Jeanne&Malaïka

James Strasy. James Strasy. James Strasy. C'était un nom qui hantait mon âe depuis maintenant plusieurs mois. Il avait fait souffert tant d'androïdes et n'avait jamais été condamné pour aucune de ses douleurs. Cela m'avait brisé le coeur de voir que des androïdes n'étaient pas assez important pour porter des accusations face à cet homme. J'étais si révoltée, j'avais de la colère profondément encrée dans mon corps et je ne savais plus comment la gérer. J'étais dans le refuge et je venais de voir la décision tombée. Une amende ? Une putain d'amende pour avoir fait souffert des gens ?

J'essayais du mieux que je pouvais pour ne pas retourner dans ma colère, de ne pas me laisser envahir.. mais cela était beaucoup trop tard. J'avais les mains qui me démangeaient. Je voulais seulement mettre fin à la vie de cet homme, il ne méritait pas que seulement une amende. Il méritait bien plus, il a fait souffert des androïdes. Nous ne sommes pas des êtres sans émotions, bon sang ! C'était fini.. Je faisais cela ce soir. Je me rendais à son appartement, je ne pouvais rester dans le refuge à ne rien faire et le laisser en liberté.

Je réussi rapidement à trouver où habitait cet horrible homme. J'avais découvert qu'il habitait dans le dernier appartement d'un immeuble et c'est rapidement que je me rendis là-bas. J'étais habillée de mon ensemble en cuire noir, mes couteaux dans mon dos. Mon manteau de cuire long sur mes épaules et mes cheveux attachés dans une longue queue de cheval. J'étais devant l'immeuble et regardait dans le ciel, exactement l'une des fenêtres où j'allais monter. Cela faisait partie de l'une des nombreuses fonctionnalités ajoutée par mon charmant constructeur. Pour moi, la monter.. Où plutôt la possibilité d'aller à la chasse dans un parcours. (Un peu à la Assassin Creed, pour référence)

À l'aide de ma vue plus performante que la normale, je regardais les différentes manières de monter là-haut. Et en quelques secondes, mon chemin fut choisis et prit en considération. C'est à ce moment que je remarquai une jeune femme descendre d'une voiture et être accueillie par l'homme en question. Une nouvelle victime ? J'étais sidérée... Mais quel était ce monde où allait-il.

La colère et la rage m'envahit et je sauta soudainement sur le mur et m'agrippait à la brique, une à la fois. J'arrivais après quelques secondes à la hauteur de la fenêtre en question, je défonçais celle-ci en espérant le prendre par surprise et lancer mes couteaux au même moment, mais une tout autre situation m'attendait à l'intérieur. Il était au sol et sa cervelle était éclatée. Je fronçais les sourcils et me rappelait de la situation avec Orion.. Ne pas paniquer, ne pas tomber dans la colère. C'est à ce moment que je remarquai aussi la jeune femme. La même jeune femme que j'avais vu à l'entrée quelques minutes plutôt.

- Dommage, j'aurais bien aimé le tuer.

Je rentrais dans l'appartement, fermais la fenêtre derrière moi et reportait mon regard vers la merde au sol. Sur le coup de la colère, j'allais lui foutre un coup de pied dans les côtes.

- Désolée, je croyais vraiment que tu allais être sa prochaine victime.

Je ne savais pas trop quoi ajouter. Elle ne parlait pas pour l'instant et ne semblait pas troublée par ce qu'elle venait de faire. C'est ce qui me mit la puce à l'oreille et qui me fit comprendre qu'elle était une tueuse comme moi, elle n'était pas une victime qui venait tout simplement de se protéger.

Jeanne&Malaïka

Je regardais cette jeune femme qui était devant moi, maintenant figé par quelque chose. Étais-ce le sang ? Étais-ce la situation dans laquelle elle se retrouvait ? Aucune idée, le malheur dans tout cela c'est que je n'avais pas eu le temps de le transpercer avec mes couteaux. Mes couteaux, oui.. Je les avais encore dans mes mains, je les regardais et regardais la jeune fille. Qui était-elle ? Était-ce plus sage de les garder proche au cas où ?

