Sam avait été suffisamment bien éduqué pour proposer son aide s'il fallait. Mais Alice refusa, et il se dit que...Eh bien d'accord, il était invité, alors il n'en ferait rien, et il s'installa simplement, bien qu'un peu gêné. Mais il pouvait faire avec. Même Alexandra, quand il l'invitait, avait une mère qui faisait tout pour lui. D'ailleurs, Sam se demanda si la mère de sa meilleure amie ne le voyait parfois pas comme un de ses enfants.
- Euh oui, un coca aussi ! Merci, répondit-il finalement avec un sourire.
Il savait pertinemment que l'abus de soda et même de coca était dangereux, mais il aimait bien ça, et au pire, il n'en abusait justement pas. Il avait plus souvent tendance à préférer les boissons au lait, comme sa tolérance au lactose était tout de même un poil élevée. Suffisamment pour qu'il n'ait pas trop de soucis. Il fini par raconter un peu sa vie, comment ça allait, tout ce genre de chose.
Il eut un petit sourire content en entendant son papa parler du fait qu'il faudrait qu'il vienne à ses spectacles. Oh oui, il adorerait ça. Et à côté de ça Alice sous entendit qu'elle était sa fan numéro un. Il eut un petit rire :
- Oh ça je sais ! D'ailleurs, je dois toujours te donner une des affiches !
Il avait souvent tendance à l'oublier, mais il était vrai qu'il devait faire ça. Sam fini par demander comment eux se sentait. Mais ils parurent avoir soudain une drôle de réaction. Alice demanda "de dire à Gregory pour elle". Sam fronça les sourcils. Généralement quand on disait ça c'était que...On était... Oh. Est ce qu'Alice était enceinte ?? Est ce qu'ils allaient avoir un enfant ? Est ce que Sam allait....Avoir un demi-frère et soeur venant de son "ancienne" amie d'enfance ? ...Avouons-le, si c'était ça, ça serait un poil bizarre.
Mais Gregory accepta de parler, et Sam se tourna un peu vers lui, en hochant la tête pour Walter. Il ne comprit pas le rapport avec l'enfant, avant que son père ne lui explique finalement la situation. Qu'Alice était cet enfant que Walter avait perdu. Qu'Alice avait été crée par Gregory finalement. Qu'Alice était depuis le début une androïd. En somme, vu l'âge d'Alice, s'ils l'avaient fait grandir depuis ses trois ans, cela voulait dire qu'elle...
Sam fronça réellement les sourcils, confus, choqué, surpris. Une de ses meilleures amie d'enfance, celle qu'il connaissait si bien, s'avérait en fait...Être une androïd. Et qu'en prime, ça faisait que finalement, elle ne sortait pas avec le père de cette famille auquel elle s'était attachée. Elle était... Elle sortait avec son créateur.
- .....Quoi ?
Il n'avait pas tant réagi comme ça, quand il avait appris pour lui et Alice. Sam avait relativement bien réagi. Mais là... Ses sourcils froncés, et son air, non pas dégouté, mais juste totalement choqué se formait sur son visage sans qu'il ne puisse s'en séparer. Aurait-il bu du coca qu'il aurait tout recraché.
- ...Ca veut dire que...
Mais là, ça restait bizarre. Extrêmement bizarre. Super méga bizarre même. C'était plus le fait que Gregory sortit avec une de ses créations, qu'il avait construit et fait probablement grandir, qui le choquait. Et le fait que cette amie qu'il connaissait depuis si longtemps était une androïd depuis le début.
- Je....C'est.... Quoi ?
Il était choqué, et n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à tout ça, les informations tournant dans sa cervelle, le secouant, l'ébranlant.
- ...Depuis le début tu étais une androïd ? Et je...On l'a jamais su !
Cela sonnait presque comme un reproche.
- Je croyais qu'on se disait tout ! ...Mais ça veux dire que si vous êtes ensemble vous... Tu as une...
Comme Judi. Elle avait une conscience.
- Je suis désolé mais...Je... C'est... C'est beaucoup là... Papa ça veut dire que tu...Tu es avec.... Tu l'as crée !
Là, ça sonnait comme un refus, dans sa voix. Comme quelque chose qui passait moins que quand c'était juste son amie d'enfance. Et qu'est ce qui lui disait soudain que l'amour d'Alice était réel ? Mais son père n'abuserait pas non ? Et Alice semblait si réelle...Peut-être qu’elle avait vraiment une conscience, peut-être que...Il y avait trop de...Trop de choses floues.
Harmonie Marsh
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Dim 11 Oct - 22:31
Je veux que tu fasses partie de ma viePlus de secret. Je ne veux plus de secret. J'avais grandi parmi les mensonges, croyant être humaine, croyant avoir eut une mère aimante, pensant avoir un père qui serait toujours là pour moi... Mensonge, que des mensonges. Sam. Lui il avait toujours été gentil avec moi, ne me cachant rien, ou même si il avait essayé, le mensonge se lisait sans mal sur son visage et il racontait la vérité. Je ne veux pas lui cacher plus longtemps la vérité. La triste vérité ?
