Ma peur, une réalité qui fait mal. (JAMES)

To lose someone you love is to alter your life forever. The pain stops, there a new people, but the gaps never goes. This hole in your heart is the shape of the one you lost. No one else can fit it.

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Cela faisait quelques mois, que je faisais partie officiellement du refuge, que moi et James travaillons ensemble sans relâche pour sauver le plus d'androïde possible. Pour nous protéger des technophobe qui nous entourait, car plusieurs n'aimait pas les androïdes et ceux qui les créaient. James et moi avons une relation très exceptionnelle, je n'aurais jamais cru avoir une pensée si profonde pour une autre personne, un autre androïde. La confiance que j'avais en lui était aveugle et je m'étonne moi-même de ce fait. J'étais Malaïka, l'androïde de sécurité, qui n'a aucune empathie. Par contre, James révélait en moi une partie plus émotionnelle, que je ne croyais pas qu'elle existait.

Il était midi, j'étais au refuge entrain d'aider de nouveaux arrivants, j'avais eu conscience que James était partit. Je ne savais pas pour qu'elle raison, mais j'avais confiance. Il devrait revenir dans les heures à venir, car nous n'avions pas mis en place aucun raid pour des pièces ou aucun autre sauvetage. Je continuais à vaguer à mes choses, lorsque minuit sonnait. À ce moment-ci, je n'étais pas encore trop inquiète. James, c'est temps-ci, lui arrivait souvent de partir la nuit entière et ne revenir que le lendemain, je ne sais pas trop où il passait la nuit.. Mais bon, encore.. J'avais confiance en James, j'avais aveuglement confiance en cet ami. Je fondais tout simplement face à James et cela me faisait plutôt rire, d'être aussi froide dans la vie et auprès de lui, j'étais prête à acheter un chiot et chérir sa vie.

J'avais réussi à mettre en place les nouveaux arrivants, une place leur était dédier et nous étions maintenant en possibilité d'aller se reposer, un peu ! Recharger nos batteries, quoi ! Après cette longue journée, je n'avais bien besoin. Bon, vous comprenez que je ne ressens pas vraiment toutes ses sensations, mais avoir vécu avec des humains pendant plusieurs mois, je devais me cacher de façon efficace ! Et à vrai, dire.. J'avais très bien réussi à me cacher et me façonner pour qu'il ne remarque rien.

J'avais tout rechargé mes batteries, j'avançai rapidement pour aller voir James, nous devions faire nos plan pour un prochain « raid ». Nous avions besoin de pièces, les derniers arrivants était très endommagés. Je le recherchais, je posais des questions sur où il pouvait être. Personne ne l'avait vu. Un sentiment étrange, la peur ? L'inquiétude ? Bon sang, James tu es où. J'étais en panique totale. Je ne savais pas où il était, je n'avais aucune idée. J'étais pas prête à cela. Je..j.. Je ne sais pas, je suis figée. Je n'ai jamais vécu cela, je ne sais pas quoi faire. Je m'assis rapidement au sol et mit ma tête dans mes mains. J'avais vu plusieurs humains faire cela, lorsqu'il vivait une crise de nerf. Je mis essayai et respirait rapidement. J'essayais de me contrôler, mais il était où.. Putain ! Il m'avait rien dit hier. Ce mec ! Ce chien ! Ce monstrueux homme ! MERDE ! Pourquoi il ne m'a pas dit où, il était. Mon corps bouillait. Compartimenter mes émotions, cela fonctionne toujours. Compartimente, supprime, retour à la normale. Après quelques minutes, je redeviens l'androïde de sécurité, sans aucune émotion.

