Ses paroles sont comme un électrochoc. Mais je ne peux m'empêcher d'être satisfait quand il me dit qu'il m'aime plus qu'elle. Même plus... Que tous les autres... Je me sens tellement valorisé... Aimé ? Pour la première fois de toute ma vie. Le regard d'Alex me transperce, il... Il ne m'avait encore jamais regardé comme ça. Alors c'est ça... C'est ça être important pour quelqu'un ? Etre aimé ? Je me sens tellement bizarre... Mais ça me fait un bien fou en même temps. Alex attend que je réponde quelque chose. Je suis tellement perdu... Trop d'émotions me traversent. C'est dur de faire le tri... Alors qu'il termine de parler, je lui met une petite tape sur le côté de sa tête.
- Tu me dégoutes pas imbécile.
Je lui souris. Je lâche ensuite un soupire et attrape sa main pour le ramener dans le salon. En arrivant ici j'avais peur qu'Alex ne m'adresse plus jamais la parole... Mais tout a changé. Putain. C'est tellement bizarre. J'ai encore du mal à comprendre ce que je ressens. Mais une chose est certaine. Je le veux que pour moi. J'étais déjà jaloux avant mais maintenant. Putain je supporterais pas que quelqu'un le touche. Ma main se serre sur la sienne alors qu'on arrive dans le salon. Je me laisse tomber dans le canapé et l'invite indirectement à en faire autant, ne lâchant pas sa main.
Je le regarde ensuite avec le même regard que j'avais tout à l'heure. Je l'observe. J'apprends à le connaître à nouveau. Il est... Putain il est beau. Je m'étais jamais autorisé à le regarder comme ça. Est ce que... Est ce qu'on n'est pas normaux ? Putain on s'en fout.
Je me penche vers lui et dévore à nouveau ses lèvres avec envie. Mon poids le pousse doucement jusqu'à ce qu'il soit légèrement en dessous de moi. Je passe ma main dans ses cheveux, les agrippant légèrement dans mon poing. Je ne me contrôle plus. Je descends ma main le long de son torse. Il n'y a aucune délicatesse dans mes gestes, seulement de l'envie et de la passion.
je t'offre ce dont je dispose, mon corps mon âme, prends tout tout de suite et qu'on se noie dans les nuits fauves
Je lâchais un petit rire lorsque Jimmy me répondit. Il m’avait fait du pur Jimmy. A la fois touchant, mais toujours bourru. Cependant, ses mots me rassurèrent bien plus que je ne voulais l’avouer… Savoir que je ne le dégoûtais pas, que je ne l’écoeurais pas, qu’il pensait de moi bien plus que cela. Son discours avait bien changé depuis ces derniers jours, et je ne pouvais que l’apprécier. Je lui lançais un timide sourire, osant enfin le regarder dans les yeux Qu’il était beau, ce con, avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus. Il m’attrapa soudainement par la main pour m’entraîner dans le salon et je me laissais faire. Jamais Jimmy n’avait fait cela, jamais il n’avait agit de la sorte avec moi…
Mais je ne pouvais m’en plaindre. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Un drôle de rêve, un doux rêve. Nous arrivions au canapé et Jimmy se laissa tomber dessus, m’entraînant avec lui, sans jamais lâcher ma main. Avant même que je ne puisse reprendre la parole, il recommença avec ce regard. Ce regard si particulier, celui mélangeant émotions à l’infinie qu’il m’avait lancé tout à l’heure. Je restais tapé par ses yeux bleus, complètement hypnotisé par mon meilleur ami. Et Jimmy… Jimmy se pencha alors vers moi et colla de nouveau ses lèvres aux miennes, me les dévorant. Un gémissement de surprise mêlé à de l’envie m’échappa, alors que mes mains vinrent immédiatement se mettre dans sa nuque, et dans ses cheveux.
J’étais légèrement en dessous de Jimmy et je me laissais faire, trop heureux de la situation. Je glissais mes mains le long du torse de Jimmy jusqu’à ses hanches, le poussant jusqu’à ce qu’il soit au dessus de moi. Un soupir de désir m’échappa en sentant la main de Jimmy serrer mes cheveux assez fort, dans son poing. Bordel… Il me rendait complètement fou, comme je l’avais toujours deviné. Pourquoi avais-je attendu si longtemps avant de le lui dire ?