Je me tourne vers mon bien aimé lui demandant si il veut bien dire pour moi. Si il ne le fait pas, c'est moi qui le ferais. Qu'il le veuille ou non... Je ne veux plus de mensonge. Je ne veux pas continuer à partager des moments avec Sam en lui cachant une telle chose sur moi. Je ne vaudrait pas mieux que Walter... Je veux lui dire même si... Même au risque de le perdre. Est-ce que j'ai peur de perdre mon ami d'enfance ? Le seul ami qui me reste ? Oui, il y a Skaan, mais lui... C'est mon ange, mon protecteur. Ce n'est pas pareil. Oui... Oui je suis prête à le perdre si il en faut en arriver là...
J'écoute Greg commençant à raconter ma vie, mon histoire, ma création. Je le regarde quelques secondes, avant de me tourner vers Sam, pour voir ses réactions. Malheureusement, je n'arrive pas à le regarder très longtemps, car je baisse les yeux, fixant mon soda. Dire que je n'ai même pas besoin de ça pour vivre. Je n'ai ni besoin de boire, ni de manger. J'ai juste un programme qui me fait croire à la faim et l'appétit.
Je crois que l'histoire est autant difficile à entendre pour Sam que pour moi. Je suis... Je suis juste une création qui avait pour but de remplacer quelqu'un qui aurait dû vivre. Je ne suis qu'une fausse imitation de ce qu'on aurait été la vraie Alice. Une poupée. Une poupée dont le père aurait voulu la garder enfermé chez elle.
La réponse de Sam me brisa le cœur. Quoi ? Je m'attendais à ce que la nouvelle le choc, mais cela restait dur de l'entendre. Je relevais doucement la tête vers Sam, timidement, me disant qu'il fallait que je l'affronte, même si cela devait être la dernière fois que je lui faisais face. Il semblait vraiment bouche bée devant la nouvelle. Il avait du mal à trouver les mots, ne sachant quoi dire.
Il finit par réussir à finir une phrase. Je senti une boule se former dans ma gorge. Sam nous accusait de n'avoir rien dit, d'avoir gardé ce secret. Lui pire fut sans doute quand il se tourna vers son père, et non vers moi. Une larme perla automatiquement sur ma joue. Il me rejetait. Il me rejetait totalement.
« Pour commencer, Sam... »
J'essuya la trace de ma joue humide, retenant les nombreuses larmes qui menaçaient de perler sur mes joues.
« Je ne sais que depuis quelques mois que je suis une androïde. Alors... Non, je ne te l'ai pas dit plutôt, car je l'ignorais tout bonnement. Et après... Il fallait... Il fallait que je digère la nouvelle, car je l'ai pas appris de la meilleure manière qui soit... »
Une nouvelle larme coula sur ma joue, mais je fis mine de l'ignorer.
« Ensuite... Je suis tombé amoureuse de Greg quand... Quand j'avais 16 ans... C'est moi qui aie fait le premier pas vers lui. Greg n'a jamais... C'est moi et seulement moi ! Je l'aimais, et je l'aime, de tout mon cœur et je ne pouvais pas me taire plus longtemps... »
Ma main avait attrapé celle de Greg, la serrant tout en tremblant. Les larmes coulaient sur mes joues, mais je prenais sur moi pour continuer à parler.
« Je sais... Je sais que c'est difficile à accepter, moi-même j'ai du mal à l'accepter... »
Je fermais les yeux, serrant de plus en plus la main de mon bien aimé. Je soufflais doucement, me retenant pour ne pas m'effondrer. J'ouvrais de nouveau les yeux pour regarder Sam.
« Je voulais que tu le sache pour ne pas te mentir sur qui j'étais vraiment et... Je comprendrais si tu voulais ne plus me voir du tout, mais... Je t'en pris... Ne déteste ton père pour ça... »
Non, Greg fait tellement d'effort pour renouer les liens avec sa famille. Je refuse de briser cela, alors si il le faut... Je me leva, me plaça face à Sam et me à genoux devant lui.
« Je t'en supplie même à genoux !... Ne le déteste pas... »
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Dim 11 Oct - 22:51
Je veux que tu fasses partie de ma vie
J'en avais bien conscience. Je savais que si ça s'apprenait, si on savait qu'Alice était un androïde, on allait mettre en doute son amour pour moi, on allait croire que je l'ai créé pour qu'elle se comporte ainsi avec moi ou je ne sais quoi... Mais je m'en foutais. Je m'en foutais parce que je l'aime putain je l'aime tellement, et moi je le sais, je sais qu'elle n'est pas programmée pour m'aimer, que ses sentiments pour moi sont réels.
Mais l'entendre de la bouche de mon fils... de Sam... Je me sens horriblement mal. Cette image qu'il a soudain de moi c'est... C'est trop dur. J'ai du mal à respirer, je ne sais même pas comment lui expliquer que ce n'est pas ce qu'il croit. Comment je pourrais le prouver ? J'entends Alice prendre la parole. J'essaye de me concentrer sur sa voix, de me calmer. Mais l'air se fait de plus en plus rare.
