Hmm... Alex c'est ça ? Ecoute, c'est l'anniv d'Alice et je crois pas qu'elle t'ai demandé de partir au contraire. Je suis sûr que tu briserais son petit cœur en faisant ça alors... On pourrait juste tous s'assoir à table et fêter ce jour comme il se doit ? Je le fusillais de nouveau du regard en l’entendant. J’étais tellement énervé que je n’avais plus aucun sens commun ; il avait raison, oui, mais je ne voulais en aucun cas lui donner raison. Jamais. Pas à cet homme. J’étais incapable de m’imaginer assis à une table, à rire et boire avec lui pour l’anniversaire de ma meilleure amie. Je ne pouvais pas. Et comme cela était en dehors de mes capacités, je ne voulais pas non plus plomber l’ambiance. J’allais donc partir, c’était décidé. Pardon, Alice… Mais tu m’en demandes trop. Je ne savais pas s’il était sincère, ou s’il cherchait à me provoquer. Mon habituel sens de l’observation me faisait défaut, et je voyais rouge lorsque j’étais dans un tel état. Mais ce fut sans compter sur Alice… Elle se rapprocha de moi, les larmes aux yeux, me demandant de rester… Comment dire non à une bouille aussi adorable …?
Je ne voulais pas lui faire de la peine, mais je ne pouvais pas non plus rester à son anniversaire. J’allais devoir lui expliquer mes raisons. Elle attrapa alors mes mains, et je vis une larme perler sur son si doux visage.. Bordel, Alex… Tu es le pire des chiens que cette Terre ai enfanté. Mais je sentais en moi que la décision était prise. Je le sentais dans mes os. Mais je…? Quoi ? Je haussais les sourcils en entendant son histoire. La pauvre… Elle était complètement à côté de la plaque. Je me doutais bien qu’elle devait être la maîtresse de Theïrin, et cela me faisait le haïr d’autant plus d’imposer une situation pareille à une femme. Surtout à Alice, ma Alice, si jeune et si douce… Je serrais alors fort les mains d’Alice dans les miennes, la rapprochant de moi pour la prendre dans mes bras une fois qu’elle eut fini son discours. Pour un anniversaire, c’était super…
Elle se détacha de moi et se dirigea vers sa petite boîte à surprises, qui était restée au sol. Mon coeur se serra en la voyant faire. Quel piètre ami j’étais… Mais en même temps, Theïrin… Je ne pouvais pas. J’allais tout expliquer à Alice, lui faire comprendre que rien n’était de sa faute, et partir… Je ne savais pas si Jimmy allait me suivre, mais le connaissant, c’était presque sûr et certain. Mon regard suivait toujours Alice, mes yeux emplis de tristesse en la voyant dans un tel état. Elle prit alors une petite boîte et revint vers moi, me la tendant. Je la prenais avec délicatesse, relevant le visage vers elle lorsqu’elle reprit la parole. Ses mots me serrèrent encore plus le coeur. Alors qu’elle se détournait de moi, je pris sa main dans la mienne et la pris dans mes bras. Je la gardais longtemps contre moi, avant de me détacher avec douceur. Je lui offrais un petit sourire avant d’embrasser son front, et de l’entraîner un peu plus à l’écart avec moi.
« Alice… Rien de tout cela n’est de ta faute. Ça n’a rien à voir avec toi. Je… Je vais t ‘expliquer, si tu me le permets. Ça remonte à si loin… - Je regardais ailleurs, ne supportant pas de la regarder dans les yeux. - Ma mère a perdu son travail à cause des robots, qui ont pris sa place. Elle n’en a jamais retrouvé à cause des robots, qui ont continué à prendre sa place. Elle… Elle a rencontré plein d’hommes, mes futurs beaux pères, qui eux aussi n’avaient pas de travail à cause des robots. J’ai été frappé, cogné, laissé pour mort en sang sur le sol. Ma mère est tombée dans la drogue et dans l’alcool suite à tout cela. Moi même, je n’arrive pas à sortir du cycle de la pauvreté à cause des robots, je… Je ne peux pas. Et tout est la faute de cet homme, de Grégory Theïrin, qui a cru bon de jouer à Dieu en créant les androïdes. Et lui, qu’est-ce que qui lui arrive, qu’est-ce qu’il connait de la vie après les retombées de l’arrivée des androïdes ? Rien. Il est riche, il continue à en créer et à en vivre, sans jamais une seule fois se rendre compte de l’impact que ça a pu avoir. Un beau connard, si tu veux mon avis. Je… Je suis désolé, mais je ne peux pas rester en présence de l’homme qui a détruis la vie de ma mère, et qui a détruit la mienne avant même qu’elle ne commence. »
Harmonie Marsh
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Mer 22 Avr - 15:58
❝ Un jour l'amour demande à l'amitié: « pourquoi existes-tu ? » Et l'amitié lui répond : « pour sécher les larmes que tu fais couler » ❞Une simple fête d'anniversaireÇa y est tout était fini, mon amitié avec Alex et Jimmy venait de prendre fin à l'instant même. J'essaye d'être forte, mais c'est tout bonnement impossible. Je n'arrive pas à arrêter ces larmes qui coulent sur mes joues, ainsi que cette peine immense qui berce mon cœur. Je ne pensais bien que perdre un être cher ça fait mal, mais alors deux c'est tout bonnement insurmontable. Mon cœur est brisé en mille en morceau. Mais bon, je le mérite non ? J'ai trahi leur confiance, je leur ai caché la vérité sur ma vie amoureuse, je ne leur ai tout bonnement rien dit. Eux qui me voyaient comme une sainte, comme une fille sage sans problème, alors qu'en réalité je suis un monstre. J'aime un homme marié. Un homme qui porte encore son alliance au doigt, un homme à qui je clame tout l'amour que je lui porte, à qui j'offre tout sans problème, alors qu'il est bien plus vieux que moi, marié et père d'enfant plus âgée que moi.