Fait 1 : James est disparu. Fait 2 : Je n'ai aucune idée, il est où. Fait 3 : Personne ne peut réellement m'aider. Fait 4 : Faire la recherche dans les décharges. Nous avions déjà un peu parlé, de l'éventualité où, James ne revenait pas. Et je crois que c'était le moment, les émotions revinrent et je secouai la tête. NON ! Compartimente, supprime et retour à la normale. J'avais toujours gardé un pistolet dans mon petit coin, je l'accrochai à ma taille et partit à l'extérieur. Je commençais à courir. Je n'avais pas de temps à perdre, il était même calculé. Je fis plusieurs décharges, plusieurs ! Et je ne trouvais rien, rien, rien ! James n'était nul part, jusqu'à ce que j'arrive dans la bonne. Un corps que je reconnais, des cheveux de la même couleur, un James atrocement touché, brisé. Je fis un sursaut lorsque je sentis une envie de pleurer, de me vider de tout, mais j'en était incapable et cela me frustrait. Je n'étais pas supposer vivre ces émotions et j'étais incapable de les faire sortir. Et ça me frustrait tellement que je foutu un coup de poing dans les restes autour de James. Je m'avais approché et passer ma main doucement sur son visage. Je devais me dépêcher. Je m'approchai de son système, à l'arrière de la tête et je le réactiva ! Enfin, je laissai place aux émotions qui étaient devenus incapable de compartimenter.

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Mon coeur manque un battement quand je remarque enfin, un infime mouvement, de la part de James. Je sentis ses bras se refermer sur moi et je me figea. Que faire, qu'est-ce que je dois faire. Je me rappelais rapidement ce que James passait son temps à me dire. Vie ton émotion. J'étais heureuse, qu'est-ce qu'on doit faire que je suis heureuse. Répondre ou faire un geste en retour. Je serrais rapidement à mon tour James dans mes bras. C'était si difficile, mais je voulais tellement réussir à être ma propre personne, pas seulement copier l'humain.

- Mais voyons, j'étais si... peur ? Je t'ai cherché partout, je ne pouvais pas te laisser t'éteindre.. même si je savais que cela pouvait être une éventualité. Je ne pouvais pas..

Il s'éloigne de moi et je fronce les sourcils lorsque je remarquai les larmes qui coulent sur ses joues. Je compris rapidement que quelque chose de grave c'était passée dans les derniers 24h, bon ! Il était dans une décharge, désactivé.. Donc, oui.. mais maintenant j'étais certaine et j'étais encore plus certaine que cela avait à voir avec des putains d'être humains. En fait, j'aurais peut-être même à croire des technophobes. C'est putain, encore pire que les humains « normales ». Je remarque que James fait l'effort de se relever et je cours à sa rescousse.

- Tu ne devrais pas dépenser le peu d'énergie que tu as. Tu as plutôt beaucoup de dommage James. Et j'ai fais seulement un rapide scan.

Avec le peu d'énergie qu'il lui restait. J'écoutai attentivement ce que James allait me dire. Je passai rapidement mes bras autour de ses épaules pour le soutenir et m'approchai de son visage pour ne pas manquer rien de sa déclaration, car j'attendais enfin le moment où James allait me laisser être la monstrueuse Malaïka et j'avais un.. sentiment ? Que c'était aujourd'hui.
J'haussai les sourcils et le regardait.

- Et depuis quand, penses-tu cela ? Je présume que cela concerne les dernières 24h que tu viens de passer ?

Je décidai de faire un rapide check-up de James. Le tenant d'une main, je pris l'autre pour vérifier les différents parties de James. Plusieurs étaient endommagées, même à changer complètement. Il était dans un piteux état et cela m'attristait. Comment un être humain pouvait faire cela à un autre être pensant. J'étais totalement dans l'incapacité de comprendre cela.

- Bien sûr, nous sommes un duo. Et cela pour toujours. Tu es coincé avec moi James. C'est pas une décharge qui va me séparer de toi.

Peut-être un peu trop tôt pour de l'humour ? Aucune idée, nous verrons avec sa réaction. J'étais pas très à l'aise pour lire l'ambiance d'une situation. C'est peut-être mon manque d'empathie qui rendait cela si difficile. J'haussai les épaules, pour essayer de lui faire comprendre.. que.. C'était une façon de détendre l'atmosphère ! Il m'offre sa main et je la prend rapidement tout en le prenant par les épaules.

