La rencontre avec Adam Jefferson avait été très perturbante à tous les points. Sa demande, jusqu’à sa façon d’agir…Non sa façon d’agir était… Presque trop parfaite. Et si Sam avait vaguement repéré de la moquerie, il ne s’en était pas rendu compte, du moins pas assez, et maintenant c’était trop tard pour agir en conséquence. Dans tous les cas, Sam n’avait pas trop apprécié l’expérience, et ne savait même pas quoi penser de comment celle-ci s’était terminé. Mais au vu de la situation, il avait espéré qu’Adam ne demande pas à le revoir, puisque de toute façon, les androids avaient été validés – leur modèle – et construit pour les besoins du directeur de l’Eden Club. Et maintenant ? Maintenant, Sam pensait être libéré.
Sauf que non.
Il reçu un appel d’Adam. Quand la secrétaire l’informa qu’il appelait, il eut un air d’appréhension, mais se dit que par téléphone il n’y aurait aucun androïd à qui toucher la poitrine. Donc se rasséréna et décrocha presque tranquille. Ce fut là qu’Adam l’informa qu’il pouvait venir voir ses créations en œuvre. Forcément, Sam, gêné, n’en avait aucune envie. Il n’avait jamais eu pour plan d’aller à l’Eden Club. Sauf que le « client » sut l’attirer par quelques mots. Si ce n’était pas lui qui venait, alors ça pourrait être son père. Sauf que l’idée de son père qui viendrait à l’Eden Club…. Sam ne voulait pas qu’il apprenne qu’il avait refusé, ou même que son père y aille. Aussi, il accepta finalement.
Mais tout aussi naïf qu’il était, Sam n’était pas totalement stupide. Ce jour là, il avait voulu mettre des habits peu voyants, très décontractés, du genre un vieux t-shirt Spiderman et un jean. Ce n’était pas une tenue à mettre devant un client. Aussi s’était-il ravisé à contre cœur.
Mettant une chemise blanche sans cravate et un pantalon simple, il était parti à l’Eden Club, des lunettes de soleil sur le nez. Heureusement que l’été était toujours là et que ça semblait toujours logique.
Il y était allé en début de soirée. Donc les lunettes de soleil étaient moins logiques. Mais ce n’était pas lui qui avait choisi l’heure de rendez vous. Sam essaya de se concentrer surtout sur le fait qu’Adam avait parlé qu’ils pourraient discuter à nouveau affaire. Cela lui avait permis de prendre son sac d’ordinateur. Du coup, il ressemblait juste à un type qui allait au travail, à une heure où tout le monde quittait son travail, et dans un lieu où ce genre de travail n’était pas courant.
C’est tout.
D’accord. Ca faisait aussi quelqu’un qui sort du travail et va à l’Eden Club. Sam se dit qu’il n’aimait décidément pas ce rendez vous. Mais comment aurait-il pu refuser ? Il voulait épargner son père, épargner qu’il apprenne aussi peut être que son fils ne savait pas gérer les clients… Il pensa que c’était comme vendre un hot dog. Voilà il se concentra là-dessus.
Soufflant, il entra à l’Eden Club. Une phrase lui revint en tête. « Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir ». Oui, ça résumait bien l’éventualité de sa rencontre avec Adam Jefferson dans pareil endroit.
Sam garda ses lunettes de soleil, mais trop poli, il alla pour les enlever, par habitude, tout en avançant timidement dans l’entrée. C’est là qu’il y eut les androïds. Surtout des androïdes d’ailleurs. Allant à sa rencontre, comme s’il en avait besoin. Rapidement, il sentit leurs mains si réalistes lui toucher le bassin ou le torse. Ca y est, il avait abandonné tout espoir.
- Euh…Non ! Non je ne suis pas venu ici pour ça !
Fermant les yeux, comme un ado pré pubère devant une pub un peu trop osée, il essaya de les repousser, alors qu’il sentit un baiser dans sa nuque, qui le fit frissonner, même si clairement, ce n’était pas ce qu’il voulait. Vraiment pas.
- Je suis venu voir le directeur ! brailla-t-il comme il pu, essayant d’enlever ces femmes qui se collaient à lui, parce que c’était « leurs fonctions ».