Mais que voulez-vous ? Je l'aime, je l'aime tellement que je pourrais en mourir. J'aime quand il pose ses yeux sur moi, j'aime la façon dont il prononce mon prénom, j'aime sentir ses lèvres sur ma peau, j'aime la façon dont on joue parfois au chat et à la souris en se draguant comme des jeunes adolescents amoureux, j'aime quand on s'échange de long regard sans dire un mot, j'aime nos conversations philosophiques une fois la nuit tombée, j'aime... J'aime tout simplement tout chez lui, tous ses moments qu'on passe ensemble ou bien tout bonnement à travers nos téléphones portables. Je l'aime et il m'est impossible de penser à aimer quelqu'un d'autre que lui. C'est lui et lui seul, je le sais, je le sens. Et si je dois attendre des années avant qu'il ne quitte sa femme pour moi alors je le ferais. Je pourrais attendre l'éternité pour un jour avoir le plaisir de me réveiller chaque matin à ses côtés.
Je me tiens de dos à mon ami, refusant d'affronter son départ de mes propres yeux. Alors qu'elle surprise ce fut pour moi quand il attrapa ma main et m'enlace. Automatiquement mes bras vinrent se placer autour de son cou. J'ai du mal à comprendre, mais cela ne m'empêche pas de l'étreindre de toutes mes forces. J'ai besoin de le sentir contre moi, de sentir que notre amitié n'est pas morte. J'ai peur de le lâcher, peur qu'il me dise que c'est un simple câlin d'adieu. Mais non, quand t'il s'éloigne de moi, il me sourit tout simplement, venant déposer un baisé sur mon front avant de m'éloigner un peu de Greg et Jimmy. Je ne cherche pas à comprendre un seul instant, et le laisse totalement faire.
Alex me rassure soudainement en disant que son départ n'a rien à voir avec moi, que cela est bien plus compliqué que je ne le pense. Je ne le suis toujours, alors je préfère ne rien dire et le laisser parler à son rythme. Je profite de ce moment, pour calmer un instant mes larmes et essuyer toutes traces sur mon visage avec les paumes de mes mains. Alex se met à me parler de son passé, de son horrible passé. Ses mots me glace le sang. J'ignorais toutes ses choses sur mon meilleur ami, qu'elle horrible je fais. Je ne savais pas qu'il avait une telle vision des robots, qui la haïssais autant, et par la même occasion Gregory, l'homme que j'aimais. Il avait eut une enfance tout bonnement, moi qui n'avait connu que le bonheur, je ne pouvais pas comprendre la peine qui vivait en lui depuis toutes ses années. Cependant je pouvais comprendre le fait qu'il n'arrivait pas à faire face à Greg, car il le tenait responsable pour tout ça.
Je pris mon meilleur ami dans les bras, mes mains caressant doucement son dos. Je m'en voulais pour tout ça, car je me sentais en partie responsable. Alex et Greg ne pouvait pas rester dans la même pièce, du moins pas pour le moment. Peut-être qu'un jour ils y arriveront, mais là c'était trop frais. Cependant, demander à l'un ou à l'autre de partir c'est une décision tout bonnement horrible. Pourtant, laisser Alex partir, surtout après ce qu'il venait de me raconter, faisais de moi une personne encore plus horrible que je l'étais déjà. Même si Jimmy le suivrait et que donc il ne serait pas seul. Mais dire à Greg de partir, m'était tout aussi inimaginable. J'aime cet homme et lui demander de quitter ma maison, me brisais le cœur. D'ailleurs, c'est ce que je ressentais actuellement, mon cœur pleurait devant ce dilemme.
Je restais un moment dans les bras d'Alex, avant de me détacher doucement, venant lui faire un bisou sur la joue. Je le regardais, un instant, silencieuse, légèrement tremblante. Quel choix horrible... Seigneur, je t'en pris, choisis pour moi, car qu'importe la décision que je prendrais je blesserais quelqu'un qui m'es cher. Je pris une grande inspiration avant de parler enfin.
« Reste... Je... Je vais parler à Gregory... Rentre à l'intérieur avec Jimmy... »
Pardonne-moi Greg, je t'aime, comme une folle et tu le sais sans doute. Mais je les ai invités, c'était prévu depuis des jours, pour ne pas dire des semaines. Les faire partir feraient de moi une horrible hôtesse. Je m'éloigne donc d'Alex doucement, me sentant tremblante, comme ayant peur d'être rejeté par l'homme que j'aime. Une fois face à Greg, j'ai l'impression de manquer brusquement d'air. Je ne me sens pas bien, je tremble de plus en plus. J'essaye de parler, mais j'ai du mal. L'air me semble si rare, si difficile à arriver à mes poumons. J'arrive tout de même à prendre la main de Greg, l’entraînant délicatement vers le côté de la maison, sortant ainsi champs de vision d'Alex et Jimmy.