- Je suppose... Bon, un peu trop de sang à mon goût.. Mais le coup d'être une nouvelle « cliente» . J'aime bien.

C'est ce que je décidai, les lames toujours dans mes mains, j'observai la femme aller vers le robinet pour se laver les mains du sang de la victime. En fait, ce n'est même pas une victime. C'était un cochon maniaque qui méritait amplement ce qu'il avait, mais elle.. Malgré le fait qu'elle est une réaction non.. pas normale.. Je ne sais toujours rien d'elle ni qui elle est.. Par contre, je la trouvais très professionnelle. Tout était calculée jusqu'au moindre détail et j'aimais bien cela. Calculatrice, manipulatrice et le même chose de victime. Si j'avais su.. Je venais tout simplement de rencontrée ma soeur jumelle.

Lorsqu'elle fini de se laver les mains, elle se dirigea vers une table et prit un papier dans ses mains. Je ne savais pas trop ce que je venais faire encore ici. Toujours plantée à la regarder se promener dans l'appartement, mais j'étais curieuse de savoir.. Elle s'approchai de moi, par réflexe, mes couteaux se levèrent. Je me rendis compte rapidement qu'elle me tendait une lettre. Je fronçais les sourcils, prit la feuille et lisait en parallèle celle-ci. Une lettre d'un fan qui adore son travail sur les androïdes. Mon visage devint tout d'un coup, plein de colère et de ressentiment et je levais mon visage en même temps qu'elle me jetais en plein figure, si j'étais une fan ?

- Une fan ? Une fan de quoi ? De ses tortures sur les androïdes ou du fait que je rêvais de tuer cette bête.

Par contre, ce que je venais de prendre en considération, était le nom du « pseudo » fan de James. C'était un nouvel homme sur ma liste et qui allait grandement me faire jouir juste à lui planter les lames dans le coeur. Je pliais la lettre et l'inséra dans l'une de mes poches. Je regardais James au sol, un sourire satisfait sur le visage.

- Par contre.. il a un fan qui va se mériter la même chose.. dis-je entre mes lèvres.

Tout cela me.. rendait malade de voir que des gens voulait profiter du peuple auquel de m'identifie. Je ne pouvais croire que plusieurs d'entre eux, se feront faire des choses affreuses sans sortir.. sans devenir déviant.. Et mourront ainsi..

Jeanne&Malaïka

Je regardais les plusieurs lettres que la jeune femme devant moi, m'avait donné. Je fronçais les sourcils, plus je lisais et plus le coeur me levait. En fait, s'il pouvait se lever et avoir des hauts de coeur, je suis certaine que je serais entrain de vivre cette expression que les humains avaient tendance à utiliser. Un mouvement capta mon regard et je levais celui-ci et remarquai la jeune femme nue devant moi. Ma tête se penchai sur le côté et un questionnement se créa dans mon esprit.. Plutôt un commentaire.. Comment pouvait-elle si peu prude. Même étant une androïde, je voulais me cacher à tout prix, mais bon.. Nous avions tous différente façon d'agir, je cache peut-être mon corps, mais je me fou complètement que les gens sachent que je suis une androïde.. Ce qui n'est pas très... avantageux... pour moi ! Mais, bon.. J'assume complètement.

Je retourne mon regard vers les lettres et je décide d'en garder plusieurs. Dans certaines, comme dans la première, il avait des bout où les humains parlaient d'un passage à l'acte pour celui de James. Alors, malheureusement pour eux.. Il venait clairement de signer leur arrêt de mort auprès de moi. Faire mal, faire souffrir les androïdes, m'horripilait au plus au point.

- Je ne suis pas trop dans cacher la vérité.. Mon nom est tout simplement Malaïka. Par contre, je respecterai ton choix. Je.. la vérité trouve toujours une façon de sortir. Alors, pourquoi la cacher initialement ?