Je tente d'écouter ce qu'elle dit, le regard dans le vide, tentant de me concentrer. J'entends... J'entends qu'elle m'aime depuis ses seize ans... Je l'ignorais je... Je sens sa main prendre la mienne, et je la serre fort entre mes doigts sans même m'en rendre compte. Je tente de me raccrocher à notre amour, comme je l'ai toujours fait dans les moments difficiles... Mais ce n'est pas suffisant aujourd'hui. J'ai du mal à respirer, je n'arrive plus à poser mes yeux sur mon fils.
Je sens la main d'Alice se détacher de la mienne, faisant lever mon regard vers eux. Elle se met à genoux devant lui. C'est trop. Je n'y arrive pas. Je me lève d'un bon, suffoquant. Je suis en pleine crise d'angoisse je le sais, je l'ai déjà vécu... Mais jamais aussi forte. Pas comme ça. Je quitte la pièce, je descends rapidement à mon laboratoire, laissant la porte grande ouverte.
Je m'appuie sur un établi, me sentant plus faible que jamais. Je tente de me calmer, de retrouver ma respiration mais je n'y arrive pas. Je n'arrive plus. Je n'arrive plus à respirer. Je n'arrive même plus à tenir sur mes jambes. Je ne parviens pas à me retenir et je tombe. Je me redresse comme je peux, m'asseyant par terre, dos à l'établi. J'essaye de rester droit, de faire en sorte que l'air rentre dans mes poumons. J'ai la sensation de revivre ma crise cardiaque... Sauf que cette fois, cet appareil bleu est là pour empêcher que j'y reste...
Je fais tant de mal autour de moi... trop de victimes... Et Alice... Ma Alice ma poupée... Je l'ai tant fait souffrir... Ce secret pèse tant sur ses épaules... Je me sens horriblement mal pour tout ce que je lui fais subir. La voir ainsi se mettre à genoux n'a fait que m'achever... Et Sam... Il a désormais une bien horrible vision de moi. J'ai la sensation que tout s'écroule pour de bon autour de moi. Je perds tout. Absolument tout...
Sam ne se sentait pas bien. Ce qu’il venait d’apprendre n’avait rien de réjouissant. Il était perdu, confus, choqué. Il avait l’impression que toute sa vie avait été un mensonge, et qu’à présent, ce qui semblait être une relation qu’il acceptait, fondait en cendres, en un seul claquement de doigt. Mais plutôt que son père, ce fut Alice qui s’expliqua. Il se tourna vers elle. Cherchant sur elle, la moindre trace de l’androïde. Mais tout comme Judi, il n’y avait rien. Non, bien sûr, comment cela aurait-il pu en être autrement ? Les androïds étaient parfaitement humains en apparence. Si on omettait leur LED. Mais elle n’en avait pas.
Sam avait du mal à avaler ce qu’il venait d’entendre, mais il se dit que les explications valaient mieux que le silence et les quiproquos. Il voyait ça si souvent dans les séries et les films. Les gens qui ne voulaient pas s’écouter et que ça partait en sucette. Alors il écouta Alice s’expliquer, tandis qu’elle semblait mal, tandis qu’elle pleurait. Et Sam, qui avait pourtant rencontré Judi, se demanda si elle pleurait vraiment. Pourquoi doutait-il ? Peut-être parce qu’encore une fois, il avait l’impression qu’on lui avait menti depuis le début. Cette histoire qui commençait bien, était en train de partir en désastre.
Elle lui expliqua qu’en vérité, elle ne savait que depuis récemment qu’elle était une androïde. De fait, ça expliquait qu’elle ne leur ai jamais dit. Sam se tourna alors vers son père avec un air mécontent, d’un air de dire « tu aurais pu me le dire, tu aurais pu nous le dire ».
Puis, il savait très bien que son père n’aurait pas pu. D’abord, parce que son père n’avait même jamais posé un regard sur lui, avant le 1er juin. Ensuite, parce que s’il l’avait dit, clairement, la famille Theïrin n’aurait largement pas accepté la situation. Sam pinça ses lèvres, lâcha un soupir, mais continua d’écouter.
Le choc fut plus grand. Qu’elle soit tombée amoureuse à 16 ans… Androïde ou pas, elle était mineure non ? Il voyait Alice tenir la main de son père. Déjà que Sam trouvait l’écart grand, mais qu’il n’avait rien dit, parce qu’après tout, Alice semblait heureuse… Mais seize ans. Seize ans. Mais Alice précisait tant que c’était elle qui était amoureuse, que c’était elle qui avait fait le premier pas. Et Sam savait une chose. L’amour ne se contrôlait pas. Sam le savait trop bien, il en avait déjà fait les frais, un jour. Et qu’un androïd tombe amoureux…
Alors, Alice s’effondra devant lui, disant que oui, c’était difficile à accepter, qu’elle-même avait du mal, qu’elle ne voulait pas lui mentir, mais qu’elle comprendrait qu’il ne veuille plus elle. Mais si elle s’en fichait qu’il la déteste, elle refusait qu’il déteste son père. Sam se sentit mal. Il ne s’attendait pas non plus à ça.