Une fois seule avec lui j'ai l'impression que tout empire, mes tremblements, ma respiration qui saccade, sans parler de ma tête qui semble exploser sous tant d'émotion. Je n'en peu plus j'ai l'impression de mourir. Sans réfléchir plus longtemps, mes lèvres viennent trouver celle de Greg, venant l'embrasser passionnant, mais surtout désespérant, comme cherchant à lui voler son oxygène. Je m'accroche à son cou, venant presque à planter mes ongles dans sa peau, sans le faire exprès. L'idée de le perdre me rend tout bonnement malade. Alors je vais jusqu'à notre limite, jusqu'à ce que notre baisé doit prendre fin pour ne pas suffoquer. Je baisse ensuite les yeux pour ne pas avoir à affronter son regard.
« Je t'aime tellement... Tu le sais ça ?... Dit moi que tu le sais, je t'en pris... »Mon souffle est court, mes mots sont légèrement saccadés, alors que de nouvelles larmes se mettent brusquement de nouveau à couler sur mon visage.:copyright:️ 2981 12289 0
Gregory Theïrin
Avatar : Robert Downey JrAge : 57 ansHumeur : In love Habitation : Staten IslandJob/Fonction : Fondateur d'Android TechnologySituation Familliale : Père de 5 enfants (+ Jarvis)
En couple avec Remus Murphy
Mer 22 Avr - 17:25
Une simple fête d'anniversaire
Tout s'emballe. Le garçon veut partir, il ne supporte pas ma présence. Je ne veux pas rendre Alice malheureuse, je ne sais pas trop quoi faire. Mais c'est elle qui prend les devants. Elle dit qu'elle... Qu'elle est désolée ?? Je comprends plus rien. Elle se met à pleurer et mon coeur se serre. J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras... Mais elle est avec son ami et je n'ai pas le droit d'intervenir. Pas maintenant. Je dois être patient et les laisser parler. Alors je m'oblige à rester en retrait, regardant tout de même la scène et écoutant Alice. Cette phrase arriva alors, me glaçant le sang « Je suis juste une maîtresse follement amoureuse, voilà ! » Elle explose en sanglots et je suis sous le choc... Les larmes montent à mes yeux même si je fais tout pour les retenir. Je ne suis pas du genre à exposer ce que je ressens. Surtout pas devant des gens que je ne connais pas. Mais j'ai tellement mal... Je ne pensais pas la faire autant souffrir. Comment j'ai pu être si con et monstrueux.... Finalement je le méritait peut-être ce poing en plein nez...
Je m'oblige à rester toujours en retrait, silencieux, ravalant toutes mes larmes, le regard sombre. En plus elle pense... Elle pense que c'est elle qui est une personne horrible car elle m'aime ? J'ai envie d'exploser, de hurler... Comment elle peut penser ça ? C'est moi le type qui trompe sa femme sans oser la quitter alors qu'il est fou amoureux d'une autre. Je dois prendre énormément sur moi pour ne pas intervenir tout de suite... Je laisse son ami Alex revenir vers elle. Il l'éloigne de nous et je le respecte. Je reste où je suis. Ils semblent se réconcilier et ça me rassure... J'aime vraiment pas ce type mais elle semble beaucoup tenir à lui et ça semble réciproque alors... Ca me suffit.
Je regarde les deux amis d'Alice rentrer dans la maison. Ma poupée revient vers moi et elle semble... Comme brisée. Je sens mes larmes refaire surface. Je serre doucement sa main sur la sienne et la suis sur le côté de la maison. Je profite du baiser qu'elle m'offre. Je sens ses ongles qui se plantent dans ma peau. Je sens le désespoir en elle et cette fois je ne retiens plus mes larmes qui commencent à couler le long de mes joues, tandis que l'on s'éloigne l'un de l'autre.
Alice... Tu n'oses même plus me regarder. Tes phrases serrent mon coeur. Je sais ce que j'ai à faire. Je le dois. Je ne veux plus jamais que tu sois dans cet état par ma faute... Je place doucement mes doigts sous ton menton et le soulève afin que tu me regardes.
- Alice je... J'ignorais que je te faisais tant souffrir. Je suis tellement désolé je... Je t'aime plus que tout.
Je la prends dans mes bras, la serrant doucement contre moi, sentant mes larmes perler encore et toujours. Mais un léger sourire s'affiche sur mes lèvres avant qu'elles ne déposent un baiser dans les cheveux d'Alice.
Je m'écarte doucement d'elle afin de la regarder, et lui souris tendrement, essuyant rapidement mes larmes.
- Je veux que tu retournes dans cette maison, que tu t'amuses avec tes amis pour fêter ton anniversaire comme il se doit. Et moi... Je sais ce que j'ai à faire. D'accord ? Tout va s'arranger je te le promets.
Je retrouve mon sérieux avant d'ajouter
- Et je t'interdis de penser que tu es quelqu'un d'horrible... C'est moi qui te fais souffrir avec ma double vie... Mais c'est bientôt fini tout ça d'accord ? Je vais prendre mes responsabilités dès maintenant.
Je la serre à nouveau contre moi, comme tentant de puiser tout le courage dont j'ai besoin à travers son amour. Je m'écarte doucement.
