Est-ce que j'ai vraiment fait le bon choix ? Ok, je n'ai clairement pas dit à mes hommes de mains de tuer ce gosse. Ils l'ont juste compris ainsi, parce que je te les aient envoyés chier au téléphone, pour qu'il me laisse baisé en paix. Je voulais lui faire très peur à la base, mais... peut être que j'aurais fini par vraiment le tuer. Pour Marcus. Pour le libérer ce poids qui l'enchainait. Pour qu'il puisse... respirer... Mais... ce que j'ai fait... n'a pas seulement libérer Marcus... J'ai détruit la vie d'Andrew. Ce gosse... c'était son fils... Je ne regrette pas vraiment la mort de ce connard en lui-même, simplement de la peine que cela cause à Andrew. Je l'apprécie beaucoup et le voir tombé ainsi... aussi bas... Je n'ose pas demander à mes hommes, mais... j'aimerais beaucoup qu'Andrew vive quelque temps chez nous, comme Tom. Je n'aime pas le savoir seul chez lui. Surtout après... l'avoir observé de loin... la veille... lors de l'enterrement de son fils.

J'ai dû faire des pieds et des mains pour qu'il accepte de venir chez moi. Je lui ai même confié un de mes hommes pour qu'il y aille le cherche. Au téléphone, il semblait... ailleurs... Sa voix... on aurait presque dit que ce n'était pas la sienne... Je sens mon cœur se serrer fortement dans ma poitrine. Je ne peux pas redonner son fils à Andrew, mais je peux prendre soin de lui. C'est le mieux que je puisse faire, pour ce que j'ai fait, justement.

Il n'y a personne à la maison, à part moi. Je vais pouvoir me concentrer sur Andrew, totalement. J'ai donc fait couler un bon bain chaud moussant dans l'une des grandes baignoires de la maison. J'ai préparé deux verres du meilleur whisky qui existe. J'ai sorti, également, quelques gâteaux fais maison préparer par Skaan et aussi... quelques-uns préparés par Marcus. J'ai disposé tout cela sur une petite table à côté du bain. Je n'ai pas pris la peine de m'habiller, j'ai juste enfilé un grand peignoir.

Dès que j'entend la sonnette de la maison retentir, je me précipite vers l'entrée pour ouvrir. À peine j'aperçois Andrew, que j'attrape son bras droit et l'attire contre moi, rapidement.

« Je suis tellement heureux que tu sois là... » Lui disais-je tout en le serrant contre moi.

Je fais un signe à mon homme de main de partir, avant de faire rentrer Andrew à l'intérieur.

« Viens, j'ai préparé un bon bain chaud et quelques douceurs. Je vais m'occuper de toi. »

Je viens embrasser son front, avant de l'attirer à l'étage ou se trouve la baignoire. Je marche à son rythme, tenant sa main dans la mienne. Arriver dans la salle de bain, je viens doucement retirer le haut d'Andrew.

« Je sais que... ma question est stupide, mais... est-ce que ça va ? » Lui demandais-je tout en commençant à déboutonner son pantalon.

J'avais très envie de prendre soin d'Andrew. Je voulais réussir à le détendre un peu, à lui offrir... un peu de joie ? De plaisir ? Tout cela à la fois. J'étais prêt à répondre à la moindre de ses attentes, dans la limite de ce qui m'était possible, bien sûr. Sachant que je suis bien plus que riche et que j'ai pas mal d'influences sur quelques personnes de la ville, je pense que je pourrais sans mal à lui donner tout ce qu'il désirait.

Je savais que ma question était plutôt stupide, pour ne pas dire complétement, mais je devais le lui poser. Par principe ? Je suppose. Le regard d'Andrew croisa le mien et je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Ses paroles me firent encore plus. Quoi ? Un monstre ? La prison ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Il est au courant pour Marcus ? Non... c'est pire que ça... Oh bordel de merde ! Ce connard a tué son propre frère ? Mais putain, j’ai bien fait de tuer ce psychopathe ! Je suis à la fois totalement et soulagé, totalement, de ce que j'ai fait. Il faut que je raconte ça à Marcus et Skaan !

Cette pensée, celle que je venais d'avoir, se tue immédiatement face à ce que venait d'ajouter Andrew. Il pense qu'il est un monstre. J'ai les larmes qui commencent à monter à mes yeux. À peine, il termina sa dernière phrase que je le pris, brusquement dans mes bras, de nouveau.