Avatar : Adam LambertAge : 36 ansHumeur : Hot !Habitation : ManhattanJob/Fonction : Chanteur Situation Familliale : Marié depuis le 10 Août 2054 à Skaan Jefferson
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Jeu 3 Sep - 13:13
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoirJe venais tout juste d'arriver dans mon club, seulement quelques minutes avant l'ouverture officiel de ce dernier. J'étais à peine entré à l'intérieur que tous mes androïdes me saluèrent poliment, avant de retourner à leurs occupations habituels. Ayant fini le ménage, la plupart d'entre eux étaient déjà en train de danser, de se déhancher, de faire leur show, sur les barres de pole dance, derrière des vitres en verres ou encore sur de plateforme un peu en hauteur prévue à cet effet. Le reste allèrent dans des chambres, allant s'allonger de façons très sensuelles sur les lits, laissant la porte ouverte pour inviter les clients à les rejoindre sans tarder. Il y avait, cependant, deux trois qui, contrairement aux autres, c'étaient rapprocher de moi, leurs mains baladeuses venant me toucher. Je les laisser faire, frémissant légèrement sous leurs caresses. Je souriais, me sentant d'excellente humeur ce soir.
Avant que je n'ouvre mon club, je m'approcha du bar, laissant les quelques androïdes en plan derrière moi. Je passa derrière le bar, attrapant un micro caché derrière le comptoir. Je tapota légèrement dessus, attirant l'attention de tous mes androïdes, mais aussi de mes quelques hommes de mains qui montraient enfin leurs têtes. Je les avaient surement arrêtés en pleine action, mais cela m'était complétement égale.
« Ce soir, nous avons un invité de marque qui vient nous rendre visite. Sam Theïrin. Alors je vous demanderais à tous de l'accueillir comme il se doit ! N'hésitez pas à l'aborder, à le complimenter et... À le toucher... Faites lui se sentir bien dans mon club ! »
« Bien, monsieur Jefferson. »Répondirent à cœur mes androïdes.
Mes hommes de mains, certains se rhabillant en vitesses, s'avancèrent vers moi, s'attendant à ce que je leurs donnent des ordres concernant cet invité si spécial. Je souriais, en les voyant approcher. C'était un sourire remplie de malice. Un sourire qui ne cachait nullement de retrouver son petit jouet préféré du moment. J'attrapa une bouteille de whisky, dont il restait un quart à l'intérieur. Je l'ouvris, buvant de longue gorge, la vidant entièrement, avant de me tourner enfin vers eux.
« Je veux que deux d'entre vous garde un œil sur les caméras. Les autres, surveiller le de loin, mais également toutes les entrées. Même si je pense qu'il n'a rien dit à son connard de paternel... Je préfère rester sur mes gardes. »
« Bien, patron. »
Sur ces mots la soirée put commencer. J'alla me placer à l'étage, voulant voir arriver ce cher Sam de loin. En l'attendant, j'en profita pour fumer une cigarette. Essayant de calmer ma consommation de drogue et alcool, à cause de mon cancer, je m'étais mis à beaucoup plus fumer. Alors que je portais à ma bouche une deuxième cigarette, je le vis enfin. Un sourire carnassier se dessina sur mon visage, alors que je vis mes androïdes se jeter naturellement sur lui. Je rigola en observant la scène. Il était toujours aussi timide. Cela le rend presque mignon.
Après quelques minutes à l'observer se débattre, je décida d'enfin aller à sa rencontre. J'en profita pour dissimuler mon sourire joyeux et amusé, voulant laisser place à un visage qui se voulait plus professionnel à son égard. Mes androïdes, me voyant arriver, se décalèrent légèrement. J'attrapa le bras de Sam et l'attira soudainement, mais avec douceur vers moi. Je plaqua son dos contre mon torse, mon bras entourant ses épaules, passant sous son cou. Je me pencha vers lui, rapprochant ainsi ma bouche de son oreille.
« Je m'excuse pour l'accueil, mes androïdes ont tendance à être un peu pot de colle. »
Je lâcha doucement Sam, faisant signe à mes androïdes de s'éloigner. La musique résonnait dans tout le club. Pour parler, je n'avais d'autre choix que de me pencher et de lui parler directement à l'oreille. Chose qui ne plaisait énormément, car je pouvais en profiter pour souffler discrètement dans son cou.