- Aller ma poupée. Rentre et amuse toi.
J'attrape délicatement sa main et y dépose un baiser avant de lui faire un clin d'oeil et d'aller, le coeur serré, à ma voiture. Tout devait changer. Je devais enfin affronter les choses, tout dire à Natasha. Tout quitter pour Alice. Elle est tout ce dont j'ai besoin...
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Jeu 23 Avr - 10:50
❝ Un jour l'amour demande à l'amitié: « pourquoi existes-tu ? » Et l'amitié lui répond : « pour sécher les larmes que tu fais couler » ❞Une simple fête d'anniversaireJe suis totalement terrifié à l'ide que je pourrais te perdre Greg, et cela me rend purement malade. Le fait que j'ai l'impression de manquer d'oxygène, mes tremblants, mon cœur qui ne sait plus sur quel pied danser en battant un rythme anormal, sans parler de ce qu'il passe dans ma tête, tout ça c'est pour toi Greg. Tu es bien plus que l'homme que j'aime, tu es celui qui fait battre mon cœur, celui qui me pousse à me lever chaque matin. Si jamais tu venais à me quitter, j'ignore comment j'arriverais à vivre, cela me serrait tout bonnement impossible. Alors oui, j'ai peur que tu me quittes, que tu me mettes à me détester, car je vais te demander de partir. Je souffre intérieure et j'ai l'impression que je pourrais m'évanouir à chaque instant. Comme cherchant à me raccrocher à la réalité de la vie, et surtout à toi Greg, je me mets à t'embrasser comme si ma vie en dépendait. Est-ce que tu sens tout l'amour que je te porte à travers ce baisé ?
La tête baissée, les larmes coulant de nouveau, je te demande, je te supplie même, de me dire si tu sais à quel point mes sentiments pour toi son sincère. Je sens tes doigts glisser sous mon menton, me forçant à relever la tête vers toi. C'est si difficile de te regarder, mais... Tu pleures également ? Je suis donc si horrible comme personne pour arriver à te faire du mal à toi également ? C'est la première fois que je vois des larmes recouvrir ton magnifique visage. Tu me dis que tu es désolée, et que tu ignorais que je souffrais tellement de cette relation. J'avais envie de te répondre, mais cela m'est tellement difficile. Moi non plus je ne savais pas que je souffrais autant, j'ai toujours essayé de me voiler la face, de croire que cette situation allait. En réalité je suis égoïste, je te veux pour moi toute seule, je veux vivre chaque instant de ma vie à tes côtés. Je te veux et je veux le crier au monde...
Tu me prends dans tes bras et je te serre comme si j'avais l'impression que c'était la dernière fois que je te tenais dans mes bras. Je sens tes lèvres se poser sur mon front et je tends la tête vers toi, voulant sentir plus profondément ce simple contact. Je te regarde me sourire, même si j'ai du mal à comprendre. Je n'ai pas besoin de t'expliquer plus, tu as très bien compris, tu as toujours été très intelligent mon Blue. Tu ajoutes que tu vas tout arranger. De quoi tu parles ? Je me pose la question une seconde avant de comprendre ce que tu sous-entends. Tu vas quitter ta femme ? Pour moi ? Je devrais être heureuse, mais j'ai trop peur pour ressentir la moindre joie. J'ai envie de parler, de te répondre, mais ma gorge est serrée par toutes ses émotions, bloquant toutes paroles de ma part.
Tu me serres une nouvelle fois dans tes bras, cela me fait tellement du bien. Tu t'apprêtes à partir et je dois puiser tout au fond de moi pour moi te dire :
« Attend ! »
D'un signe de la main je te demande d'attendre avant de me diriger rapidement vers la table, récurant cette troisième petite boite, la deuxième ayant été déjà prise par Jimmy. Je reviens vers toi et te tends cette boite. Dès que pose la main dessus, je la referme avec mon autre main. J'ai du mal à te laisser partir.
« C'est un cadeau en avance pour ton anniversaire... »
J'ai un peu de mal à parler, mais c'est toujours moins pire que tout à l'heure. Je te laisse finalement prendre la boite, avant de plonger mon regard dans le tiens.
« Blue... Gregory, je t'aime plus que tout au monde et je ne veux pas te forcer à faire des choses dont tu ne te sens pas prêt. Je t'aime et je suis prête à t'attendre toute ma vie entière... Alors, tu n'es pas obligé de précipité les choses pour moi. Je serais toujours là à t'attendre quoi qu'il arrive. Mon cœur t'appartient... »
Je t'embrasse une dernière fois, notre baisé à un gout de salé, avant de te laisser partir. Je te regarde jusqu'à la dernière seconde. Les choses ne seront plus jamais pareilles, n'est-ce pas ? Même si tu ne dis finalement rien pour le moment à ta femme, je sens que notre relation a évolué. Je reste un instant seul, profitant de cette solitude pour me calmer de tout ce qui vient de se passer. Puis je finis par retourner dans le jardin, venant prendre la peluche que Jimmy m'a offert. Je la serre doucement contre moi, avant de retourner dans la maison. Alex et Jimmy sont là.