Son père sembla s’en aller en même temps, et Sam se sentit juste trembler. Qu’est ce qu’il pouvait faire de tout ça ? Les informations étaient un peu moins floues, il comprenait mieux mais c’était… Ca restait bizarre ! Qu’ils furent ensemble alors que… Alors que son père l’avait crée ! Malgré tout, malgré ça, il avait du mal à ne pas en vouloir à Gregory. Il serra les poings. Il n’en voulait pas tant à Alice. En fait, quelque part, il était même flatté qu’elle lui fasse assez confiance pour lui révéler qu’elle était une androïde probablement comme Judi, ce que son père appelait des « altérés ».
- Je… Alice, c’est… Je te remercie de ta confiance, fit-il doucement
Il se pencha vers elle. Sam n’avait pas envie de pleurer, il avait envie de confronter son père. Pour une fois, il se sentit en colère contre lui. Toutes ses années qu’il avait passé à l’ignorer, il ne s’était jamais énervé contre lui. Mais là…
- Je comprends. Que….Tu sois tombée amoureuse. Bon j’espère sincèrement que vous n’êtes pas ensemble depuis tes seize ans parce que c’est…
Bizarre. Incongru. Interdit. Contre les mœurs. Glauque. Il n’avait guère envie de prononcer ces mots devant elle. - …Mais je… Je veux dire… Je…L’amour, c’est un truc chelou qu’on contrôle pas alors euh…. Mais… Je…. Je comprends, mais j’ai besoin de parler à papa. Il la fit se relever doucement.
- Ce n’est pas une question que je le déteste…Mais je…
Ca ne passait pas.
- J’ai besoin de lui parler.
Qu’elle le suive ou non, il avait besoin de s’exprimer d’abord à son père. Il s’excusa un peu, et demanda à Jarvis de l’aider à trouver son père, avant d’aller le retrouver. Arrivant finalement dans le laboratoire, il l’observa.
- Papa.
Il le fixa et serra un peu les poings. Oh il voyait bien que son père se sentait mal, et il sentit une boule se former dans sa gorge à son tour à l’idée de faire du mal non seulement à Alice, mais aussi à son père. Mais il ne pouvait pas… Juste rester silencieux.
- A quoi tu pensais ? Comment tu as pu… Je sais que je viens de dire à Alice que l’amour ça se contrôle pas mais… C’est…. Tu l’as crée, papa ! Tu l’as construit ! C’est comme…Tomber amoureux de son reflet, presque, d’un morceau de soi ! C’est comme….Pygmalion.
La légende grecque de cet homme, sculpteur, qui un jour par les dons d’Aphrodite, tomba amoureux d’une de ses propres statues.
- Comment tu as pu faire ça ?! ….D’accord c’était elle la première mais… Je… C’est trop bizarre ! C’est trop bizarre, et tu peux pas me demander de l’accepter maintenant ! Je veux dire, moi je m’en fichais que vous soyez différents en âge, mais ça…C’est trop bizarre.
Il souffla, il se sentait mal. Tellement mal. Choqué, et mal à l’aise. Et en même temps, en même temps, il…
- Et je te déteste pas, papa. Je veux dire…Alice elle…Tu l’as vu. Elle m’a supplié de pas te détester. Mais je déteste pas. Malgré ça. Juste je suis… Je suis déçu. Déçu que tu aies fait ça. Que tu aies pu le faire, que tu aies pu céder. Je suis déçu et en même temps…
Lui aussi il paniquait. Sam se sentait bien tourmenté.
- Je comprends. Je veux dire je… Je comprends. Je sais pas comment, parce que c’est ultra bizarre, mais je comprends, parce que voilà. Ca peut arriver, et que…Je suis sûr…J’espère du moins…Que tu en as pas profité. Que tu en profiteras pas. Que malgré tout elle… Elle a de la chance de t’avoir toi.
Il passa une main dans ses cheveux, grattant sa tête, embarrassé :
- Argh…Cette situation est juste bizarre.
Et il savait que ça ne serait pas aujourd’hui qu’il l’accepterait. Mais après tout…. Il ne semblait pas détester son père quand même. Comment pouvait-il ? On pouvait être déçu de la personne qu’on aime, et quand même l’aimer.