Pourquoi fallait-il toujours que j’attende si longtemps avant de dire les choses, quitte à tout ruiner ? Cette fois j’avais eu de la chance, Jimmy ne m’avait pas repoussé. Loin de là. Jimmy descendit sa main le long de mon torse, sans douceur, sans tendresse ; avec passion et envie. Cela le représentait bien entant que personne… Je venais griffer son dos à travers son tshirt, approfondissant le baiser en glissant sauvagement ma langue dans sa bouche.
Bordel, Jimmy… Si tu savais depuis combien de temps je rêve de tout cela. Je rompais le baiser le temps de reprendre ma respiration, les pupilles dilatées par le désir. Je dévorais Jimmy du regard avant de capturer à nouveau ses lèvres, sans jamais réussir à m’en détacher. Mes mains commencèrent à se promener sous son tshirt, griffant son dos, caressant son torse, et je m’enivrais de son odeur et de sa bouche.
Harmonie Marsh
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Ven 24 Avr - 23:03
❝ Un jour l'amour demande à l'amitié: « pourquoi existes-tu ? » Et l'amitié lui répond : « pour sécher les larmes que tu fais couler » ❞Une simple fête d'anniversaireJe coupais l'eau du robinet de la douche, frissonnant légèrement à cause de toute l'eau glacée qui m'avais coulée dessus. Je venais de raccrocher au téléphone avec Ellis, lui parler m'avait fait beaucoup de bien. Il m'avait permis de me calmer, mais surtout de mettre un peu d'ordre dans mon esprit. Heureusement qu'il est dans ma vie, sinon je ne sais pas comment j'aurais fait. Mais bon, le plus dur reste à faire. Il faut que je descende et que je fasse face à Alex. Même si il a blessé l'homme que j'aime, il m'a tout de même déclarer sa flamme et je n'ai même pas prit le temps de lui répondre. Non, je suis partie comme une voleuse, sans demander mon reste. Alors, oui, il avait dit qu'il aimait également Jimmy, mais... Je ne sais pas, cette partie reste compliquée dans mon esprit. Dans tout les cas, il faut qu'on discute, qu'on se pose et qu'on mette les choses aux clairs. Il faut savoir si notre amitié existe toujours ou non. Si c'est le cas, je lui toucherais deux mots sur Greg, que cela lui plaise ou non. Je l'aime et il doit l'accepter !
Je sortais de la chambre, prenant le soin de laisser mon téléphone sur mon lit, histoire de ne pas m'en servir pour m'échapper à nouveau. Dans le couloir du premier étage, mon regard se posa un instant dans un miroir. J'étais encore plus trempé que lorsque j'étais sortie de la piscine. Mon visage était légèrement rougi par toutes les larmes que j'avais pleurées. Heureusement, l'eau glacée avait pu estomper un peu toute cette rougeur et cette chaleur. Je pris une grande inspiration et continua mon chemin.
Je m'arrêtais un instant devant les chambres d'amis, ni Jimmy, ni Alex ne se trouvait là. Je descendis les marches délicatement, tendant l'oreille. Étaient-ils partis sans rien dire ? Non, en descendant encore quelques marches je commence à entendre un bruit. En continuant en chemin, je compris que les sons était ceux de deux bouches qui s'embrassent. Je descendis rapidement les dernières marches, et me pencha légèrement dans le salon, jetant un coup d'œil discret pour savoir ce qu'il se passait à l'intérieur. Je restais bouche bée instant, avant de détourner la tête, me cachant dans le hall. Alex et Jimmy étaient en train de s'embrasser, et on était loin de simples petits baisés innocents.
Je n'arrivais pas à y croire, pendant que moi je fondais en larme, que je me rendais malade dans ma salle de bain, eux, ils vivaient leur plus belle vie en se roulant des pelles. Moi qui me sentais presque mal d'être partis comme ça, laissant Alex en plan après sa déclaration. Putain, il se foutait vraiment de moi. Je m'éloignais du salon, serrant les poings. Je sentais la colère m'envahir, c'était la première fois, jamais je n'avais ressentie autant de colère en moi. J'ai envie de crier, de leur gueuler dessus, mais je n'arrive pas, je sens comme une barrière en moi. Cette barrière m'empêche de sortir des insultes, de casser quoi-ce-soit, ou d'aller crier sur les mecs. Pourtant, ils méritaient tellement que je m'énerve contre eux, ils se foutaient de moi, tellement.
