Quel doux moment que nous vivions là.
J’avais très envie de cet homme. Il me plaisait vraiment et je sentais la réciproque étais vraie.
J’avais envie de me laisser aller à ce moment, profitant de cette situation, de ce bas, de ces bras… Je me languissais de partager avec cet homme une intimité toute particulière.
Le mettre a nu me fis de l’effet bien évidement.
J’étais moi-même dur autant que l’on puisse l’être et l’impatience étreignait mon corps de sa chaleur.
Pourtant je restais patient. Je restais sage et doux dans mes mouvements. Nous avions le temps.
Il va sens dire que cécité ou pas, cet homme avait un charme impressionnant. Je crois que ce qui me plaisait le plus étaient ces yeux d’un bleu presque translucide… fascinant.
J’étais, comme il m’arrivait régulièrement, dans un entre deux où je me sentais pressé de passer à l’action mais où je voulais également prendre mon temps, pour découvrir, pour profiter, pour rallonger le plaisir…
Je fis donc entrer Alexander dans la baignoire et l’y rejoint rapidement. Je pris le temps de m’approcher quelque peu de lui, de l’admirer et de lui poser une petite question pour le mettre a l’aise, a laquelle il répondit en souriant.
Il m’expliqua qu’il ne se sentais pas très bien avant de me rencontrer.
Sincèrement intéressé et curieux, je m’assis à ces côtés, pausant une main sur sa cuisse.
_ Ah je comprends bien, ma journée n’a pas commencé exclament non plus… la vieillesse me joue des tours ! Mais toi, veux-tu en parler ? Tu sais je ne t’ai pas fait venir ici que pour te sauter dessus même si c’est très tentant…
En disant ces derniers mots, je fis balader mes doigts le long de sa cuisse, vers l’intérieur de la jambe, de l’aine jusqu’au genou. J’approchais également mon visage de son coup, le chatouillant avec ma barbe, toujours souriant.
Après tout il n’est pas impossible de découvrir nos corps en même temps que nos esprits non ? Nous pouvions toujours discuter en… nous amusant…

Je continuais à toucher mon amant alors qu'il parlait.
Même si je me faisais plus doux, plus... en surface dirat-on, je ne cessais de toucher cette peau qui me donnait tant envie. Autant parce que j'en avais envie que parce que je sentais que ca pouvait le rassurer d'une certaine manière.
Oh bien sur, je l'écoutais avec attention ! Et le moins que l'on puisse dire c'est que ce brave homme n'avait pas une vie facile, loin de là. Et cela me faisait quelque peu relativiser sur mes propres malheurs.
Lorsqu'il eu fini, je m'écartais quelque peu de lui puis caressais sa joue du revers des doigts.
_ Eh bien... tu en a enduré des choses mon pauvre ami. Tu est courageux honnêtement, tu m'impressionne et ce n'est pas simple de m'impressionner il faut le dire ! Je peux difficilement t'apporter une aide concrète à tout ses problèmes, il faut bien avouer que parfois l'argent ne fais pas tout, mais j'espère réussir à te faire oublier tes soucis pour quelques heures...
Je repose ma main, sous l'eau, sur l'intérieure de sa cuisse, rêvant de l'entendre soupirer et je m'apprêtais à remonter vers son sexe lorsque qu'il me posa lui aussi la question sur mes états d'âmes.
_ Oh, rien d'intéressant. Disons des problèmes de famille. Moi aussi j'ai une fille et parfois les sentiments de tout le monde sont difficiles à gérer.
Puis, pour couper court à toute autres questions éventuelles, je me penchais vers mon amant pour l'embrasser.
La main sur sa joue, je l'embrassais d'abord doucement puis, petit à petit, avec plus d'ardeur. Me rapprochant d'Alexander, je collais mon corps tout entier au sien, lui permettant au passage de sentir mon envie gonflée sous l'eau.

Je me délectais de ce baiser, du contact de la peau d'Alexander contre la mienne, de son odeur, de ses gestes... il me rendais le baiser que je lui offrais et rien ne pouvais être plus beau que cette porte ouverte a une suite où le plaisir règnerait.
Pendant que ses mains remontaient dans mon coup et sur mon torse, les miennes descendaient vers son sexe que je commençais a caresser avec une grande douceur.
Je sentis que mon amant prenait les commende et je le laissait faire avec délectation, le retrouvant dans une position plus soumise que j'appréciais tant, une position où je pouvais observer avec une avidité sans pareille la magnificence de cet homme.
J'entourais Alexander de mes bras alors que que ces morsures me faisaient gémir faiblement.
Alors que mes propres mains avaient laissés sont membres, les siennes virent se rejoindre sur mon sexe, faisant des allées retours qui provoquaient de nouveau gémissements. Je fermais les yeux pour mieux profiter de ce moment et me rapprocher de mon amant. Ses soupirs n'étaient que délices a mes oreilles. Et lors que ces lèvres quittèrent les mienne pour mon cou, ma tête se balança en arrière dans un gémissement sonore.
Il me réclama de me prendre et je sentais son souffle chatouiller mon oreille. Je pris son menton d'une main et lui glissant mes mots a quelques centimètres de ses lèvres.
_ Je ne suis qu'a toi aujourd'hui mon cher... fait de moi ce que tu désir.
Puis je l'embrassais de nouveau tout en décalant mon bassin afin que mon intimité frotte contre son membre tendu.

Je n'attendais bien évidement qu'une seule chose, sentir son membre tendu glisser délicatement en moi. J'en brûlais d'impatience tout autant, je le savais, que lui.
Il ne me fit pas trop attendre et bientôt, je sentis une de ses mains descendre sur mon corps. J'en frissonnait presque de plaisir mais je le laissait faire, l'admirent tout en faisant raisonner mes gémissements dans la salle.
Ces mêmes gémissements s'intensifièrent considérablement lorsqu'enfin je sentis son organe s'insérer en moi. Mes bras entourèrent sa nuque et mes ongles virent griffer son épiderme alors que les siens s'enfonçaient sur mes pectoraux.
Les allés retours se firent de plus en plus rapides, de plus en plus pressés. Je sentis la main de mon amant donner délicieusement le même rythme a mon sexe qu'il donnait au sien. Alexander usa même de mon prénom ce qui me fit vibrer de plaisir. Quand a moi les gémissements qui s'achapaient de ma bouche m'empêchaient désormais de prendre la parole. Nous finîmes dans une explosion de plaisir commun. Je sentais son fluide se rependre en moi alors que le miens se dissolvait déjà dans l'eau clair de la baignoire géante.
Pantelant, je m'écartais de lui et m'adossait à la parois à côté de lui, épaules contre épaules.
Je pris sa main dans les mienne et emmêlais nos doigts.
_ Toi qui vis mal ton handicap mon cher permet moi de te dire que tu t'en débrouille comme un dieu ! Rares sont les personnes qui me font jouir aussi vite...
Je me retournais quelque peu vers lui et passais mes doigts sur la ligne de sa mâchoire.