« Tu n'es pas un monstre, Andrew ! Je t'interdis de penser cela. »

Je le serra contre moi, n'étant, pour une fois, pas excité par le fait qu'il soit en caleçon et moi nu sous mon peignoir.

« Tu es tout sauf un monstre, Andrew. Tu es une personne formidable. Une personne fabuleuse, même. »

Je m'écarta un peu, plongeant mon regard humide dans le sien.

« Je t'assure, Andrew. Ne te sens pas responsable, parce que tu a protégé ton fils. C'est ton enfant, c'est normal que tu ai agi, mais... ne t'en veux pas pour ses actes. »

J'embrassa tendrement son front, puis ses joues, son nez, avant de l'embrasser avec douceur infinie. Un baisé de quelques secondes, avant que je vienne poser son front contre le sien.

« Je suis sans doute le plus mal placé pour dire cela, mais... cela ne sert à rien de ressasser le passé. »

Tout en disant cela, je repris le soin de finir le déshabiller, retirant son caleçon, avant de laisser tomber mon peignoir au sol. J'invita d'une main, juste après, Andrew à venir avec moi dans la baignoire, le faisan s'installer en premier, avant de venir dans son dos.

« Laisse-moi prendre soin de toi... tu le mérite... Je te jure... » Murmurais-je à son oreille.

J'espère que je vais réussir à détendre un peu Andrew... a le faire sourire... juste un peu. Cela me fait mal de le voir ainsi. Bon, j'espère déjà que l'eau chaude et la mousse vont déjà faire un peu d'effet sur son corps, avant d'atteindre son esprit. Je pourrais lui proposer un massage, mais j'ai peur que... Ok, pour le moment, j'arrive à ne pas bander, mais... Andrew... Il vient de poser son dos contre mon torse. Je ferme un instant les yeux, prenant une grande inspiration. Ce n'est nullement le moment de faire passer mes folies sexuelles avant lui. Oui, je dois me concentrer sûr...

Je sens Andrew se retourner, me faisant de nouveau ouvrir les yeux. Nos regards se croisent. J'ai tellement envie de l'embrasser, voulant aspirer toute cette tristesse qui vit en lui. Mes yeux s'agrandissent de surprise quand il vient de me demander de le prendre avec violence. Il est sérieux ? Je n'ai pas le temps de me poser la question qu'il se jette sur mes lèvres.

Je répond immédiatement à son baisé, avec la même passion. Mes bras viennent l'entourer, l'attirant contre moi. Ma langue cherche clairement à dominer la sienne. Il veut de la violence ? On dirait moi qui pète un câble à cause de mon cancer et qui supplie l'un de mes hommes de faire cela, pour... pour me sentir vivant. Je comprends ce qu'il ressent, du moins, dans le besoin qu'il l'abrite à cet instant. Je vais donc lui offrir ce qu'il veut !

Mes doigts glissent jusqu'aux fesses d'Andrew, venant enfoncer ses ongles dans sa chair. Ma bouche quitte la sienne et je viens brusquement attaquer son cou. Je le mordille avec beaucoup de ferveur. J'aspire sa peau. Je compte bien le marquer, mais surtout titiller son épiderme pour la rendre très sensible à mes prochains coups de langue dessus. Tout en le marquant, je fais tout pour coller son corps contre le mien. Pour ne faire qu'un avec lui.

Je relâche sa peau brusquement, venant le soulever légèrement à la seule force de mes bras, les mains posés sur ses fesses. Ma langue glisse sur sa peau humide par l'eau. Elle à un gout de savon. Je préférais le gout de l'alcool dans sa bouche. D'ailleurs, ma bouche arrive à l'un de ses tétons que je viens taquiner avec férocité, tirant dessus avec beaucoup d'envie. Mes ongles s'enfoncent plus encore dans la peau de ses fesses.

Brusquement, je viens l'empaler sur mon sexe tendu qui n'attendait que ça. Je ne le prépara même pas, je le pris sauvagement. Je n'attendis pas pour forcer Andrew a monté et à descendre sur mon sexe, le tenant par les hanches et le bougeant avec ma propre force. Je retenais mes gémissements de plaisir, en venant de nouveau mordiller ses tétons, venant marquer ses pectoraux avec des dizaines de suçons.