Je sortis dehors, j'avais besoin de prendre l'air. Ils n'en n'ont rien à faire de moi... Je fis le tour jusqu'au jardin. Eux qui se disaient être mes amis... Je vis le vase avec les roses sur la table. Il a blessé mon Greg... Je m'approchais des fleurs. Ils ne sont même pas venus voir comment j'allais... Je regardais le vase, les poings serrés. Il a dit qu'il m'aimait... Je pris le vase entre mes mains. Mais en vrais il en a rien à foutre de moi... Je sentais la colère grandir de plus en plus en moi. Tous ça n'était que des mensonges... Je sentais la barrière en moi se fissurer à mesure que je regardais les roses. Ils ne sont que mes amis par intérêt... J'étais un tel un volcan sur le point d'exploser. Ils sont presque en train de baiser sur mon canapé sans même s'inquiéter pour moi... Brusquement, je sentis cette barrière exploser, libérant toute cette rage en moi.
D'un pas rapide, ne réfléchissant plus à rien à part libérez cette haine de moi, je rentrais dans le salon. D'un geste brusque, je balançais le vase vers eux, le faisant s'écraser contre le dos du canapé. Le vase explosa en mille morceaux sur le sol, laissant l'eau et les fleurs se répandre ici et là.
« VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ! »
C'est la première fois de ma vie que je hurlais de colère. Mes poings étaient serrés. Sur mon visage on pouvait lire toute ma colère, toute la haine que je ressentais à l'instant même.
« Ça va je ne vous dérange pas trop ? Vous vous souvenez de moi au moins ? Alice, votre amie. »Je faisais des guillemets sur le mot amie. « Oh, mais vous ne déranger pas pour moi. Allez-y, baisé sur ce putain de canapé. De tout façon c'est pas comme ci vous étiez venus pour autre chose, hein ? »
Je crachais mes mots comme ci c'était du venin. J'avais envie de tout casser, de tout briser, de hurler toute la douleur qu'ils me faisaient ressentir tous les deux. Sous la rage, je renversais l'étagère qui se trouvait-non loin de moi. Je ne retenais même plus mes émotions, je les laissais vibrer comme jamais au paravent.:copyright:️ 2981 12289 0
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Ven 24 Avr - 23:37
Une simple fête d'anniversaire
Avec Alex
Les mains d'Alex sur mon torse me rendent complètement fou. Je prolonge ce baiser comme si ma vie en dépendait, frissonnant sous ses caresses. Mes mains descendent le long de son torse afin de trouver l’extrémité de son tee shirt pour passer en dessous. Mais d'un coup, j'entends un vase se briser au dessus de ma tête et la voix d'Alice qui hurle. Je sursaute, tombant du canapé sous la surprise. Putain... Je regarde Alice avec de grands yeux, ainsi que les morceaux de vase au sol. Je commence à vraiment flipper. En même temps on le mérite. On est les pires des enflures... Je la regarde et écoute ses horribles paroles. Je n'avais jamais vu Alice énervée de toute notre vie en commun... Mais là elle fait vraiment flipper. Je sursaute alors qu'elle fait tomber une étagère.
Je me relève d'un coup, voulant calmer la situation. Mais comment putain ?? On a été les pires des salauds sur ce coup ça craint... C'est vraiment horrible. On a bousillé son anniversaire... Je n'en veux plus à Alex. Je n'ai plus la force de lui en vouloir. Plus maintenant... On a tous les deux été cons. On aurait du monter la voir. J'aurais pas du emmener Alex dans le salon... Fait chier... Il faut que j'arrange les choses... Au moins entre eux deux. Si elle peut ne détester que l'un de nous deux, ce sera toujours ça de pris...
- Pardon Alice... C'est de ma faute. J'aurais du laisser Alex monter te voir... J'étais jaloux je suis qu'un connard...