« Est-ce que... Est-ce que vous voulez que je montre vos chambres ? Personnellement, j'aimerais bien prendre une petite douche et me changer. »Ma voix est quelque peu triste, on est bien loin de la joie immense que j'avais ressentie quand t'ils sont arrivés.:copyright:️ 2981 12289 0
Cadeau pour Greg:
Mon cher Blue,
Avec quelques amis étudiant la robotique à mon école, j'ai réussi à mettre au point ce petit robot tout mignon. Il ne sait pas parler, ni faire grand-chose, mais il te tiendra compagnie quand tu travailles dans ton bureau. J'espère qu'il te plaira :D
Je t'aime fort
Signé ta Poupée pour la vie
Invité
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Jeu 23 Avr - 20:59
Une simple fête d'anniversaire
Cet anniversaire n’avait rien d’un anniversaire. Il avait tout d’une horrible mascarade, il avait tout d’un de mes pires cauchemars. Un cauchemar où j’étais le rôle principal, accompagné de mon meilleur ami qui m’avait foutu un rateau, et de ma meilleure amie pour laquelle j’avais des sentiments qui nous présentait son petit ami… Qui n’était autre que la pire engeance de cette Terre. Je soupirais en me pinçant l’arrête du nez quelques instants. Alice nous avait dit d’entrer dans la maison et d’attendre, le temps qu’elle parle avec son homme. Avec Grégory Theïrin. Je n’y croyais toujours pas. Sur les millions de personnes présentes à New York, il avait fallu qu’elle nous ramène le pire d’entre tous.
Le pire des fils de chiens, celui qui avait créé ces satanés robots. L’homme lui même puait l’arrogance et le mépris envers les autres. Lui mettre un poing dans la gueule m’avait fait le plus grand bien, mais j’aurais aimé faire bien plus. J’aurais aimé lui faire ressentir toute la rage et la haine que le ghetto lui vouait à travers mes poings, mes pieds, à travers tout mon corps. Que chaque coup lui fasse comprendre la violence qu’est celle de nos vies, en grande partie à cause de lui et de ses androïdes… Nous on crève, on crève dans nos foutus ghettos, pendant que monsieur va draguer des minettes de l’âge de ses enfants, assurément.
Je ne parlais pas à Jimmy, restant silencieux et perdu dans mes pensées. Ce genre de personnes me donnait à la fois des envies de meurtre et des envies de suicide. De meurtre pour leur faire payer tout le mal qu’ils peuvent faire sans même en avoir quelque chose à faire… Des envies de suicide en voyant qu’ils resteront toujours impunis, et que je serai pour toujours dans la survie, puni de leurs erreurs pour lesquels ils ne seront jamais punis, jamais incriminés, jamais… Jamais. Je serrais les poings en y pensant. Je n’avais plus envie d’être ici, plus du tout.
Je lançais alors un regard à Jimmy qui attendait lui aussi. J’avais toujours la boîte qu’Alice m’avait donné à la main, et je la déposais sur une étagère sans réellement y faire attention. Je n’avais pas la tête à cela. Je savais que Theïrin allait partir par ma faute, et qu’Alice allait nous revenir triste et fatiguée. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit. Mon coeur se serra à la vue de son beau visage aux traits tirés par la tristesse et les émotions, alors qu’elle reprit la parole d’une petite voix attristée, peinée. « Est-ce que... Est-ce que vous voulez que je montre vos chambres ? Personnellement, j'aimerais bien prendre une petite douche et me changer. » Sa voix, bordel… Alex, c’est de ta faute, tout ça. Avant même de lui répondre, je me rapprochais d’elle et vint la serrer dans mes bras. Je restais longtemps comme ça, le nez dans ses doux cheveux qui sentaient si bon, la berçant contre moi.
« Je suis désolé, Alice… Je t’aime. »
Je t’aime. Oui, je t’aime Alice. Je t’aime différemment que tu ne le penses, et cela doit s’entendre à ma voix. Pour la première fois, je laisse paraître mes émotions devant elle, devant Jimmy, ouvertement. Je ne savais pas si elle allait le comprendre, mais c’était sorti tout seul, et je ne le regrettais pas. Je me détachais d’elle et la regardais avec un regard empreint de douceur et d’amour, avant de sourire tristement.
« Oui, montres nous nos chambres s’il te plaît. »
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Ven 24 Avr - 13:46
Une simple fête d'anniversaire
Avec Alex
C'était tellement le bordel que j'étais resté en retrait. J'étais prêt à suivre Alex s'il voulait partir, ou à rester s'il le désirait. Finalement, Alice nous dit d'aller à l'intérieur. Elle va vraiment demander à Theïrin de partir ? La vache... Si ça c'est pas une putain de preuve d'amitié envers Alex...
On rentre alors tous les deux et on s'assoit sans un mots. L'ambiance est tendue... Attendant tranquillement, j'ouvre mon cadeau. Après tout il est pour moi non ? Ca m'occupera un peu. Mes yeux s'agrandissent en voyant un smartphone dernière génération. Pourquoi t'es si généreuse avec moi Alice ? Alors que je suis un vrai con avec toi ? La vache... Il est magnifique. Mais je referme la boite. Je regarderai de plus près une autre fois... Là le plus important c'est Alex... Je pose la boite à côté de moi et ne dis toujours rien, jusqu'au retour d'Alice.