Effectivement, était-ce peut-être un peu mon côté androïde de sécurité qui ressort lorsque je pense de cette façon ? Peut-être bien, mais en même temps c'est quelque chose pour moi d'important la vérité. Pour moi, être Malaïka, c'est me dissociée de l'androïde.. Je deviens plus humaine, alors.. me trouver un autre nom, non.. Ce n'est pas pour moi.

- Oui, peut-être bien.. En fait, ça serait plutôt une très bonne idée de déguerpir. Seule chose, de quelle façon puis-je t'identifier ? Je veux.. fausse victime ne serait pas très.. adéquat pour prénom.

J'affichai un petit sourire en coin.. Mon humour était encore à travailler. Ce n'était pas la chose la plus inée chez moi. En fait, inée est un grand mot. Tuer, protéger, manier des armes. J'étais capable les yeux fermés.. Tenir une conversation, utiliser l'humour pour créer un lien.. Vous m'avez déjà perdu à conversation. Il faut dire... que cette jeune femme me rendait mystérieusement curieuse, tout était créer et déjà mis en place. Je me demandais bien d'où elle venait et avec qui elle travaillait. Je présume qu'elle travaille pour quelqu'un, mais j'aimerais bien savoir, comprendre d'où qu'elle vient.

Jeanne&Malaïka

- Alors, je suis tout-à-fait d'accord avec ton père. Il semblait sage, en tout cas.. On doit être sage pour avoir une pensée comme celle-ci. J'aurais bien aimé avoir un père aussi... ouvert...

Un souvenir plein de souffrance m'envahit rapidement. Kunan.. C'était loin d'être le « père » idéal que je voulais pour les gens autour de moi. En fait, même pour les pires humains, ils ne méritaient pas ce que j'avais vécu auprès de Kunan.. Et de savoir qu'une autres personnes puissent vivre quelque chose dans le même genre, ça m'horripilait.

J'hochai la tête et croisait les bras sur ma poitrine. Toujours mes lames sortirent, je regardais Jeanne bouger dans l'appartement de l'homme qu'elle venait de tuer. Elle me demandait d'aller fermer la fenêtre, par laquelle j'avais entrée.

- Oui, aucun problème. Je vais faire cela de ce pas.

J'avais froncée un peu les sourcils, car je la trouvais très sur d'elle et elle était très consciente de ce qu'elle devait faire et mettre en place pour faire penser à autre chose qu'un meurtre. Pour ma part, je les tues et je m'en vais.. C'était un peu trop... je crois que ce n'était pas l'idéal, la façon que je faisais, mais c'était la seule que je connaissais. Je m'approchais rapidement de la fenêtre et la ferma d'un coup sec. Je me retournais et regardais Jeanne.

Je ne m'attendais pas à la voir saccager l'appartement que j'eu un petit moment de recul. Oui, j'avais été surprise par la force qu'elle avait. Cela me mettait vraiment de questions. J'hésitais vraiment.. Était-je réellement une humaine.. ou bien..

- Ça sera avec plaisir, je vais essayer de voir en même temps s'il n'aurait pas quelque chose qui pourrait me donner des infos sur d'autres extrémistes comme lui..

J'allais dans la salle de bain, j'ouvris rapidement le cabinet sur le mur et vidait la totalité de sa pharmacie. Les cabinets du bas avait... Je m'éloignai subitement et je me cognai sur le bain pour ensuite me retrouver dans celui-ci. Je gardais le cri qui étaient dans ma gorge. J'étais horrifiée. Je venais de tomber sur son cabinet où il gardait les trophées de chacune des ses victimes. Je sentis quelques choses de gluants au travers de mes gants en cuire. Je baissais mon visage et je vis toutes mes mains bleues. Du sang d'androïde...

- Jeanne..