Fait moi confiance Andrew, si tu veux de la violence au lit, alors je vais te l'offrir. Tu vas souffrir, oh ça oui, mais je ferais en sorte que tout cela entremêlé par le plaisir. Je le ferais, car tu me le demande. Car tu en as besoin. J'ai tellement l'impression de me voir à travers toi, a cet instant. Si suppliant. Tu as juste besoin de te sentir vivant, dans mes bras, et surtout dans la douleur. Oublie tout, Andrew. Oublie vraiment tout et ne pense plus qu'à moi. Uniquement a moi.

Je me sens fébrile quand il me demande le prendre encore. De l'aimer. De le... Tuer ? Bordel, c'est tellement moi. Et putain ce que j'ai envie de répondre à chacune de ses demandes comme un besoin vital. Comme si je comprenais totalement la douleur qu'il endure, alors que non. Je ne peux pas comprendre ce que ça fait de perdre son enfant. Mais je peux comprendre ce besoin qu'il ressent.

Quand Andrew me dit de le détruire, alors je sais que je dois passer à la vitesse supérieure. Je le soulève, sortant mon sexe de son intimité. Je le pousse, et viens sortir rapidement de l'eau. Je prend pas le temps de me sécher ou quoi, je viens soulever Andrew, venant le mettre sur mon épaule, comme si je venais à porter un sac a patate. Je sort sans attendre de la salle de bain, prenant la direction de ma chambre, puis du dressing et enfin du donjon. Il veut souffrir ? Il veut que je le détruise ? Alors c'est ici que ça se fera !

Je le balance par terre, sans douceur, le regardant, ensuite, de haut. Mon regard est limite froid, mais gagner par une certaine envie.

« Si je vais trop loin, tu n'aura qu'à me dire stop. Juste stop. Sinon, si tu ne dis pas ce mot, je n'arrêterais pas. »

A peine mes mots terminé, je m'agenouilla face à lui. J'attrapa son bras, le tordant presque pour le forcer à se retourner et se positionner a quatre pattes. Il n'y a aucune douceur dans mes gestes. Aucune. Je le pénétra brutalement et dans une position de dominations total, je le força a venir coller sa joue contre le sol, tenant fermement son cou. Je commença à aller et venir en lui, serrant un peu plus son cou.

Putain, j'adore être ainsi. Je me sens totalement vivant a mon tour. Je n'ai plus l'impression d'avoir de cancer. Je me sens moi. Je me sens fort. Je me sens puissant. C'est un sentiment que je commençais à oublier avec mon hommes. Avec eux, je commence vraiment à être le plus soumis des trois. Tout ça a cause de mon cancer... Merci Andrew. Oui, c'est horrible a dire, mais merci. Grâce à toi, je me sens vivant. Je me sens fort. Je me sens exister.

Ma main serra plus fortement son cou, quand je viens a jouir. Je ne retiens pas mon gémissements de plaisir, alors que je venais longuement en lui. Tout en reprenant mon souffle, je me redresse un peu, gardant toujours mon sexe en lui. Ma main droite viens caresser sa fesse, doucement, avec douceur, avant de soudainement la fessée. Je commença a enchaîné les fessés sur ses deux fesses, alternant entre douce caresse et fessée. Peu a peu, je voyais sa peau devenir rouge sous mes coups.

Je me retira sans prévenir, me relevant et m'éloignant de lui, sans rien dire. Je m'approcha du mur, attrapant une paire de menottes et un fouet. Je reviens vers Andrew. De ma main libre j'attrapa son cou et le força a se lever.

« Ne soit qu'à moi. » Lui ordonnais-je avant de l'embrasser avec fougue.

Je fera durer le baisé jusqu'à en perdre haleine. A peine nos bouches séparer, que je le retourna sans attendre. Je le força a mettre ses mains dans son dos, et lui mis les menottes. Je viens lui mordiller l'épaule, remontant dans son cou, puis a son lobe.

« Je t'interdis de penser a quelque chose ou a quelqu'un d'autre que moi.»

Je le força, en appuyant sur ses épaules, a se mettre a genoux. Lui donna un grand coup de fouet dans le dos, avant de le laisser glisser sur sa peau, tout en me plaçant devant lui. Je plaça le fouet sous son menton, le forçant à lever les yeux vers moi.

« Suce-moi. » Ordonnais-je avant de faire claquer le fouet sur son torse.