« On devrait peut-être aller dans mon carré V.I.P pour parler plus tranquillement. »:copyright: 2981 12289 0
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Jeu 3 Sep - 23:39
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir
feat Sam & Adam
Coincé avec les androides, Sam essayait de se défaire, et de leur expliquer qu’il ne fallait pas lui faire ça, qu’il n’était pas un client, qu’il n’avait pas besoin pour ça, qu’il ne venait certainement pas pour ça. Mais alors qu’il sentait que sa chemise était en train de se faire déboutonner et qu’il sentait des mains à des endroits inappropriés et qui ne l’excitait absolument pas, puisqu’il n’en avait pas envie là maintenant et que son entrejambe n’allait pas se sentir plus bouger pour ça. Il grimaçait, essayait de s’en sortir, mais finalement fut sauvé par autre chose. Par la présence d’Adam Jefferson. Celui-ci arrivait enfin, et Sam se sentit délivré…Pendant très exactement dix secondes, avant de se sentir contre Adam. La situation n’était pas très drôle non plus, parce qu’il avait l’impression d’être à sa merci, que sa chemise était toujours ouverte, et qu’il craignit que sa braguette l’était aussi, et qu’il avait fortement envie de la remettre vite.
Il ne sut pas quoi faire. Que ferait le vendeur de hot dog qu’il avait essayé d’être ? Il n’en avait aucune idée. Parce qu’un vendeur de hot dog ne se faisait par accueillir par des androids conçu pour faire du bien, ni par un patron bien étrange qui vous collait contre lui pour vous dire bonjour.
- Je….euh…
Il avait envie de bouger. Sam devait bouger. Il ne pouvait décemment pas rester là ! Le souvenir du baiser sur la joue lui revint en tête, et il sentit ses joues chauffer. Il se reprit autant que possible, essayant de reboutonner sa chemise, après avoir vite refermé son pantalon et de se demander s’il était décent de repousser Adam.
- Euh oui… dit-il quand l’autre lui parla du carré V.I.P alors que la musique résonnait si fort dans leurs oreilles.
Il se demanda comment les gens faisaient pour rentrer dans ce genre d’endroit sans se boucher les oreilles, justement. Sam souffla et essaya de se défaire doucement, pour finir de se rhabiller. Il parvint à s’enlever et sembla rassuré de ça au moins.
Il attendit qu’ils furent dans un endroit plus tranquille pour faire finalement, alors qu’ils arrivaient et qu’il n’avait pas encore observé l’endroit – d’ailleurs, il n’avait guère osé regarder les lieux –
- Bonsoir, monsieur Jefferson…Je suis venu comme prévu…
Puis, il essaya de se tenir bien droit, de faire ce sourire commercial qu’il avait essayé sur Gabriel et d’avoir l’air sûr de lui.
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Ven 4 Sep - 23:00
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir Je devais l'avouer, j'en avais un peu profité en collant ainsi Sam contre moi. Mes mains, même si elles étaient restées très sages, avait bien senti quelques muscles cachés sous ses vêtements. Mon nez lui aussi en avait bien profité, respirant avec plaisir son parfum, son odeur bien à lui. Mon corps avait frisonné à ce simple contact, réclamant déjà d'en avoir plus. Un monstre. Je suis un monstre. Insatiable. Qu'importe ce que je fais, je ne suis jamais totalement satisfait. Enfin... Avec Skaan, si. Quand je suis avec lui, tout est tellement différent. Je suis différent. J'arrive à embrasser sans forcément chercher à mettre la langue dans sa bouche. J'arrive à le prendre dans mes bras sans ressentir ce besoin de frotter mon bassin contre le sien. J'arrive même à me coucher contre lui, dans notre lit, sans avoir forcément envie de lui grimper dessus. Alors oui, j'ai très envie de lui, un rien de sa part peut me faire bander, mais c'est différent... Je crois que c'est parce que je l'aime plus que je l'imagine.
Enfin, bref, j'arrive à contrôler cette envie soudaine qui traverse mon corps et arrive à lui proposer qu'on aille discuter tous les deux en privé. Son timide oui me fait sourire. Je le laisse se dégager de moi, en profitant pour laisser mes yeux vagabonder sur lui. Il est vraiment très mignon. Je me demande quel son peu bien sortir de sa jolie petite bouche quand il... Ok, la soirée à peine commencer et je pense déjà à ça. Un peu plus et je vais finir par me sentir serré dans mon pantalon.