Harmonie Marsh
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Mar 13 Oct - 10:39
Je veux que tu fasses partie de ma vieJe suis là, à genoux devant la personne que je considère encore comme mon ami d'enfance. Jamais au grand jamais je n'aurais pu imaginé me retrouver dans une telle situation un jour. Il faut dire que... Jamais je n'aurais pensé, un seul instant, même dans mes rêves les plus fous, être autre chose qu'une humaine. Pourtant, la vérité était là. Je suis une androïde. J'avais bien ma vu, une bonne dizaine de fois, ma véritable peau, caché derrière cette fausse apparence. D'ailleurs, c'est ce que j'ai l'impression d'être, fausse. Plus j'y pense, plus je me demande ce que je suis vraiment. Est-ce que j'aime telle ou telle chose parce que je l'aime réellement, ou bien parce que c'est dans mon programme ? Des fois ce sont des choses simples, comme un aliment, une odeur, une couleur, mais des fois... Ai-je vraiment envie d'être avocate ? Je ne sais plus. Je ne sais réellement pas... Parfois je me perds dans de longues pensées et parfois... Les larmes coulent. Je ressens une vive douleur dans la poitrine. Mon cerveau surchauffe. Cela me donne juste envie de... De redevenir celle que j'étais autre fois, même si je n'étais que mensonge...
La seule chose dont je sois vraiment sûr c'est mon amour pour Greg. Je l'aime, ça c'est sûr, c'est même certain. Je l'aime, d'ailleurs, sans doute bien plus que de raison, car je suis tout bonnement prête à mourir pour lui. Je suis également prête, si un jour il ne voulait plus de moi, de tout simplement me désactiver. Vu que je ne peu pas mourir, réellement, juste me casser, alors que je me désactiverais pour lui. Je refuse de vivre dans un monde ou il ne m'aime pas, ou il n'existe pas. Ce monde est rempli de tellement de mensonge, et j'ai l'impression qu'il est ma seule source de vérité, de lumière. Alors comment penser une seule seconde à vivre sans lui ? Skaan ? Judi ? Ils peuvent très bien vivre sans moi... De tout façon, je suis incapable de les protéger, alors autant de ne pas être un boulet de plus dans leur vies.
Mes yeux se levèrent quand j'entendis Greg partir. Je le suivis un instant des yeux, laissant une larme perler sur mes joues. Je voulu me lever pour le suivre immédiatement, mais les paroles de Sam m'arrêtèrent. J'avais à peine commencer à me redresser, quand il me remercia de lui faire confiance. Il se pencha vers moi, et pour la première fois de ma vie, je me sentis intimidité par sa présence. J'avala difficilement ma salive, le laissant parler, n'osant répondre quand il me dit espérer que nous étions pas ensemble depuis mes 16 ans. Non, mais j'aurais aimé que ça soit le cas, même si cela peu sembler totalement immoral, et que j'aurais été, surement, encore plus longtemps sa maitresse. Je baissa simplement les yeux, ne pouvant le regarder plus longtemps. Oui, l'amour c'est chelou parfois, comme il dit.
Sam avait besoin de parler à son père. Il me le répéta deux fois, et les deux fois je m'en mordit la lèvre inférieur. Je n'osais plus parler, ne sachant quoi dire pour arranger la situation. Je l'avais, même sans doute, détériorer encore plus avec mes mots. Sans parler du fait que je m'étais à genouillé devant lui. Et Greg... Greg... Je releva le regard quand Sam parti, hésitant un instant à le suivre, avant de finalement le faire. Seulement... Arriver aux escaliers qui mène à l'atelier de Greg, je me sentis me figer. Je resta là, sans bouger, debout sur la première marche, étant totalement hors de leur champs de vision.
A peine Sam commença à parler que je plaqua mes deux mains devant ma bouche et mon nez, empêchant un long sanglot de s'échapper de ma gorge. Ses mots... Il y avait-il seulement un mot pour décrire à quel point ses paroles étaient horribles, cruels, et à quel point elles étaient en train de déchirer mon cœur en deux ? Alors, voilà ? C'est ainsi que Sam me voit ? Comme une machine construite par son père ? Je n'étais donc déjà plus Alice à ses yeux ? Non, j'étais seulement une machine, une boite de conserve qui n'avait pas le droit d'aimer la personne qui lui avait donné la vie. Même si les mots étaient méchants, Sam restait Sam, et il arrivait juste à qualifier notre relation de bizarre. Bizarre... C'est ce que je suis donc à tes yeux Sam ? Bizarre ? Une bizarre machine qui bouge et qui aime ton père ? C'était pire que me déchirer le cœur en deux... Bien pire... Surtout venant de Sam...
Au moins, il disait de ne pas détester son père. Je devrais m'en réjouir, non ? Car ce n'est pas mon rôle en tant qu'androïde ? N'est ce pas Sam ? ... Tu pense surement que je devrais retourner a la place qui m'est dû. Non... Tu peux être comme ça, Sam... Tu es doux, tu es gentil, tu es...
Mes sanglots se stoppèrent net, tout comme les battements de mon coeur. Déçue que tu ais fait ça ? Ce sont bien des tes mots, Sam ? Ça ? C'est que je représente vraiment a tes yeux ? Ça ? Je ne suis donc moins que rien a tes yeux ? ... Non, je suis juste ça... Ça.... La chose qui, on dirait bien, n'aurait pas dû exister a tes yeux...