Alors qu'elle revient, elle semble être dans tous ses états... Ca me fait mal au cœur. Je suis toujours dur et distant avec elle mais je la déteste pas. Et malgré tout je n'aime pas la voir comme ça... Je laisse Alex la prendre dans ses bras, restant distant... Jusqu'au moment où... Il se fout de moi ?! Je me lève d'un bon du canapé. Je suis énervé oui, mais j'ai aussi le regard très émotif. "Je t'aime"... Non il ne parle pas d'amitié. J'en suis sûr...
- Tu te fous de qui Alex ?! Y'a deux jours tu me roule un patin et maintenant tu dis ça à Alice ?! T'as donc si peu de considération pour nous ? Quoi ça t'amuses de jouer avec nous comme ça ?! Tu vois pas que t'as niqué l'anniv de ta meilleure amie ?! Elle vient de jeter son mec de sa baraque pour toi et tu continues de la torturer ?! T'as un problème Alex putain ! T'as pas le droit de jouer avec les gens ! T'es pas le centre du monde !
Je m'arrête un instant avant de regarder Alice, lui parlant avec bien plus de douceur.
- Oui... Montre nous nos chambres Alice, si t'as pas envie qu'on parte... J'espère qu'on en a une chacun...
Je n'ose plus regarder mon ami. J'ai peut-être été dur mais je le trouve totalement injuste. Rien qu'envers Alice putain. Il peut pas penser un peu à elle ? Faire en sorte qu'elle s'amuse ? Quand Alice est revenue, j'étais prêt à tenter de détendre l'atmosphère avec de la musique, j'en sais rien. Mais là Alex m'a renfermé sur moi-même. Je ne pouvais pas me taire... Je me sens tellement mal... Oui je lui en veux de ce qu'il fait subir à Alice. Mais... Il y a autre chose je le sens... Quelque chose qui me fait profondément souffrir... Mais quoi ? Je comprends pas...
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Ven 24 Avr - 15:15
❝ Un jour l'amour demande à l'amitié: « pourquoi existes-tu ? » Et l'amitié lui répond : « pour sécher les larmes que tu fais couler » ❞Une simple fête d'anniversaireJe me sens épuisé, comme si je venais d'enchainer le plus long et le plus intense des entraînements de pompom girl. Je me sens vider de toutes mes forces. J'ai besoin d'une bonne douche, de sentir une bonne eau chaude couler sur ma peau. Si il n'y avait que moi dans cette maison, je troquerais même cette douche contre un bon bain moussant, avec bougies et musique relaxante en fond sonore. Mais je me dois d'être une hôtesse respectable, mes amis sont là avec moi, je l'ai invités pour fêter mon anniversaire en avance avec eux deux, et je compte bien souffler mes bougies à leurs côtés. Je sais que vu l'état actuel des choses c'est difficile de penser à ce fameux gâteau et au reste de la journée, mais je dois me montrer forte. Je ne suis plus une enfant, je dois me comporter comme une adulte et faire face aux difficultés de la vie telle quel.
Je laisse Alex me prendre dans ses bras, car j'en ai terriblement besoin. Je le serre fort contre moi tout en fermant les yeux. Il est mon ami, mon meilleur ami et je m'en veux pour toute la douleur que je viens de lui faire subir. À cause de moi, de douloureux souvenir du passés on resurgit dans son esprit. Je me sens tellement fautive, j'espère que je trouverais un moyen pour me faire pardonner. Il a déjà un cadeau de base, mais peut être que je pourrais lui offrir autre chose, quitte à claquer tout mon argent de poche, je m'en fou, Alex mérite d'être heureux.
Alex me dit qu'il est désolé, mais rien n'est de sa faute. Puis il ajoute qu... Qu'il m'aime ? Quoi ? Je ne réponds rien sur le moment, me détachant juste de lui pour que mon regard croise le sien. C'est juste une impression où son je t'aime sonne que ceux que Greg me dit ? Non, ce n'est pas possible. Il doit vouloir dire qu'il m'aime, comme un frère aime sa sœur, voilà, c'est tout. C'est ce que j'aurais pu croire si Jimmy ne c'était mis à parler, ou devrais-je dire, à gueuler.
J'ai du mal à comprendre, toutes ses informations se bousculent brusquement dans ma tête. Alex à embrasser Jimmy il y a deux jours ? Ils sont gay ? Mais Jimmy insinue en même temps que le j'aime était un véritable je t'aime d'amour. Non, je comprends rien, c'est horrible, j'ai l'impression que mon cerveau n'arrête pas de buguer. C'est trop, beaucoup trop pour mon esprit. Je sature, j'ai envie de fuir ce monde-là tout de suite et maintenant. Je commence à suffoquer, j'ai l'impression que l'oxygène vient de nouveau à manquer. Je tremble de nouveau, comme si je faisais une crise d'épilepsie. Jimmy me demande de leur montrer leurs chambres, mais je me sens incapable de le faire. Je ne peux pas faire semblant de n'avoir rien entendu, non, c'est beaucoup trop pour moi.
Mon regard se met à faire rapidement le tour de la pièce, comme cherchant une issue de secours à tout ça. Soudain, j'aperçois mon téléphone. Je ne réfléchis plus du tout, je cours vers lui pour l'attraper les mains tremblantes.
« Je... Je viens de me souvenir que je dois appeler mon père pour lui demander si il est bien arrivé... Il va me tuer si je ne le fais pas... »
Je prends la direction de la sortie de la pièce, essayant de marcher correctement malgré le fait que je tremble et que j'ai du mal à respirer. Je m'arrête cependant, juste avant de quitter leurs champs de visions.