J'emmena Sam dans ma salle privé. Une grande pièce contenant un lit rond avec un miroir au-dessus, un mini-bar, un jacuzzi caché, et un canapé avec une estrade juste devant pour les shows très privés. Une fois la porte refermée, la musique n'était plus qu'un très léger fond sonore qu'on pouvait entendre en tendant l'oreille. Les murs avaient été bien calculés pour amortir le moindre son, permettant ainsi au client de hurler leur plaisir sans crainte.
Je porta mon attention sur Sam qui me salua poliment. Il se tenait droit, et il avait un petit je ne sais quoi qui me donnait l'impression qu'il essayait de jouer au grand sans vraiment y arriver. Tout cela me donnait envie de le taquiner, de le perturber un peu plus.
« Vous avez raison, j'en oublie presque les bonnes manières... » J'attrapa l'une de ses mains que je porta à ma bouche, alors que je me penchais en même temps pour lui faire un baisemain. « Bonsoir, monsieur Theïrin. » Mon regard croisa le sien, alors que mes lèvres se décolèrent légèrement du dos de sa main. « Je suis vraiment ravie de voir que vous êtes bien venu. D'ailleurs, appelez moi Adam, je préfère. » Disais-je en caressant un instant sa main avec la mienne, avant de finalement la lâcher.
De cette même main, je lui désigna le canapé, l'invitant à venir s'y asseoir d'un geste élégant. Tout cela sans le lâcher du regard.
« Installez-vous tranquillement, je vais nous prendre à boire. »
Je me dirigea vers mon bar personnel ou on y trouvait de tout. Je regarda les différentes bouteilles, avant de prendre une très bonne bouteille de champagne, très cher, et deux flutes. Je retourna vers Sam, restant debout pour le moment.
« J'ai acheté cette bouteille exprès pour vous, car je sais que vous viendrait me voir. Elle vaut 2,07 millions de dollars. » Disais-je en la débouchant.:copyright: 2981 12289 0
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Sam 5 Sep - 13:09
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir
feat Sam & Adam
Sam avait bien reboutonné sa chemise, faisant attention de ne pas se tromper pour ne pas sembler ridicule. Rien ne se passait comme il le voulait. Mais quelque part… C’était un peu déjà le cas la dernière fois. Et pourtant cette fois il avait été sur ses gardes ! Mais être pris de surprise par les androïdes n’avait pas aidé à ce qu’il puisse… Disons se tenir mieux et faire attention à tout.
Sam n’était pas un garçon particulièrement si vif d’esprit en ce qui concernait le fait d’être sérieux ou de se tenir bien. Bien qu’il fut très bien éduqué et que sa politesse dépassait des stades vertigineux, il n’empêchait qu’il restait bien trop enfantin pour se permettre d’agir avec celui qui semblait avoir confiance en lui. Pourtant c’est ce qu’il essaya. Après tout, il avait demandé exprès à son simili d’oncle de l’aider ! Il devait reprendre tout ce qu’il avait appris. Il s’était même entrainé devant un miroir comme Gabriel lui avait conseillé.
Seulement, alors qu’il saluait simplement Adam, celui-ci le prit à nouveau au dépourvu. Et quand Sam était pris au dépourvu, il ne savait plus quoi faire. La preuve en est qu’il ne sut pas quoi faire lorsque le patron de l’Eden Club embrassa sa main. Il se sentit se figer, perturbé, voulant enlever sa main. Le baise main n’était pas…Pour ce genre de situation. Le baise main n’existait même plus tant… C’était… Désagréable….
- …Euh… commença Sam, comme souvent, avant d’essayer de se reprendre, de vite reculer sa main et tenter de ne pas montrer sa vulnérabilité : d’accord, Adam…. Vous pouvez m’appeler Sam alors.