Ne pouvant en supporter plus, je fais demi-tour et me dirige en courant vers ma chambre. Je referme la porte rapidement et sans réfléchir je commence a tout balancer par terre. Les livres, la commode, les photos, les chevalets, les lampes, les tables de chevets... Tout vole ou presque. C'est a bout de souffle que je m'arrête, sentant toujours des larmes perler sur mes joues. Un mélange de tristesse et de colère...
Mes yeux se posèrent sur mon téléphone, tombé par terre durant ma colère. Je l'attrapa rapidement et alla dans mon répertoire. J'avais besoin de parler a quelqu'un, a quelqu'un comme moi.
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En couple avec Remus Murphy
Mar 13 Oct - 11:43
Je veux que tu fasses partie de ma vie
Sam m'a rejoint et je suffoque... Je ne peux supporter son regard sur moi. Il parle. Il parle tellement... pour dire des choses si atroces... Plus il parle plus je sens la colère monter en moi. Comment peut-il... Comment peut-il dire des choses aussi horribles ?? Il ne me déteste peut-être pas mais c'est pire... Ce qu'il pense de moi... d'Alice... Je ne peux le supporter. Alors je finis par me redresser, même faiblement. J'ai un peu de mal à parler mais mes émotions me poussent à le faire, une teinte de colère mélangée à la peine dans ma voix.
- Alice n'est pas ma création... Je n'ai fait que lui offrir la vie, lui donner une enveloppe corporelle. Elle n'est pas moi ! Et elle n'est pas une machine non plus ! Je lui ai offert la vie, le libre arbitre... Elle a vécu sa vie comme elle le voulait ! Je suis désolé mais je ne supporte pas que tu parles d'elle ainsi... ni de moi... Je sais que j'ai été un père horrible, que j'ai fait énormément d'erreurs que je regretterai toute ma vie... Mais Alice... Alice n'est pas une erreur. Jamais je ne regretterai ce que j'ai fait... Et le fait que tu puisses croire que... que j'ai profité d'elle... que je suis tombé amoureux de mon reflet à travers elle... Ca me dégoute autant que ça me brise le cœur. La presse à scandale pourrait dire n'importe quoi à ce sujet, ils en ont déjà dit tout un tas sur notre relation et je m'en contre fous ! Mais toi... mon fils... Comment tu peux me voir ainsi ?
Je sens les larmes monter à mes yeux tout autant que la colère qui habite mon cœur. Mais je me rends compte qu'Alice n'est pas là. Elle est seule et surement en larmes. J'entends tout un boucan à l'étage. Elle doit être dévastée...
- Tu... Tu l'as laissé seule ?
Je remonte rapidement l'escalier qui mène au salon. Je la cherche, mais Jarvis m'indique qu'elle est dans notre chambre. Je monte rapidement les escaliers, prêt à la serrer contre moi, à lui dire combien je l'aime... Mais j'entends qu'elle est au téléphone. Ma main s'arrête juste avant d'attraper la poignée. Elle doit avoir besoin... de parler à quelqu'un d'autre... Mais je veux qu'elle sache que je suis là. Alors je me contente de lui parler à travers la porte.
- Alice... Je... Je suis là si tu as besoin. Je... Je vais te laisser un peu tranquille je... Je t'aime tu sais... tellement...
La situation était compliquée. Plus compliquée que prévu. Et Sam, n’arrivait pas juste à se taire, à sourire, à faire comme si de rien. A dire « mais si tout va bien ». Non. Il avait fallu qu’il parle, et s’exprime vis-à-vis de son père. Qu’il lui explique que sortir avec quelqu’un qu’on avait créé…C’était comme s’il était sorti avec Laura ou Aria ! C’était… Etrange. Bizarre. Incongru. Tout ça.
Mais son père sembla contre ce que venait de lui dire Sam. Il lui dit que ce n’était pas lui qui avait créé Alice, qu’il n’avait fait que lui offrir la vie. Peut-être. Et quelque part, le fait qu’Alice fut une altérée changeait drastiquement, la donne, mais… Son père lui envoya à la figure d’autres phrases, qui vinrent le frapper, tel des gifles. Ce n’était pas tout à fait ça, c’était plus compliqué, c’était… Sam avait bien compris qu’à présent, Alice était Alice, et certainement pas une androïd sans conscience, mais ça restait tellement étrange de se dire que son père l’avait construit. Il y avait comme une dissonance dans l’histoire.
Sam se sentit reculer, touché par les mots de son père, au plus profond de son être.
- Mais ce n’est pas ça ! C’est…je….
Il y avait tellement de choses à dire, mais il se fit couper, et se rendit compte qu’en effet, il l’avait laissé seul. Et vu tout le bruit qu’elle faisait… Sam sentit une vague de culpabilité le submerger, et il suivit rapidement son père, inquiet pour son amie. Il entendit son père parler doucement à celle qu’il aimait, et Sam se sentit baisser la tête. Pourquoi n’avait-il pas pu prendre les choses bien ? Il avait l’impression d’avoir tout gâché. Ce voyage ici devait bien se passer. Il devait bien vivre, s’amuser, profiter. Et maintenant, parce qu’il avait exprimé ce qu’il pensait, il… Avait l’impression d’avoir blessé deux personnes à son cœur.