J'espère que ça va passer... Je préfère qu'elle évacue toute sa colère sur moi et seulement moi. Je veux pas que leur amitié se brise. Je sais ce que c'est comme sentiment... Je l'avais ressenti quand j'ai tout gâché avec Alex... Je veux pas qu'Alex ressente ça à son tour... J'aimerais leur offrir une chance... Mais vu la colère d'Alice... Je suis pas sûr que ça fonctionne...
je t'offre ce dont je dispose, mon corps mon âme, prends tout tout de suite et qu'on se noie dans les nuits fauves
J’étais tellement plongé dans mon propre monde que j’en avais jusqu’à oublié Alice. Je.. J’étais si bien, juste là, dans les bras de Jimmy. Il n’y avait plus rien d’autre au monde qui comptait mis à part ses bras. Rien d’autre. Je m’en fichais de savoir où je me trouvais, comment j’étais habillé, à quoi je ressemblais, tant que j’étais avec Jimmy. Tant qu’il me donnait la vie avec ses baisers si passionnés. Et je-! Je sursautais violemment alors qu’un vase vola dans la pièce, venant s’éclater tout près de nous dans un grand fracas. Je me redressais instinctivement - alors que Jimmy fit de même, se remettant debout - et cherchais la cause de ce bruit du regard, la trouvant très facilement. Alice…
Je me rendais compte de ce que j’avais fait et portais une main à ma bouche, atterré par la situation. « VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ! » Bordel, non.. Alex, tu as véritablement le don de tout gâcher. Même avec une file aussi gentille, aussi douce qu’Alice, tu avais réussi à la mettre en rage. En même temps… je crois que je l’avais cherché. J’avais cogné son petit ami, qui était parti à cause de moi ; puis, alors qu’elle était déjà horriblement mal, je lui avais déclaré ma flamme… Et elle était partie en courant. Je supposais que l’information avait été une information e trop pour elle. Ce que je peux comprendre. Je ne suis pas une personne particulièrement aimable, et d’ailleurs j’hallucinais toujours que Jimmy puisse être attiré par moi.
Par la personne infâme que je suis. Parce qu’il fallait se l’avouer ; c’est ce que je suis. Infâme. Sinon, Alice n’aurait pas été dans cet état… C’était à cause de moi. Je voyais Jimmy essayer de calmer le jeu avec elle, lui dire qu’il était jaloux et qu’il voulait pas que j’aille la voir, que c’est qu’un connard. Non. Plus jamais. Plus jamais je n’allais laisser quelqu’un d’autre assumer à ma place les conséquences de mes actes. Je me levais et m’approchais d’Alice et Jimmy, Je repoussais Jimmy avec douceur sur le côté, me tenant seul face à Alice et sa rage au ventre.
J’étais calme, mesuré ; elle me faisait penser à mes beaux-pères en ces instants. Si la vie m’avait appris quelque chose, c’est qu’il ne fallait pas essayer de raisonner avec une personne en rage. Parce que tout ce que vous risquez d’y gagner, c’est des coups en pleine gueule. Mais je.. C’est Alice. Je ne pouvais pas laisser les choses comme cela, et je tombais encore dans le piège de vouloir tout calmer avec elle, avec des mots, comme j’avais si souvent essayé de le faire avec mes beaux pères par le passé. Si tu te fais frapper, Alex, tu l’aura cherché. Voilà ce que ma mère me répétait en boucle lorsque j’étais enfant, et que j’avais repris à mon compte pour me le répéter moi-même.
« C’est de ma faute, Alice. J’ai été un vrai connard, je ne t’ai pas respectée sous ton propre toit. Alors vas-y, fais le, ça se voit que tu en as tellement envie : cogne moi. Cogne moi ! Allez, vas-y ! Je sais que t’en crèves d’envie et je suis qu’un enculé fini, alors vas-y, FAIS LE, COGNE MOI ! T’attends quoi ?!! »
Ah… Ca n’était pas les bons mots qui étaient sorti de mon esprit. Mais la voir en rage m’avait refait passer en mode survie, et cracher tous les mots possibles pour appuyer sur tous les boutons et lui faire péter les plombs, ou lui faire peur, au choix.