Il lui fit un petit sourire gentil. Bon d’accord, même en ayant envie de paraître confiant, il ne pouvait pas s’empêcher d’être lui. Un type trop gentil pour son bien. Il supposa qu’il ne pouvait pas dire non à la boisson, mais sentit immédiatement qu’il allait s’agir d’alcool. Sauf que Sam buvait rarement. Le goût de l’alcool n’était pas son favori, et il n’en avait jamais vu l’intérêt. Il fronça les sourcils :
- Oh ne vous inquiétez pas je… - J'ai acheté cette bouteille exprès pour vous, car je sais que vous viendrait me voir. Elle vaut 2,07 millions de dollars. - 2 mi…… la voix de Sam craqua quand il entendit ça, virant dans les aigus, sous le prix qu’il venait d’entendre : 2 millions ? oh...
Bien sûr, Gregory Theïrin, ou même Natasha étaient ultra riches, et Sam vivait dans une maison relativement très chère qui valait sûrement plus que ça. Mais qu’une bouteille d’alcool puisse coûter aussi cher et qu’Adam la débouche juste pour lui… Si Sam n’avait pas la même notion d’argent que quelqu’un de « lambda » il n’empêchait qu’il se disait qu’une bouteille à 2 millions c’était trop. Beaucoup trop.
Et maintenant, c’était trop tard, Adam l’avait débouché, et il ne pouvait plus l’arrêter. Et s’il ne buvait pas, ça serait une faute professionnelle. Il se demanda un instant si en fait, son interlocuteur n’avait pas fait exprès de lui dire ça pour finalement ouvrir une bouteille. Mais tout de même…Non ? Si ? Sam n’était pas sûr.
- ….Je veux bien une flûte alors… demanda-t-il tout penaud, avant de se reprendre et de prendre un air aussi sûr de lui qu’il le fallait.
Finalement, il s’assit dans le canapé, et se dit que s’il sortait son ordinateur, cela donnerait sûrement plus l’impression qu’il était sérieux, et ne devait donc pas trop boire. Il se doutait quelque part, qu’il ne tiendrait jamais l’alcool s’il en buvait trop. Sortant son ordinateur à l’aspect si technologique qu’on voyait qu’il avait les moyens, il l’alluma vite :
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Dim 6 Sep - 20:00
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir Cela était si simple, presque trop enfantin, de perturber Sam. Lui qui était si timide, si prude en apparence. Un simple baisemain l'avait presque paralysé sur place. C'était très amusant à voir. Surtout que moi, ce simple geste, commençait clairement à faire naitre en moi un certain désir. Enfin, naitre, le mot est faible, car je suis tout le temps en manque de contact, de baiser, de câlin, de sexe. Mais bon, il était difficile pour mon corps de ne pas ressentir un petit quelque chose quand mes lèvres effleurent la peau d'un inconnu, quand elle touche tout simplement un autre. Surtout quand ma proie semble difficilement accessible...
Je demanda à Sam de m'appeler par mon prénom, ayant envie de le perturber un peu plus, mais aussi pour nous rapprocher tout doucement. D'ailleurs, entendre son prénom dans sa bouche avait vraiment quelque chose d'excitant. Mon esprit l'imagina même le crier de plaisir. Hum... Cela serait tellement bon...
« Très bien, Sam. »
Bon, histoire de détendre l'atmosphère et surtout le petit bonhomme, je proposa de boire un verre. Naturellement, je sentais qu'il allait refuser de boire de l'alcool, donc je décida de prendre le taureau par les deux cornes. J'attrapa la bouteille la plus chère qui se trouvait dans mon bar, du champagne. Du champagne brut ayant le doux nom de Goût de Diamant. On trouve dans cette bouteille un grand cru chardonnay, un pinot noir et un pinot Meunier, symbiose dont la texture florale et crémeuse se fond dans une élégance lumineuse à l’aspect délicieux. Une petite merveille. Sans parler du diamant de 19 carats fixé à la plaque en or 18 carats de la marque.
Je ne laissa pas le temps à Sam de protester, de refuser mon offre, car j'annonce le prix de la bouteille de champagne tout en la débouchant. Je rigola légèrement, amusé par la voix soudainement si aiguë du jeune homme. Le prix l'avait presque étranglé. Il se sentit incapable de me dire non, me demandant même une flute.
« Parfait ! » Disais-je avec un immense sourire, tout en servant deux coupes de champagnes.