Une larme coula d’un de ses yeux, et il se dépêcha de l’essuyer. Il avait peur que le fait qu’il ait les larmes aux yeux, soit mal interpreté. Après tout, ce n’était pas lui qui devait pleurer. C’était lui qui venait de se mettre en conflit contre ceux qu’il aimait. Il serra les poings, se demandant ce qu’il devait faire. Continuer d’essayer de s’expliquer avec son père ? Au risque de s’enfoncer un peu plus profondément ? Il regarda la valise qu’il avait quelque part, laisser trainer dans un coin. Il pouvait aussi partir pour les laisser tranquille.
Mais ça serait fuir en lâche. Il se sentit mal, et observa le dos de son père, avant d’aller s’asseoir sur les escaliers, se recroquevillant, mettant sa tête dans ses genoux, se traitant d’imbécile en boucle. D’accord, il trouvait que sortir avec quelque chose qu’on construit c’était comme sortir avec un de ses enfants. Mais après tout, son père avait raison…. Alice était Alice. Elle avait son libre arbitre. Et que finalement, elle était bien plus que sa création. Surtout si son père ne l’avait jamais vu comme tel.
- Mais qu’est ce que j’ai dit…. murmura-t-il pour lui-même, désespéré.
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Avatar : Dove CameronAge : 1 ans Humeur : SolitaireHabitation : En France actuellementJob/Fonction : Idole Situation Familliale : Je n'ai ni père, ni mère
Mer 14 Oct - 18:29
Je veux que tu fasses partie de ma vieMes yeux balayent la chambre, regardant tous les objets renversés. Tous les objets que j'ai renversés. Je ne me suis jamais sentie autant en colère de toute ma vie. C'est bien plus de la haine. Je suis déçue, dégouté même. Sam. Comment tu a pu ? Je te déteste. Je pensais que tu comprendrais. Tu me dégoute. À tes yeux je ne suis donc plus qu'un simple objet, ayant autant d'importance qu'un grille-pain ou qu'une vulgaire poubelle. Je te déteste. Une simple création ? Tu me dégoute. Avoue que tu aurais préféré que je n'existe pas, tu l'a dit toi-même, tu es déçu qu'il m'est donné la vie. Mais va te faire foutre !
Maintenant que j'ai raccroché avec Judi. Maintenant que j'ai pleuré un bout. Je ne suis plus que colère. J'essuie mes joues humides d'une main et rapide avant de me relever. Sam n'a pas blessé que moi dans cette histoire, il a également blessé Greg. Je peux encore laisser passer le fait qu'on s'en prenne à moi, personnellement, mais pas à mon bien aimé. Non, ça je ne l'accepte pas. Je ne peux pas l'accepter.
Je me lève d'un bond voulant aller le voir pour lui dire deux mots, mais arriver devant la porte je me sens faiblir. Mes yeux sautillent tout seul pendant un instant, sans que je ne contrôle rien. Je secoue la tête, arrivant à calmer cet étrange phénomène. Je ne dois pas laisser mes émotions détraquer mon programme. Je ne dois pas inquiète Greg, il doit être déjà assez bouleversé comme ça. Je respire un grand et ouvre la porte, entrant rapidement dans le couloir.
Je me fige en voyant Sam et Greg, assirent sur l'une des marches de l'escalier, mon bien aimé prenant son fils dans ses bras. Mes poings se serrèrent immédiatement. Lâche le. J'enfonce profondément mes ongles dans les paumes de mes pains. Lâche le. Je sens tout mon corps trembler de rage, à cause de toute cette colère que je garde en moi. Lâche le ! J'ai envie de crier, de hurler. Je veux attraper le bras de Greg et le faire s'éloigner rapidement de Sam. Jalouse ? Peut-être bien que oui...
« La... »
« Mademoiselle Alice, votre ami Judi et Mademoiselle Hastings sont là. »
Mon cœur fait un léger dans ma poitrine transformant de nouveau ma trop grande colère en quelque chose de bien plus triste. Je ne réfléchis même pas, je me débrouille pour passer rapidement dans les escaliers que je dévale en courant jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvre sans attendre un seul instant, et saute dans les bras de Judi, fondant une nouvelle fois en larme, contre lui.
« Je le déteste... » Disais-je dans un sanglot tout en serrant ferment Judi contre moi.
J'attends devant la porte, nerveux comme jamais. Je n'arrive pas à croire que Sam ait dit des choses pareilles. Après notre conversation... Je pensais qu'il était différent. Je pensais... Je pensais que j'étais important pour lui. Je me sens trahis. J'ai mal, tellement mal... Mais le pire, ce qui me révolte le plus, c'est qu'il ait tant blessé Alice. L'entendre ainsi au téléphone c'est... Je suis plus en colère que triste. Je déteste qu'il lui ait dit tout ça, je déteste qu'il lui ait fait du mal. J'ai la sensation de devoir la protéger comme... un père ?