Harmonie Marsh
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Sam 25 Avr - 10:35
❝ Un jour l'amour demande à l'amitié: « pourquoi existes-tu ? » Et l'amitié lui répond : « pour sécher les larmes que tu fais couler » ❞Une simple fête d'anniversaireJe sens une colère immense parcourir tout mon corps, du sang chaud couler dans mes veines. C'est la première fois que je ressentais tout ça, mais cela ne me faisait nullement peur. Il faut dire que cette rage était si grande que cela ne laissait de place à aucun autre sentiment. Encore une fois, aujourd'hui, mon corps tout entier tremblait, mais là c'était à cause de toute cette colère que je retenais encore en moi. J'avais envie de tout renverser, de tout casser, de tout briser comme eux avaient réussis à briser notre amitié en mille morceaux. Je mourrais d'envie de les insulter par tous ses noms d'oiseaux que je connaissais si bien, mais que jusqu'à maintenant je n'avais jamais prononcé par pure politesse. Oh mais là, la politesse, le fait d'être une bonne hôtesse, de passer l'éponge sur tout ça, cela me passait carrément au-dessus de la tête. Comment avais-je pu les laisser entrer dans ma maison, eux, qui en ont carrément rien à foutre de ma gueule. La preuve se trouve sous mes yeux.
Je brise d'abord le vase avant de hurler toute ma haine envers eux. Dans ma colère je renverse l'étagère qui se trouve près de moi. Elle tombe dans un fracas presque assourdissant, mais cela n'arrive pas à me calmer. J'ai envie de prendre chacun de ses livres présents sur le sol, tombés durant la chute de l'étagère, pour leur balancer en pleine figure. Je voulais leur faire du mal, tellement de mal, je voulais les faire souffrir autant qu'eux me faisaient souffrir. Mon cœur est brisé pour toujours à cause d'eux, je sens bien que quelque chose vient de se casser en moi et que cela est irréparable. Est-ce que c'est mieux ainsi ? Peut-être je l'ignore encore pour l'instant...
À peine Jimmy avait ouvert la bouche que je le fusillais du regard. Jaloux ? Laisse-moi rire. En vrais, avoue que tu ne m'as jamais considéré comme ton amie et que tu as toujours voulu profiter de moi. Tu me dégoûtes, non, vous me dégoûtez tous les deux. Mais là comme c'était Jimmy qui avait ouvert la bouche, j'avais envie de m'en prendre à lui. Cependant, voilà qu'Alex se mit entre moi et Jimmy me faisant face. À ce moment, je ne pense pas un seul instant au fait que je suis plus petites qu'eux deux, même si je dois lever les yeux vers eux, ni même que physiquement ils pourraient sans grand mal me plaquer au sol pour me maîtriser. Non, je ne pense qu'à la rage qui brûle en moi et qui dois vite s'évacuer avant que j'explose moi-même.
Je regarde Alex, le regard noir de rage. Je l'écoute d'une oreille, l'autre étant trop occupé à entendre ma haine tambouriner dans ma tête. Il me demande de le cogner, de lui faire du mal, c'est même plus qu'une simple demande. Oh oui, j'en meurs tellement d'envie. D'ailleurs, je m'en rends presque pas compte de mes gestes et attrape ferment le col de son tee-shirt. Mes poings tremblent légère à cause de l'émotion si grande en moi. Mon regard est ancré dans le sien. Je n'avais jamais regardé personne avec autant de colère.
Je le regardais un long moment, silencieuse. Puis, je le lâchais brusquement. Je me retournais et attrapa une lampe qui se trouvais là, la balançant contre le mur en hurlant de rage. Des larmes se mirent, pour la énième fois de la journée, à perler sur mes joues. Une vague de tristesse venait envahir mon cœur sans crier gare, venant se mélanger ma colère.
« Sortez... »Je me retournais lentement vers eux. « JE VOUS ORDONNE DE SORTIR ! »J'attrape un bibelot qui passait par là et le balance contre le mur, à l'opposé d'eux. « JE VOUS DÉTESTE ! JE VOUS DÉTESTE ! JE VOUS DÉTESTE !!! »
J'attrapais un nouveau bibelot, puis un autre, ensuite ce fut le tour d'un livre, d'une table d'appoint, ect... Bref, tout ce que j'arrivais à soulever et qui se trouvait près de moi fut balancé à traverser cette pièce, laissant ma tristesse exploser avec ma haine. Au bout de nombreuses minutes, à bout de force, je me laissais tomber par terre. Tête baissée vers le sol, je pleurais encore et encore.
« Moi qui pensais que vous étiez mon ami... Putain, je suis trop conne... »:copyright:️ 2981 12289 0
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