J'attrapa les deux coupes en question et m'assis sur le canapé à côté de lui. Je tendis sa coupe à Sam juste après qu'il est sorti son ordinateur portable. C'est vrai que j'avais dit pouvoir parler affaire, mais c'était juste une bonne excuse pour qu'il vienne.
« Vous avez raison, mais d'abord trinquons ! À votre super travail ! » Disais-je tout en levant ma coupe vers Sam. « On trinque en se regardant dans les yeux bien sur, sinon ça porte malheurs vous savez. »
Je ne suis pas du tout superstitieux. Je disais cela pouvait clairement une occasion pour que nos regarde se croise longuement. D'ailleurs, je sentis des petits frissons parcourir toute mon échine quand cela se fit. L'envie grandit petit à petit en moi, et à rien pourrait me faire craquer à présent. Enfin, presque, j'ai tout de même à certain self contrôle, mais cela ne m'empêcha de venir me coller contre Sam. Nos hanches se touchèrent, et je passa un bras derrière lui, sur le dossier du canapé, frôlant ses épaules. Je le regarda encore un instant avant de me tourner vers l'ordinateur.
« Alors, montrez moi ce que vous avez à me proposer Sam. » Disais-je tout en buvant une nouvelle gorgée de mon champagne.:copyright: 2981 12289 0
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Lun 7 Sep - 22:46
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir
feat Sam & Adam
Sam n’avait guère envie de boire d’alcool. Lui, il préférait les boissons sucrés, les cocktails non alcoolisés mais bien remplis de sucre et de fruits. L’avantage à ça, c’est qu’à chaque fois qu’il sortait, il servait de Sam pour ses amis. Et ainsi, portait super bien son nom.
Mais Sam n’avait pas eut le choix, là. La bouteille coûtait trop chère et il n’avait pas eut le temps d’arrêter son client pour qu’il ne puisse pas le servir. Il pria intérieurement pour que ce ne fut pas un alcool très fort, et prit sa coupe de champagne sans trop savoir quoi en faire. Il allait devoir boire hm ? Il ne pourrait pas faire semblant.
Après avoir ouvert son ordinateur, Adam voulu d’abord trinquer, et il se sentit gêné, mais au moins content. C’était vrai, il fallait trinquer… Regarder quelqu’un dans les yeux n’était pas trop difficile pour lui. Sam connaissait les règles du trinquage, et même avec un verre de jus d’ananas il trinquait correctement. Alors, il plongea ses yeux marrons dans les yeux d’Adam, et sembla rester relativement bien sérieux et souriant. Bien, il ne devait pas se démonter. Sam devait tenir bon. Il trinqua, lâchant un petit « Santé », qu’il essaya de faire affirmatif, et bu par habitude. Sauf que Sam n’avait pas une petite descente. Sam buvait ses jus d’ananas comme on boit du petit lait. Et qu’il s’en rappela quand il avait déjà avalé quatre bonne gorgées de son verre de champagne. Non, il devait faire attention. Il ne devait pas boire comme ça, aussi vite, pas avec l’alcool. Le verre était quasiment à la moitié vide en plus !
Sam souffla, et se reprit. Mais juste un petit temps, alors qu’Adam se rapprocha de lui, laissant leurs deux corps se toucher, et qu’il passa un bras contre lui. Sam se figea. Adam était décidément relativement tactile, sauf que le garçon n’était pas sûr d’apprécier, et avec un petit sourire gêné, il s’avança dans le canapé, pour éviter qu’Adam continue de le toucher.
- …Je préfère euh…Enfin voilà.
Il se pencha vite vers son ordinateur, le déverrouillant grâce à son empreinte digitale, et alluma rapidement son logiciel, essayant de se concentrer là-dessus
- …J’ai juste fait un nouveau modèle, dit-il en le montrant, un modèle relativement androgyne et à l’aspect imparfait : mais on peut voir ça ensemble, pour des caractéristiques pour un autre.
Quand Sam lâcha ça, il eut un large regret. Quel idiot. La dernière fois que les deux avaient causé caractéristiques, il s’était retrouvé à tâter des seins. Et ça n’avait rien d’agréable. Il préféra se cacher derrière sa flûte. Il en bu une gorgée. Puis trois autres. Et déjà, parce qu’il ne tenait pas l’alcool, et parce qu’il buvait trop vite, il sentait quelque chose se diffuser en lui de peu agréable. Comme une fine chaleur qui se diffusait lentement en lui. Et mince.