La porte s'ouvre sur Alice qui saute dans mes bras. Je la serre contre moi et dépose un baiser sur sa tête.
- Je suis là. Tout va bien. Ne l'écoute pas...
Je me sens tellement énervé... Comme rarement je l'ai été. Je lève mon regard et vois Gregory Theïrin derrière Alice. C'est étrange de le voir en chair et en os... J'aurais préféré que ce soit dans d'autres conditions. Il a l'air... Epuisé ? Comme décomposé par les émotions. Je lui adresse un signe de tête pour le saluer. Ce n'est pas le moment de lui parler. J'ai quelqu'un d'autre à voir. Je me détache d'Alice, la laissant avec Emily et Gregory, puis je me dirige vers Sam dans les escaliers.
C'est plus fort que moi... Je suis dévasté, autant pour moi que pour Alice. Bien plus pour Alice... S'il n'y avait que moi, j'aurais pris le temps de parler. Mais... Je ne sais pas. Un instinct protecteur ? Je suis hors de moi. Mon visage est sombre comme jamais. J'attrape fermement le col de Sam et le plaque contre la marche qui se trouve dans son dos.
- Comment oses-tu nous juger ?! Comment peux-tu croire que nous ne sommes que des machines ?! Alice vaut bien mieux que toi ! Tellement mieux !
Je le lâche sans aucune douceur, mon regard noir toujours dans le sien.
- Dire que j'étais flatté d'être "ta création" comme tu dis... Dire que je tenais absolument à me faire appeler Judi... Mais si je suis ta logique... Tu ne peux être ami avec ta création. Je ne suis qu'une machine, quelque chose que tu as créé toi-même. Je ne veux plus jamais... jamais... te revoir. Et n'approche plus jamais Alice. C'est une menace.
Je lui tourne le dos, sentant des larmes de tristesse et de colère envahir mes yeux. Je les retiens de couler, me rapprochant à nouveau d'Alice.
Je n'ai vu Judi comme ça. Il est tellement en colère contre Sam. Il semble si sombre qu'il me fait presque peur. J'ai même l'impression qu'il serait prêt à casser la porte d'entrée en deux si personne ne vient nous ouvrir rapidement. Alice se jette immédiatement dans ses bras, à peine la porte ouverte. Je sens les larmes me monter aux yeux en la voyant pleurer de la sorte. Je suis beaucoup trop sensible depuis que je suis enceinte. Je viens passer une main dans ses cheveux, voulant lui montrer mon soutien, avant de poser un regard compatissant sur Greg.
Je vois rapidement Judi se jeter sur Sam, le plaquant dans contre les marches de l'escalier. Je grimace en imaginant la douleur que doit ressentir le jeune homme. C'est la première fois que le voit, d'ailleurs. Je l'avais déjà aperçu dans les magazines peoples, mais c'est tout. Il semble si gentil. Difficile de croire qu'il pu sortir de telles paroles à Alice. Est-ce que c'est vraiment le cas, d'ailleurs ? Une partie de moi a envie de croire qu'il s'agit d'un gros malentendu. Les malentendus, ça, ça me connait en plus.
Je regarde presque terrifié la scène, n'osant parler ni à mon ami, ni à sa chérie. Je fixe Judi étant impressionné par toute la colère dont il peu faire preuve. Mes mains se joignent, comme si je m'étais à prier Dieu de nous sauver. Les paroles de Judi sont remplis de haine, sonnant comme un horrible menace qui glace le sang. Même moi, qui ne suis pourtant pas la cible de ses paroles, le ressent ainsi. Il doit être totalement dévasté pour réagir autant de la sorte.
Je m'approche de lui, le voyant revenir vers lui. Je viens poser une main sur sa joue, voyant ses yeux humides. J'ai encore plus envie de pleurer de le voir ainsi. Je l'embrasse tendrement, un court instant.
« Je t'aime. » Lui murmurais-je tristement.
Je posa mon regard sur le jeune homme, il semble si... Je n'arrive pas à croire qu'une personne comme lui ait pu dire ça. Le peu que je sais sur lui, de part l'avoir entendu de la bouche de Judi, me laisse penser que tout ça n'est qu'un malentendu. De plus, c'est le fils de Greg, donc... Il ne peux qu'être gentil.
Je me détache doucement de Judi, m'avançant un peu, me plaçant entre Greg, Alice, Judi et Sam. Mes yeux tristes sont posés sur le jeune garçon. J'espère qu'il n'a pas trop mal. Après un court instant à l'avoir observé, je me tourne vers les autres.
« Et si tout le monde se calmait un peu. Peut-être que tout cela n'est qu'un très gros malentendu. »
Je me retournais vers Sam, m'approchant de lui. Je lui tend la main pour l'aider à se relever.
« Est-ce que ça va ? Tu veux bien me raconter ta version de l'histoire ? »
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