé parler mon cœur, et je me sens plus légère soudainement. C'est bizarre. Je me sens à la fois toute chose, mais aussi tellement soulagée. Au moins tout cela m'aide un peu à oublier tous les événements de la vieille, en me concentrant uniquement sur Chappie. Il est... Tellement beau, tellement lui maintenant sans sa LED. C'est étrange comme un si petit détail peu tout changer. Androïde. Humain. L'amour prend le pas sur tout ça. Même si, ici, cet amour est à sens unique. Il n'avait pas répondu à ma déclaration, et il avait dit plutôt qu'il ne pouvait pas éprouver les mêmes sentiments que moi j'éprouvais pour lui. Mais ce n'est pas grave, tant qu'il reste avec moi.
En plus, peut-être que Greg allait pouvoir nous aider. Alice, elle, elle peut ressentir toute sorte d'émotion et elle semble aimer énormément Greg. Alors, peut-être que... Peut-être que Chappie pourrait venir à ressentir un jour la même chose à son égard. Au moins, juste un tout petit peu. En tout cas, l'entendre me tutoyer fut sans doute la chose la plus douce que j'ai entendu de toute ma vie. C'est bizarre, l'entendre me dire tu. Je me sens légèrement rougir. C'est vraiment étrange, mais j'aime.
« Je suis sûr que Greg nous aidera. C'est un homme bon et... En plus il t'apprécie beaucoup. »Disais-je d'un léger rire.
Doucement mon rire se tue et un ange passa doucement au-dessus de nous. Ma main se posa sur la joue de Chappie, la caressant doucement avec mon pouce. Mon regard est plongé dans le sien, presque amoureusement. Mes doigts glissent doucement jusqu'à sa nuque, que je viens tendrement presser. Je lui demande silencieusement de se rapprocher de moi.
« Pardonne moi, mais... Laisse moi te rendre le baisé que tu as bien voulu m'offrir... »Murmurais-je d'une légère voix hésitante avant de venir poser mes lèvres sur les siennes.
Un doux baisé. Un simple baisé. Deux bouches qui se touchent, qui se caressent, qui se découvre sans aller plus loin. Je ne dirais pas non à plus, mais je sais que je dois juste profiter du peu qu'il veuille bien m'offrir. Juste profité de ce baisé comme étant le dernier. Est-ce vraiment le dernier d'ailleurs ? Pour le moment, oui. J'espère qu'un jour, il y aura un nouveau baisé. Un baisé qu'il m'offrira de lui-même.
« Si jamais, tu as un jour envie de m'embrasser à nouveau... N'hésite surtout pas... Car je t'aime Chappie... »Murmurais-je amoureusement contre ses lèvres.
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