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Mar 8 Sep - 10:50
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir Je suis si près de Sam, mais à la fois si loin. Pendant un instant, je repense à son père. Il y a quelques années, nous avions presque exactement les mêmes positions. Je sens une vague de haine venir assombrir mon cœur face à ce souvenir. Je ferme les yeux un quart de seconde, serrant les dents discrètement. Je ne dois pas laisser ce connard venir gâcher cette soirée. Sam semble si différent de son père, de part son caractère et sa façon d'être. La soirée ne peut clairement pas se terminer de la même façon, n'est-ce pas ? Alors pourquoi j'ai demandé à mes propres mecs de me surveiller ?... Putain...
Alors que je m'étais rapproché de Sam, je le vis s'avancer, comme ne voulant pas que je le touche. Je fronça les sourcils, quelques secondes à peine. Timide ? Il préfère ? Quoi donc ? Je ne comprit pas trop sa réaction. Je porta mon attention sur son ordinateur, regardant Sam me proposer un nouveau type d'androïde, un androgyne. Je l'écouta me proposer de voir ensemble pour les caractéristiques d'un autre androïde. Je souris face à ses mots. Quelle excellente idée.
Du coin de l'œil, je voyais Sam boire sa coupe comme si c'était du petit lait. Je souriais un peu plus, tout en attrapant la bouteille de champagne. Je remplis de nouveau son verre, n'attendant nullement son consentement ou son refus. J'en profite également pour remplir mon verre de nouveau, après l'avoir vidé d'une traite. À ce niveau, l'alcool ne m'atteint presque pas. Même si j'avoue être redevenu plus sensible à cause de mon cancer et du traitement que je suis. D'ailleurs, j'ai promis à Skaan de calmer ma consommation. Je sais qu'il me fait surveiller et qu'un de mes androïdes lui dira surement que j'ai ouvert cette bouteille de champagne.
« J'aime beaucoup l'apparence de cet androïde, ce côté androgyne. Est-ce qu'il pourrait être doté des deux sexes ? Je pense que cela pourrait intéresser beaucoup de mes clients. Pour eux, ça serait... Un peu comme une double satisfaction sexuelle. Deux fois plus de plaisir. Deux fois plus de raison de jouir. D'ailleurs... »
Je reposa doucement la bouteille sur la table basse, me tournant presque complétement vers Sam. Je bue quelques gorgées de ma flute, avant que mon visage s'approche dangereuse du sien. Mon regard se perdit un instant le sien avant que je ne me remette à parler.
Bien évidemment, en plus d’avoir dit quelque chose qu’il regrettait, il fallu qu’Adam lui resserve son verre. Sam se traita d’imbécile, et se dit que la prochaine fois, il faudrait dire qu’il avait assez bu, sinon ça se reproduirait. Déjà qu’il se sentait légèrement chaud, et que ça l’inquiétait, alors que ses joues commençaient à devenir rouge. Il ne devait pas boire ! Pas vite non plus !
Mais quand Adam causa du sexe de l’androïd qu’il avait construit, il eut envie de se cacher à nouveau derrière son verre. Donc, il bu à nouveau. Comme un idiot, parce que Sam ne savait pas garder son sang froid. Il avait beau essayer de s’entrainer, apparemment ça avait été un échec. Il fit attention pourtant, et ne bu que trois gorgée, mais alors qu’il buvait, Adam lui posa une question…Plutôt intime. Ce qui fit, que Sam recracha ce qu’il y avait dans sa bouche et toussa. Heureusement, il n’avait pas craché sur son ordinateur ni même sur Adam, il avait bien craché ailleurs. Et même si ça restait ridicule, il s’en sortait au moins un peu
- Je…Excusez-moi. Mais votre question…
Il toussota un peu, rouge. En fait, des fantasmes il en avait. D’abord, il adorait les gens bien habillé, à déshabiller. Ensuite… Il aimait aussi les jeux de rôle. Et un de ses fantasmes stipulait qu’il avait envie de tout faire sur un homme ou une personne pouvant être dominée. Mais en vérité, son fantasme le plus inavoué, lorsqu’il y avait pensé, à une époque où il était en couple, et qu’ils en discutaient avec son petit ami, c’était un moment romantique, le soir, dans sa maison, où il se lèverait ensuite avec la personne qu’il aimerait, pour partager de nombreux baisers, avant de finir dans le lit, recouvert de pétales de rose, et que l’autre personne l’allonge, pour qu’ils puissent toujours se voir, s’échanger des baisers, et peut être se déshabiller en enlevant le maillot de bain de chacun. Bref. Une scène longue, qui finirait bien, mais c’était tellement trop romantique et cliché qu’il ne l’avait jamais avoué. Dans tous les cas, Sam essaya de se reprendre :
- Je ne veux pas y répondre. Ecoutez… Je sais que vous êtes le directeur d’un endroit où…Enfin voilà, et j’ai accepté de vous aider, mais je peux vous aider, sans que…. Vous soyez si proche, ni même que vous ne me demandiez ce genre de chose. Vous êtes mon client, pas plus.