« La première chambre est en haut des escaliers à droite, l'autre est juste à côtés. Vous... Faites comme chez vous... »
Sur ces derniers mots et ayant une fois réussis à quitter leurs champs de visions, je me mets à courir dans les escaliers prenant directement la direction de ma chambre. Pour me sentir plus en sécurité, je vais dans ma salle de bain, fermant la porte derrière moi. À peine ai-je fait cela que je regarde mon téléphone et appel tout de suite Ellis. J'ai besoin de lui parler...:copyright:️ 2981 12289 0
Et ça ne manqua pas. J’avais de nouveau tout gâché en disant à Alice que je l’aimais. Mais je… Je le pensais ? Oui, je le pensais. Il avait juste fallu que ça sorte tout seul, après tant de temps à le garder pour moi, à le cacher. Mon coeur s’était serré en la voyant avec Theïrin, et je… Je ne sais pas. Comme si j’avais vomi mes sentiments gardés enfermés depuis trop longtemps, depuis tellement longtemps qu’ils avaient décidé de se rebeller et de sortir. Tout aurait tellement été plus simple si j’avais su juste…Tout garder pour moi, comme j’avais tant l’habitude de le faire. Mais peut-être qu’au contraire, j’aurais du le lui dire depuis longtemps, depuis bien longtemps. Peut-être que cette sale habitude de toujours tout garder pour moi m’avait - une fois encore - desservi.
Comme je n’avais pas su dire à ma mère que j’étais seul, que je n’en pouvais plus d’être si seul.. Comme je n’avais pas su lui dire d’arrêter avec tous ces hommes, parce qu’ils ne remplaceraient jamais le père que je n’ai jamais connu. Comme je n’avais pas su dire à Jimmy ce que je ressentais vraiment depuis tant de temps. Comme je n’avais pas su le dire à Alice non plus… Je sentais les larmes commencer à me monter aux yeux en entendant Jimmy me crier dessus. Je savais qu’il avait raison. Je gâchais tout, je gâchais toujours absolument tout. Et ça ne manqua pas. Je n’avais pas pleuré depuis mes six ans, quand mon premier beau père m’avait battu à sang. Je me tournais vers Jimmy alors qu’Alice se détachait de moi, et le regardais droit dans les yeux, les larmes montant.
« Tu crois que ça m’amuses, Jimmy ? Utilises ton foutu cerveau pour une fois dans ta vie ! Tu crois vraiment que je joues avec toi ? Avec elle ? C’est ça que tu crois au fond de toi ? Et tu crois pas, t’es pas au courant qu’on peut AIMER DEUX personnes à la fois ? Fallait que tu ramènes ta fraise, que tu l’ouvres alors que tu comprends jamais rien. Je croyais que t’en avais rien à foutre de moi, que tu voulais pas que je t’embrasses, faut savoir !!! Alors si tu veux pas de moi laisses moi vivre ma vie Jimmy, je t’en supplie ! Ou alors fais quelque chose, mais me fais pas ce genre de coup là ! Tu veux de moi alors dis le moi, mais arrête de venir défendre les autres sous de faux prétextes. Si tu veux le savoir, oui, j’aime deux personnes. Alice. Et toi. Voilà. Ca fait des années que ça dure, que j’voulais rien dire, mais maintenant que t’as cherché à savoir, tu le sais. Démerde toi avec ça, maintenant. »
Des larmes de tristesse ? Des larmes de rage ? Des larmes de douleur ? Peut-être un peu des trois… Tout ce que je savais c’est qu’elles coulaient sur mes joues, brûlantes, aussi douloureuses que le gouffre béant dans mon coeur. Je voulais partir d’ici en courant et ne jamais revenir. J’avais envie d’être seul avec une bière et mes clopes, pour me noyer dans mon chagrin. J’entendais Jimmy reprendre la parole pour s’adresser à Alice. Je n’osais plus le regarder. Entre temps, Alice s’était enfuie en haut en nous prétextant qu’elle devait utiliser son téléphone. Qu’elle fasse ce qu’elle avait à faire… Je savais ce que j’avais à faire. Je ramassais mon téléphone et mon manteau, l’enfilant avant de me sortir une cigarette d’une main tremblante.
« Passez une bonne soirée. J’ai plus rien à faire ici. »
Je me dirigeais d’un pas frêle vers la porte d’entrée. J’avais beau essayer d’avoir de la gueule, je n’en menais pas large. J’essuyais rageusement mes larmes et remettais en place mon masque, dur, et froid. Et j’ouvrais la porte de la maison d’Alice.
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Ven 24 Avr - 17:03
Une simple fête d'anniversaire
Avec Alex
Je le laisse gueuler à son tour, osant à peine le regarder. Il se fout de moi... Aimer deux personnes c'est n'importe quoi. C'est pas possible... Je reste renfermé sur moi-même. Je l'ignore, parlant à Alice. Mais elle fuit. Je la comprends... Bien joué Alex... Je me sens mal face à ce qu'il m'a dit. Je bouge pas. Je l'entends récupérer son manteau et mon regard se lève vers lui. Il l'enfile et sors une cigarette, marchant rapidement vers la porte de sortie. Tout se bouscule dans ma tête. Putain... Il se barre...