- Tu es certain ?

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Avoir James dans ma vie à fait beaucoup de changement positif. Il a réussi a contrôlé un peu la partie plus.. sauvage ? Moins empathique ? Il a réussi a faire de moi une personne et non seulement un androïde. Et je le remercierai pour toujours pour cela. C'est une personne qui mérite amplement de réussir dans la vie. Le voir de cette manière, si impuissant, me brisait le coeur. En fait, je crois que c'est cela, ça me brise l'intérieur tellement que cela me fait mal de voir que quelqu'un lui fasse quelque chose dans se genre.

Rapidement, comme un feu de forêt, une colère rouge me prit dans la gorge et une envie de tuer celui ou celle qui lui à fait cela devenait urgente. Qui pouvait vouloir autant de mal ? Un humain, bien sûr, mais qui ? Je n'avais pas idée ou connaissance que James connaissait des humains ou avec des relations avec eux. Je continuais à rechercher dans ma mémoire pour essayer de trouver une quelconque réponse à ma question. Étonnamment, celle-ci vient directement de James. Je l'aidais à s'approcher d'une caisse et il s'assit de façon à ce qu'il soit plus confortable. Je passais une main dans ses cheveux et sur sa joue. Un petit sourire en coin, je m'assis à mon tour sur un tas de ferraille près de lui.

Comme j'ai dit plus haut, cet androïde, cet homme m'avait amener à comprendre et à ressentir plus que je le pouvais avant. Avant James, je n'aurais pu ressentir ce que je ressens pour James. Protection, amitié et une tendresse indescriptible pour lui.

- Une chance je t'aie trouvé, sinon.. Qui aurais-tu eu pour te protéger ?

C'était un peu ma façon maladroite de lui dire que c'était réciproque. Je n'étais pas bien bonne dans l'humour, mais c'était quelque chose que je voulais m'améliorer. Je voulais faire mon possible pour ressentir toutes ses nouvelles émotions que j'expérimente. Je retourne mes pensées vers l'homme devant moi, que j'aie cru perdre pendant quelques instants. Je réussi à remarquer quelques changements dans le visage de James, je ne sais pas trop qu'est-ce que cela ça signifie, mais j'ai une forte impression qu'il veut me dire quelque chose, mais quoi. Je lui fais un petit sourire et hausse les épaules. S'il n'est pas prêt, il n'est pas prêt. Je ne le forcerai jamais à me dire quelque chose.

Je suis stupéfaite, étonnée, en colère, blessée.. Je me fais assaillir dans toutes ses émotions et je n'ai aucune idée de comment réagir. Je comprends totalement James sur ce qu'il a vécu, c'était autant mon passé. Je suis blessée qu'il ne m'aie jamais parlé de la femme qu'il aimait et aussi du putain de merde d'humain qu'il avait comme propriétaire.

- J..je !

Je passais une main dans mes cheveux, un geste tout à fait naturel et je mis mes mains dans mon visage. Je frotte mes yeux et retourne mon visage vers celui de James.

- Et tout ce temps, tu essayais de tempérer ma rage que j'avais contre les humains. Et la tu me jètes tout cela au visage ? Pourquoi n'avons pas parlé de cela avant ? Tu sais ma haine pour les humains ne vient pas de nul part. Pendant, des années j'ai vécu comme une mule de drogue pour ensuite accomplir des perversions humaines. J'ai tué l'homme qui m'a blessé à plus profond de mon être et de mon corps. J'ai tué cet homme et tu me tempérais ?