Tout cela était bien plus que du sexe ou un jeu. C'est... autre chose. Un besoin vital. Au temps pour moi que pour lui. Un moment privilégié rien qu'entre nous. Quelque chose qui n'avait rien avoir avec de l'amour. Amant ? Nan, notre relation n'est pas simplement sexuelle. Notre relation est... Elle n'a pas de nom ou de mot pour la décrire. Surtout à cet instant précis. Moi, debout dominant, lui à genoux, les mains liés dans le dos par des menottes, le corps rougies, bien marqué par les coups que je lui ait faits, prenant mon sexe entre ses lèvres. Oui, aucun mot ne pouvait décrire cette relation que nous étions en train d'entretenir. Ce besoin vital que nous cherchions l'un comme l'autre à combler.

Mon regard était posé sur Andrew, l'admirant totalement. Il tentait tant bien que mal de me sucer avec les mains liées dans son dos. Il suçait rapidement mon sexe, prenant soin de me faire encore plus de bien avec sa langue. La scène était totalement orgasmique et le plaisir qu'il m'offrait était tellement parfait. Je gémissais avec indécente, sans aucune retenue. Je luttais pour garder les yeux bien grand ouverts, ne voulant pas perdre du regard Andrew, renforçant mon envie de jouir. Il est tellement beau. Tellement.

Ma main droite tenait toujours le fouet, pendant la gauche vient se glisser dans ses cheveux. Je caressais tendrement sa tête, avant de venir attraper fermement quelque mèche de ses cheveux et le forcer à augmenter la cadence de ses vas et viens. Je le forçais également à aller plus loin, le faisant avaler tout entier mon sexe dans sa bouche, touchant presque sa gorge. Je gémissait de plus en plus de plaisir, jusqu'à la jouissance ultime, enfonçant sa tête contre moi. Je jouis directement dans sa gorge, ou presque du moins.

« Oh... Andrew... » Disais-je en gémissant, tout en faisant retirer ses lèvres de mon sexe toujours autant tendu.

Je l'observa quelques instants, tout en reprenant mon souffle, avant de lâcher mon fouet et me jeter sur lui. Mes deux mains se posèrent sur ses épaules et je le plaqua ainsi sur le sol, alors que mes lèvres trouvèrent les siennes. Je l'embrassaient langoureusement, tout en laissant mes doigts griffer sa peau. Mes mains descendaient sur sa peau, arrivant jusqu'à ses hanches que je soulevèrent, afin de venir le pénétrer de nouveau.

Je m'enfonça profondément en lui, tout en me redressant et l'admirant totalement soumis sous mes gestes. Incapable de se redresser ou de me toucher. Je tenais fermement ses hanches, alors que je commençait à aller et venir en lui. Mes gestes étaient lents, mais brutal à la fois. Je cherchais à aller toujours plus loin en lui, tout en grognant de plaisir.

Cela ne dura pas longtemps, car mes mains remontèrent vite dans son dos, le soulevant pour le coller contre moi. Je me retrouva ainsi assis, lui empaler sur mon sexe au-dessus de moi. Mes doigts s'accrochèrent sur ses fesses, pour ne dire que mes ongles s'enfoncèrent dans sa peau. Je bougeais lentement mon bassin, alors que mes dents reviennent rapidement dévorer son cou. Ce n'était pas des mordillements, mais de véritables morsures. Je voulais le marquer. Je voulais qu'il porte ma marque. Je voulais qu'il... m'appartienne... totalement... Je voulais qu'il soit... à moi !

Je sentis une goutte de sang couler dans ma bouche, me faisant enfin lâcher son cou pour retrouver sa bouche. Tout en l'embrassant avec sauvagerie, je me redressa, tout en le soulevant et tout en faisant toujours qu'un avec lui. Je me dirigea, les yeux clos, jusqu'au lit, le posant sans douceur dessus. Non, je m'écrasa littéralement sur lui, ne cherchant qu'une chose : ne faire qu'un.

À peine, je le posa que je me redressa, attrapant rapidement ses hanches, venant faire des vas et viens digne d'un animal en rute. L'une de mes mains vient se poser sur son torse, griffant sa peau avec force, avant de venir attraper l'un de ses tétons et de le pincer sans ménagement. Je me laissais totalement aller. Totalement. Jusqu'à jouir de nouveau en Andrew.

Je me sentais fatigué, mais toujours excité et... triste ? Je me pencha vers Andrew, posant mon front contre le sien.

« Marque-moi, Andrew. Je t'en pris. Griffe moi. Mords moi. Je m'en fous, mais fallait le ! » Lui ordonnais-je.