Alors qu'il pose sa main sur la poignée de la porte, j'avance rapidement vers lui et le plaque contre le mur en chopant sa veste entre mes mains. Sans réfléchir une seule seconde je pose mes lèvres contre celles de ce petit con et l'embrasse comme si ma vie en dépendait. Putain Alex tu me rends complètement dingue. J'arrive pas à croire ce que je suis entrain de faire mais je fais tout pour vider mon esprit et me laisser guider par mon instinct. Mes mains passent de chaque côté de ton visage pendant que je prolonge ce baiser. Nos langues s'entrelacent et putain je me sens bizarre. J'arrive pas à savoir si je suis heureux ou si je me sens horrible de faire un truc pareil. Merde... J'ai le droit de me laisser aller...
Je me détache de tes lèvres et recule un peu pour te regarder. Mon regard est à la fois sombre et plein de sentiments... J'attrape à nouveau ta veste et t'oblige à la retirer, la faisant tomber au sol. Je te dis alors d'un ton sec
- Tu restes là.
Mon regard est plongé dans le tien. J'ose enfin te regarder. Je ne te fuis plus. Parce que je veux pas te perdre putain. Je crois... Que j'ai des sentiments pour toi moi aussi. Ca m'a dévoré le bide de te voir jaloux de Theïrin et de t'entendre prononcer ces putain de mots à Alice... Je crois que c'est pour ça que je l'ai jamais aimé... Alice... Qu'est ce qu'il va se passer maintenant ?
Je te regarde comme jamais je t'avais regardé avant. Jamais j'aurais cru en arriver là avec toi... Alors je te dévisage. Je me rends compte que je t'avais jamais vraiment regardé pendant tout ce temps...
Les choses allèrent bien trop vite pour que je comprenne ce qui était entrain de se passer. Jimmy avait refusé de me répondre après mon petit monologue, et j’avais senti mon coeur se briser. J’aimais certes Alice, mais lui, je l’aimais encore plus. C’était à lui que je pensais à chaque heure de chaque jour, à son sourire, à son visage, et à l’amour que je portais à cet homme. Alors que je m’avançais vers la porte et que je posais ma main sur la poignée, Jimmy déboula et me plaqua contre le mur. Je n’eus que le temps d’entrouvrir la bouche pour lui dire d’aller chier qu’il me… M’embrassa ? Un petit bruit de surprise m’échappa et bien vite je me détendais contre lui. Ses mains vinrent se poser sur mon visage, et j’enroulais mes bras autour de son cou, une de mes mains venant tirer ses cheveux.
Je fermais les yeux, mon coeur battait la chamade. Jimmy m’offrait ce dont je rêvais depuis des années, je… Ah… Je sentais ses lèvres chaudes contre les miennes, sa langue dominatrice et douce à la fois contre la mienne. J’étais, en cet instant, le plus heureux des hommes. Je ne savais pas ce qui l’avait poussé à faire cela, et je ne voulais pas chercher à comprendre ; je ne voulais plus chercher à comprendre. Je voulais juste profiter de sa présence, de ses lèvres contre les miennes, de son odeur, de sa chaleur… Jimmy… Si tu savais depuis combien de temps ça dure tout ça, pour moi… A quel point ça m’avait abimé en dedans de mon âme et de mon coeur.
Et soudain, tout s’arrêta. J’avais les joues rougies par le baiser, les traces de mes larmes encore humides sur mes joues. Je reprenais mon souffle en fixant Jimmy, qui me fixait avec un regard… Que je ne lui avais encore jamais connu. Un regard sombre, je le voyais bien ; mais aussi… Plein d’émotions, toutes plus cryptiques et indéchiffrables tant elles se mélangeaient les unes aux autres. Mais je savais qu’il ressentait quelque chose pour moi, enfin, après toutes ces années. Ce baiser en était la preuve, j’en étais sur. Je restais là, à le regarder, les cheveux en bataille à cause de ses mains sur mon visage, à cause de notre baiser si… Spécial.
Un baiser qui nous ressemblait bien. Sauvage, rapide, brouillon, mais empli d’un million d’émotions. J’acquiesçais sans demande mon reste lorsque Jimmy reprit la parole, me disant de rester là, après m’avoir retiré ma veste, la laissant tomber au sol. Oui, Jimmy. Tu as gagné… J’allais rester là. Mon coeur se faisait alors moins douloureux, s’emplissant d’un peu d’espoir pour Jimmy et moi. Peut-être que tout n’était pas perdu, après tout… Je regardais toujours Jimmy, sans plus oser rien faire. Je ne savais pas comment il allait réagir si jamais je m’approchais trop de lui, mais je m’en fichais. Je l’observais comme jamais avant, prenant le temps de graver chacun de ses traits dans mon esprit.
« Jimmy, je.. Je t’aime. Je t’aime plus que comme un frère, je t’aime plus qu’elle, je t’aime plus que tous les autres. Je t’aime. C’est les seuls mots qui résument ce que je ressens pour toi depuis si longtemps, je.. Je comprends si c’est trop pour toi, je m’en excuse, mais je peux plus le garder pour moi… J'espère juste que tu ne vas pas partir et t'enfuir... Ce baiser me laisse croire le contraire ? Que.. Que.. Que tu ne ressens pas que du dégoût envers moi...? »
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