Je me rendis compte que je n'avais pas réellement dit son prénom très fort, mais c'était tout ce que j'étais capable de faire. Je.. je.. le cabinet était plein d'oeil, de doigts, de bouche.. de parties d'androïdes.. Peut-être même d'humaines. Je n'avais aucune idée de ce que je voyais et le sang.. le sang.. Je fis un rapide scan de mon corps, pour vérifier si ce n'était moi qui était blessée, et non.. Je n'avais rien..

- Jeanne vient ici...

Je le dis un peu plus fort.. mais.. je n'étais plus capable de faire quoi que ce soit. J'étais.. diminué qu'à une émotion, la peur.. le dégoût ? Je ne sais pas. Je me levais doucement et regardais dans le bain, il n'avait rien.. aucun corps, mais il était plein de sang.

Jeanne&Malaïka

J'étais entrain de me noyer dans le liquide bleu.. Dans le sang des androïdes.. dans mon sang. Non, pas mon sang.. mais, le sang des machines comme moi. J'étais en choc total, je n'aurais jamais cru que cet homme était aussi.. Dérangé ? Je veux dire, oui.. mais.. Je suis choquée, je suis choquée de savoir que l'être humain est capable de faire le pire et de faire le plus beau. Et dans ce moment-ci... C'était le pire que j'ai pu voir dans les derniers mois. C'était atroce, il mérite très bien sa mort.

Je suis toujours dans la baignoire, figée par la vue de ce que je voyais. C'est à ce moment que j'avais décidé d'appeler à l'aide Jeanne. Je ne savais plus quoi faire. C'était dégueulasse, c'était méprisant. Je n'avais plus de synonyme. Juste que maintenant, j'aurais voulu le décapiter en morceaux lorsqu'il était vivant. Lorsqu'elle arriva enfin, ce qui me parût pour des heures, je levais la tête.. En totale choc.. Les pupilles dilatées.

- Je.. je sais pas.. Mon Dieu.. Le sang ne me dérange pas, mais là.. C'est..

Je regarde mes mains et tout ce sang me ramène plusieurs années à l'arrière. En Afrique, lorsque je sentais et voyais mon sang coulé sur les différents membres de mon corps, de voir les hommes jouir à la vue de cette image. Je me rappelais que les hommes aimaient me blesser, me faire mal et de profiter de toute cette situation. Et ça... maintenant.. C'était ce que je revivais sans cesse. Une colère sourde, inconnue s'ouvrit.. se rompit dans mon être.

- Oh, ils vont le savoir... C'est horripilant.. Je suis désolée d'être incapable de reprendre mes sens.. Je..

Je n'étais pas prête à donner encore mon identité. En même temps, si j'avais un soupçons de questionnement à sa personne. C'est certain qu'elle avait la même chose envers moi. Je pris une longue respiration et j'étais heureuse de voir que Jeanne était entrain de couper le rideau de douche qui s'avait tout entouré autour d'elle. Après quelques secondes, elle put se lever et s'approchai rapidement du lavabo pour nettoyer tout le sang sur ses mains.

- C'est des choses comme cela, qui fait en sorte que je n'arrête pas.. Que je suis incapable d'arrêter de les tués. Ils méprisent tellement leur victime.

J'avais enfin fini de me laver, la plupart des membres. C'est certain que mes vêtements étaient tâchés.. Bon tâchés, c'était un grand mot, mais en ce moment je voulais seulement frapper ce mec. C'est à ce moment que je sortit en trombe et alla planter un coup de pied dans les côtes du corps mort.

- Tiens sale merde.

Après quelques coups de défoulement, je me retournais dans la pièce et remarquai que tout était sans dessus dessous. Je retournais dans la salle de bain et foutu mon poing dans le miroir au-dessus du lavabo. J'avais besoin de frapper.. Trop de colère.

- Alors, continuions ce que tu avais commencé ! Tu en étais rendu où ?

Étant donné, que c'était son plan.. J'aimais bien demander à Jeanne sur
sa façon de procéder. Bon, je venais de briser le miroir et sacrer des coups sur le corps de cet merde.. Mais.. C'était plus fort que moi, maintenant j'étais totalement prête à suivre ce qu'elle allait me dire.