Je me rassure en constatant qu'il va bien, et ouf, ça se termine sans accident bien plus grave qu'un simple coup de poing. J'espère juste que le voleur va se faire chopper par les flics, et vite. A vrai dire je suis toujours étonnée que monsieur Denton ait tenté d'en découdre avec le braqueur, dans la réserve.. C'était dingue, mais je suis particulièrement fière de moi pour avoir trouvé le moyen de prévenir la police. Enfin, heureusement que cette dame s'est invitée brièvement pendant que le braqueur était dans la réserve, ce qui a permis de mettre en avant mon talent de communication en mimant. Bon, maintenant que le calme est revenu et que j'ai la tête froide, même si Dieu ne nous aurait pas envoyé un ange, j'aurais pu tout simplement utiliser le téléphone de service de la librairie… en silence et discrètement : Un gros risque à prendre, mais que j'aurais pris.
Monsieur Denton donne donc la description de l'individu qui nous a braqué et viens tout juste de se faire la malle. Il donne une bonne description, dont je ne peux rien ajouter de plus, ni mieux faire. Après quelques minutes seulement, les collègues du policier qui est resté avec nous, affirment avoir intercepté le suspect : punaise, ils ont été efficaces, c'est le moins que l'on puisse dire. J'espère que ce pauvre type ne va pas faire d'autre connerie, et que ses emmerdes avec la justice qui lui pendent au nez vont lui servir de leçon. En agissant de la sorte, c'était impossible qu'il sorte de la merde.
En tout cas voilà, je peux même récupérer mon téléphone portable et je suis tellement soulagée par ça… Mon téléphone c'est ma vie, et je ne peux vivre sans. Enfin voilà, une aventure que je pourrai raconter à l'avenir… Une fois les policiers partis, comment reprendre le cours de la journée comme-ci de rien n'était ? C'est difficile de ne pas penser à autre chose, et au différent moment où je me suis sentie menacée par l'arme de l'agresseur, où j'ai sentie une peur dans mon estomac… Enfin bref, je ne vais pas non plus me démoraliser le moral pour ça puisque tout se termine bien. Je constate que monsieur Denton est perturbé, et je comprends… lui, il s'est carrément battu avec le type. Il me partage que je peux rentrer chez toi pour me reposer et oublier ça, puis qu'il est désolé et que je peux stopper mon stage plus tôt que la date prévue. C'est très gentil de sa part de penser à moi comme il le fait…. Mais dans la convention de stage il y a des dates à respecter et je refuse que tout soit chamboulé par l'abruti qui a braqué une pauvre librairie !
June - "Merci mais non, je veux bien prendre le reste de la journée… mais dès demain je reviens au travail. Je tiens à respecter mon engagement jusqu'au bout. Mais surtout monsieur Denton, ne soyez pas désolé, ce n'est pas de votre faute. C'est moi qui dois vous remercier pour m'avoir protégée comme vous l'avez fait… comme-ci votre vie ne valait pas autant que la mienne, alors que non… votre vite vaut autant que la mienne. Vous êtes mon super-héros."
Au fond, je suis touchée qu'il m'est protégée, m'étant sa vie en danger, et je sais être reconnaissante pour ça. Mais s'il se serait pris une balle pour me protéger et qu'il en serait mort, je pense que j'en serai sortie traumatisée de voir un homme mourir devant mes yeux, par ma faute… Je me serai tellement sentie coupable. Mais pas besoin de penser à tout ça maintenant, et je reste persuadée que le type n'aurait pas eu le courage d'utiliser son arme. En tout cas, je lui offre un sourire rassurant, puis je pose ma main sur son épaule.
June - "Pensez à vous aussi, et allez vous reposer. Fermez la librairie et prenez le reste de la journée. Je vous dis à demain matin ?"
Je lui conseille naturellement de faire de même, ce n'est pas parce que j'ai que seize ans, que je ne peux pas donner des conseils maturément. Parfois, je sais me montrer mature, même si 90% de mon temps je me montre immature… parce que je blague et que j'ai un humour sans limite. Ainsi, je quitte donc la librairie, parce que monsieur Denton m'a donné l'autorisation. Je pense en effet, qu'à rentrer chez moi, et à m'enfermer dans ma chambre. Retrouver mon univers, et claquer ma porte au reste du monde.
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Je me rassure en constatant qu'il va bien, et ouf, ça se termine sans accident bien plus grave qu'un simple coup de poing. J'espère juste que le voleur va se faire chopper par les flics, et vite. A vrai dire je suis toujours étonnée que monsieur Denton ait tenté d'en découdre avec le braqueur, dans la réserve.. C'était dingue, mais je suis particulièrement fière de moi pour avoir trouvé le moyen de prévenir la police. Enfin, heureusement que cette dame s'est invitée brièvement pendant que le braqueur était dans la réserve, ce qui a permis de mettre en avant mon talent de communication en mimant. Bon, maintenant que le calme est revenu et que j'ai la tête froide, même si Dieu ne nous aurait pas envoyé un ange, j'aurais pu tout simplement utiliser le téléphone de service de la librairie… en silence et discrètement : Un gros risque à prendre, mais que j'aurais pris.