J'étais dans l'incompréhension complète. En fait, qu'il aime une humaine, je m'en fou complètement. Je suis capable de comprendre que l'amour ce trouve dans de drôle de place, en tout cas, les humains ont une tendance à dire cela et je ne dirai jamais à James d'aimer seulement des androïdes, mais de me cacher un être humain aussi infâme, cela je ne comprenais pas ! J'aurais pu mettre fin aux jours de cet homme, de ce monstre.

- Quoi ? Tu as vu cet homme et tu as décidé de te donner aux policiers ? Mais tu es con ou quoi ? James.. je comprends l'humaine.. je comprends que tu as des sentiments, mais nous sommes dans une guerre inévitable et ce n'est pas le moment de jouer les héros. Tu aurais pu tuer amplement Adam. Je serai toujours là, mais je ne veux pas te perdre.. à cause d'une humaine..

Je savais que mes propos était direct et pouvait être sanglant, mais c'était moi.. Malaïka, j'étais fait comme cela. Et il devait comprendre que l'on ne pouvait pas perdre un chef de révolte, parce qu'il avait soudainement un tendre coeur pour une jolie humaine. Ce n'était ni le moment ni quelque chose qui aidera la cause... Je ne pouvais pas le perdre..

Soudainement, James se lève, prend une batte de baseball dans ses mains et commence à saccagé plusieurs items autour de nous. Et c'est à ce moment précis, que je compris l'importance de l'humaine dans son discourt. Je laissai faire, malgré ma peur qu'il se blesse ou qu'il se rende à l'épuisement de sa batterie. Il se tourna vers moi et me tendis la batte. Je la regardais pendant quelques instants et un souffle obscure s'aplanit sur moi. Je la pris et regardait autour de moi. À mon tour, ma colère se transféra vers la batte et je détruisis tout sur mon passage. J'arrêta et me retournai vers James.

- Tu sais... il va falloir se faire confiance et être totalement ouvert entre nous. Je ne peux apprendre des informations comme cela, malgré le fait que je sois heureuse pour toi et l'humaine. Par contre... Ce n'est pas comme cela que nous allons gagner cette foutu guerre.

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Oui, j'étais en colère contre l'androïde, car je croyais que notre relation était rendu plus loin que cela ? Mais bon.. Ça bien l'air que je m'avais grandement trompée et un petit pincement au coeur se fit..

J'avais défoncé tout ce qui était autour de moi, car j'étais toujours dans l'incompréhension. Bon, il faut dire que ce n'était pas ma force de décriptée les émotions humaines et d'essayer de les comprendre. James était meilleur que moi à ce niveau. Nous étions, tout simplement, complémentaire.

Je l'observai toujours du coin de l'oeil, car je ne voulais pas me retrouver mon partenaire étalé sur le sol. En fait, pas encore une fois. Je ne voulais plus vivre cela. C'était certain, il n'avait rien d'agréable du tout dans tout cela.

- Je ne peux dire que je comprends la situation dans laquelle tu te retrouves... mais les prochains jour... même mois seront très important James. On ne peut pas se faire des cachettes.. Et je dis cela, même de mon côté, te cacher mon passé n'était pas la meilleure des choses, car j'aurais dû avoir confiance en toi. Tu es la seule personne qui est importante pour moi. Et j'aurais dû.. Il fallait que tu le comprennes par toi-même. Même si tu voyais mes sautes d'humeurs sur les humains, cela ne faisait rien.. Je vais faire la même chose de mon côté, partenaire !

Alors, pour officialiser leur pacte, James amena sa main et je décidai, comme à ma première rencontre avec lui, de texturer ma main en blanc. Je le regardai dans les yeux et lui dit :

- Tu es enfin prêt !

J'avais attendu ce moment depuis maintenant quelques mois. C'était un passage que James devait faire par lui-même. Et ce n'est pas quelque chose que je pouvais le forcer. Il n'était pas violent de nature, pas comme moi. Notre haine n'était pas semblable jusqu'à ce jour. Le jour où James est devenu Judi.. et où enfin, il remarque que les humains ne sont que des êtres bestiaux.