Il souffla. Quelque part, Sam était fier de lui, mais en même temps, il se sentit si mal, doutant. Si Adam le dénonçait à son père… Non son père comprendrait… Mais si Adam mentait ? Dans quoi s’était embarqué Sam ? Il finit par terminer rapidement sa flûte
- Et je…
Mauvaise idée de terminer si rapidement sa flûte, tel un shot. Il sentit l’alcool prendre toujours plus place en lui, mais fit de son mieux pour ne pas montrer sa vulnérabilité :
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Mer 9 Sep - 10:58
Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir Je ne pensais pas qu'une telle question ferait autant réagir le petit Sam. Il en recracha le champagne qu'il venait de prendre dans sa bouche. Je me mordit fortement la langue, mais cette fois je ne pu pas cacher un sourire amusé face à sa réaction. Comment ne pas vouloir le taquiner encore plus quand on le voit réagir ainsi ? Il est tellement adorable, si innocent en apparence et je voudrais tellement connaitre la réponse à cette question. Qu'est ce qui peu bien émoustiller cet homme si prude ? Quel est son fantasme le plus inavoué, celui dont il a le plus honte. Ici, dans mon club, tout est possible, même le pire, et je meurt d'envie de prendre mon pied en le regardant prendre du plaisir.
J'hausse les sourcils de surprise, écarquillant un peu les yeux face aux paroles de Sam. Il me demandait clairement d'arrêter de le coller, précisant que j'était juste son client. J'étais tellement bouché bée par ses mots que je le regarda, sans répondre de suite, que je le vit finir sa flute cul sec, ajoutant qu'il a bien bu pour ce soir. Oh vraiment ?... Très bien. J'attrapa sa flute vide et la posa sur la table basse avec la mienne, non loin de son ordinateur portable. Je posa d'ailleurs un instant mon regard sur l'écran, avant de me tourner vers Sam.
« Juste votre client ? »
Le ton de ma voix avait soudainement changé, devant plus grave, plus basse, presque plus sombre. Je ferma l'écran de son ordinateur d'une main ferme, mais non brusque. Je me tourna un peu plus vers Sam, me rapprochant dangereusement de lui, étant de plus en plus près.
« Et si je vous avouez que tout ceci n'était qu'une excuse pour vous revoir ? »
Une de main se posa sur sa cuisse, alors que l'autre, du bout des doigts, attrapèrent son menton, l'empêchant de tourner la tête ailleurs que vers moi. J'étais si près que je pouvais clairement sentir son souffle sur mon visage. Mon regard était plongé dans le sien, le dévorant des yeux. J'avais clairement envie de lui. Je ne résista pas une seule seconde et posa mes lèvres sur les siennes. C'était un baisé extrêmement doux, malgré mon attitude qui pouvait donner l'impression d'être un prédateur approchant de sa proie. Juste deux bouches posées l'une sur l'autre.
Alors que ma main commençait à glisser de son menton à son cou, la vision de son père, de ce qui c'était passé, me revient brutalement en tête. Je recula soudainement, sentant mon cœur s'affoler dans ma poitrine. Je regarda un bref instant Sam, me sentant perdu, presque paralyser par une peur soudaine.
« Désolé... » Disais-je tout en me levant brusquement, tout me rapprochant de mon bar, m'éloignant au maximum de Sam.:copyright: 2981 12289 0
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